Extrait
chapitre
numéro
101

JayMâ-n°156

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ n°156

(Printemps 2025)

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Ma Anandamayi

 

Extrait du livre 'Mère se Révèle'

(aux Editions Unicité)
572 pages sur les souvenirs de Mâ Anandamayî,
première période de Matri Lila (1896-1932)
compilée par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy)- Préface de Jacques Vigne

Toute personne appelant Dieu, de n'importe quelle contrée, dans n'importe quelle langue, et de tout âge — Souvenez-vous en, leurs cris atteignent ce cœur, comme les vagues de l'océan se brisant sur le rivage.
Śrī Śrī Mā Ānandamayi

(‘Ce Corps’… expression qu’utilisait Mâ pour se désigner elle-même...)

La prophétie d’Harakumar

Un jour, Harakumar entra dans la pièce et dit à ce Corps : « J’ai perdu ma mère il y a peu de temps. Elle avait l’habitude de rester ici, dans cette même pièce. Je sens qu’elle est revenue et que Vous êtes ma mère. Vous devez maintenant me donner des vêtements pour shashthī »1.

1 Sixième jour de la phase croissante de la lune — le jour des rites de la purification cérémonielle de la Déesse Durgā pendant la Durgā pūjā.

À partir de ce moment, Harakumar M’appela Mā. Bholānāth lui donna des vêtements pour shashthī ; il lui était en effet extrêmement attaché. Harakumar gérait les comptes de Bholānāth et s’occupait avec zèle de tous nos besoins. Cela ne rencontrait pas toujours l’approbation des autres. Comme il était sans emploi à cette époque, sa femme et ses filles séjournaient chez son père.

Jaishankar Sen, son épouse et Harakumar admiraient beaucoup les compétences de ce Corps pour la cuisine et les autres travaux ménagers. Ils avaient l’habitude de manger des oignons et étaient d’avis que la nourriture ne pouvait avoir un bon goût sans eux. Mais bien sûr, ce Corps n’utilisait jamais d’oignons2.

2 Les brahmanes et les personnes impliquées dans la méditation yoguique évitent souvent l’oignon et l’ail, car ils sont considérés comme rajasiques — propriétés qui agitent le mental.

Parfois, ce Corps leur envoyait des plats qu’Elle avait préparés, et ils s’en délectaient. Peu à peu, ils cessèrent de manger des oignons.

Un jour, ce Corps avait fini de cuisiner et servait son repas à Bholānāth lorsqu’il dit : « Jaishankar Sen prend son repas maintenant ; va lui donner un peu du dāl (légumes secs — soupe de lentilles) que Tu as préparé ». Ce Corps s’exécuta. Plus tard, avec beaucoup d’amusement, Bholānāth déclara :

« Jaishankar Sen dit toujours que personne ne peut cuisiner comme Khushir Mā ; voyons ce qu’il dit de Ton dāl aujourd’hui ». Plus tard, il demanda à Jaishankar Sen : « Alors ! Que penses-tu du dāl aujourd’hui ? Tu dis toujours que personne ne cuisine comme Khushir Mā, n’est-ce pas ? » Jaishankar Sen répondit : « Pourquoi, c’était excellent, comme d’habitude ! ». Bholānāth remarqua : « Tu es sûrement partial ? Elle a oublié d’y mettre du sel ». Mais l’homme insista sur le fait qu’il n’en était rien et qu’il accusait injustement Khushir Mā. Bien que ce Corps n’eût effectivement pas mis de sel dedans, on sut plus tard que le dāl n’en avait pas moins le goût du sel pour eux.

Un jour, Harakumar posa une question à ce Corps et Elle tenta de répondre en gesticulant avec Ses mains3.

3 En tant que jeune femme mariée, ce serait une violation des normes sociétales pour Elle de parler à un homme avec qui Elle n’avait pas de lien direct de parenté.

Il ne pouvait pas comprendre et Lui dit : « Cela fait un an que je Vous appelle Mā et que je Vous supplie de me parler, mais Vous ne le faites pas. Si j’avais mis toutes mes pensées sur une pierre de cette manière, même la pierre m’aurait répondu ».
En disant cela, il fondit en larmes. Plus tôt, Bholānāth Lui avait dit de lui parler, mais ce Corps n’y avait pas prêté attention. Maintenant, il Lui dit de le faire à nouveau, et depuis ce jour, Elle se mit à parler à Harakumar.

Avant cela, Harakumar venait tous les matins et tous les soirs pour faire le pranām4.

4 S’incliner devant Mā — génuflexion, acte de révérence.

Lorsque ce Corps prenait Son repas, il s’asseyait devant Elle en La suppliant comme un enfant de lui donner du prasād5, et ne partait pas sans l’avoir obtenu.

5 Nourriture sanctifiée provenant de Son assiette.

C’était devenu une pratique régulière pour lui de prendre quelque chose de ce qu’Elle avait cuisiné. Parfois, il disait : « Aujourd’hui, je Vous appelle Mā, mais Vous verrez qu’un jour viendra où le monde entier Vous appellera Mā. Personne ne Vous reconnaît pour ce que Vous êtes ».

Un jour, comme un enfant, il dit : « Mère, Tu dois me donner un nom ». Ce Corps répondit : « Je te donne le nom de Haribolā ». Il était très heureux de ce nom car il était bon en nām kīrtan. Quelque temps plus tard, il trouva un emploi dans un autre endroit et déménagea très loin.
De temps à autre, il écrivait des lettres qu’il adressait toujours à Devī. Il fit toujours preuve de sincérité.
Plus tard, lorsque ce Corps se rendit à Bajitpur, Harakumar Lui rendit visite une fois, car il désirait ardemment rencontrer ce Corps. Elle constata qu’il s’était absorbé en son intérieur et chantait constamment le nom de Hari. Il ne parlait que de Dieu. Dans cet état aussi, ses manières étaient toujours tranquilles et gracieuses.

Sentiment d’unité avec les Déités du temple

Dans un village voisin se trouvait un temple de Brahmānī Devī, et un jour Bholānāth projeta d’y emmener ce Corps. Nous étions sur le point de partir, quand l’ami de Bholānāth, Kshetra babu, arriva et, en voyant ce Corps s’exclama : « J’ai vu la Déité ». Après avoir fait le pranām, il s’en alla6.

6 Mā Se révèle — ceci en est un aperçu.

Au temple de Brahmānī, un état spirituel inhabituel s’empara de ce Corps, et plusieurs personnes présentes le remarquèrent. Ce Corps est un avec toutes choses — avec les Déités et avec l’univers, ainsi Elle partageait un sentiment d’unité avec la Déesse Brahmānī.
Ce phénomène se manifestait parfois à l’extérieur, comme ce fut le cas en cette occasion. Au lieu d’accomplir l’action normale de se prosterner devant la Déité, Elle resta totalement absorbée à l’intérieur, paraissant extérieurement raide et inerte.
Les états de manifesté et de non-manifesté se succédaient rapidement comme l’allumage et l’extinction rapides de la lumière d’une torche qui, de temps à autre, pendant une fraction de seconde, devenait visible pour le monde extérieur lors de la visite de temples. Ce type de bhāv survenait de temps à autre sur ce Corps, indépendamment de toute Déité particulière, et parfois les personnes qui L’accompagnaient le remarquaient.

Changements dans les Kriyās selon l’humeur7 divine

7 NdT. : Mood en anglais. De toute évidence, ce terme est à comprendre en un sens transposé par rapport à une humeur humaine. Il s’agit d’une disposition particulière, avec les nuances supplémentaires d’imprévisibilité et de liberté inhérentes à l’insondable et bienheureux mystère divin (ce qui correspond bien au terme līlā). Sous ce rapport, cette remarque s’applique également à Mā quand elle évoque Sa propre humeur.

Il y a de grands lacs à Astagram qui débordent pendant la saison des pluies, au point que les rives ne sont pas visibles d’un côté à l’autre. Du point de vue du monde, ce Corps n’avait jamais vu la mer, c’était donc Sa première vision d’une si vaste étendue d’eau.
Un jour, alors qu’Elle faisait un trajet en bateau dans un marais, Elle eut l’impression de ne faire qu’un avec l’eau. Cela se produisit soudainement et, comme une flamme brûlante, devint visible pour ceux qui L’entouraient. Elle s’allongea donc à l’intérieur du bateau en se couvrant complètement de la tête aux pieds pendant un certain temps. Une personne du nom de Madhu babu remarqua en plaisantant : « On dirait que la dame a sommeil ».

En entendant cela, quelqu’un posa une question à Mā : « Pourquoi ces phénomènes non naturels se manifestent-ils parfois dans Votre Corps ? ». En riant, Mā répondit : « non naturels, naturels ; tous sont les mêmes pour ce Corps. »

Quelques années auparavant, la belle-sœur de ce Corps, Motori, racontait avec amusement une histoire la concernant, et rapportait avoir fait en elle-même l’expérience de bhāvs inhabituels.
À Astagram, un jour, alors qu’Elle était assise seule, ce Corps a eu un kheyāl de Motori et de son histoire et, comme un spectacle de magie, son expérience inhabituelle de bhāv apparut dans ce Corps.
Parfois, on remarquait que tout bhāv qui Lui venait à l’esprit se manifestait ensuite dans Son corps. Par exemple, en entendant un kīrtan atteindre son apogée, ce Corps entrait dans un état de béatitude, ou, en rencontrant un musulman pieux, elle récitait spontanément les namāz8.

8 Prières quotidiennes d’un musulman.

De même, lorsqu’un culte religieux était pratiqué en Sa présence, Elle entrait souvent dans un état d’extase.

Il y avait une personne qui appelait ce Corps māshimā. Un jour, son fils de quatre ans entra dans la pièce. Ils chantèrent le nom de Hari pendant un moment, puis offrirent des harir lut9 à la base de la plante tulsī.

9 Morceaux de sucre soufflé distribués aux dévots à la fin d’une séance de kīrtan.

Cela avait également été fait la veille. Le lendemain matin, lorsque le garçon arriva dans la pièce et appela māshimā, ce Corps lui dit : « dis bolo haribol10 ».

10 Il s’agit également d’un type d’initiation.

Le garçon se mit immédiatement à chanter « bolo haribol, bolo haribol » après Elle. Après avoir répété cela plusieurs fois, il entra dans une sorte de bhāv.
Voyant cela, un des membres de sa famille dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée de le faire chanter. Lorsqu’on lui dit d’arrêter, le garçon sembla devenir quelque peu morose. Par la suite, chaque fois que l’enfant voyait ce Corps, il se mettait à dire « bolo haribol ».

Propreté et sainteté de la maison

Mā dit : « J’avais l’habitude de garder la maison si propre que l’on ne voyait même pas un petit morceau de paille nulle part. Chaque jour, au crépuscule, je faisais le tour de l’habitation avec le diya11 et j’allumais de l’encens dans Mes mains.

11 Un petit récipient en forme de mains en coupe dans lequel une mèche de coton imbibée d’huile est allumée et utilisée pour l’adoration.

Tous les matins, je me levais tôt et j’accomplissais régulièrement de Mes propres mains toutes les tâches quotidiennes d’un maître de maison, même si un serviteur était présent.

Dans toutes les maisons, les femmes avaient pour habitude de faire leur révérence à la plante tulsī, d’y allumer des lampes et de l’encens, et d’offrir harir lūt. Il y avait une image encadrée de Śrī Krishna et Rādhā et une de Kālī dans la pièce où l’épouse de Jaishanker Sen faisait régulièrement la pūjā.

Séjour à Astagram

Nous arrivâmes à Astagram au mois de Jyaishtha (mai-juin) et y séjournâmes un an et quatre mois. Les deux ou trois premiers mois se passèrent à faire connaissance avec les voisins.
Pendant les sept ou huit mois suivants, ce Corps connut une santé médiocre et s’engagea dans des kriyās. Le reste du temps se passait en kīrtan et dans un état d’extase.

Remède divin

Comme nous vivions parmi nos voisins, les jours à Astagram se passaient agréablement. Puis soudain, un jour, ce Corps tomba gravement malade. Il Lui devint de plus en plus difficile de se déplacer sans l’aide d’autres, et Bholānāth dut cuisiner et La nourrir. Un soir, le kheyāl Lui vint à l’esprit qu’Elle devait essayer de chercher un remède divin.
À peine cette pensée Lui vint-elle qu’Elle remarqua une grande sauterelle portant dans sa bouche une feuille qu’elle posa sur un coin de Son lit.
Ce corps ramassa la feuille et, la tournant dans Sa main, constata qu’elle ne ressemblait à aucune des feuilles des arbres de la région. Le désir d’en savoir plus sur cette feuille ne se manifesta pas en Elle.
Beaucoup plus tard, lors d’un voyage dans l’Himalaya, elle vit des feuilles similaires à certains endroits. Jusqu’à présent, ce Corps n’avait jamais mentionné cet incident à qui que ce soit.
Cela se produit assez souvent. Le kheyāl ne vient pas pour dire toutes les choses à tout moment. Même si la pensée est là, elle ne s’exprime pas par des mots.

(A suivre...)

Voici le LIEN du livre ‘Paroles de classées par thèmes’ qui a ouvert nos ‘JAY MA’ précédemment, pendant des années : (Editions Unicité) – Préface de Jacques Vigne :
http://www.editions-unicite.fr/auteurs/ANANDAMAYI-Ma/paroles-de-ma- anandamayi/index.php
Et le LIEN du livre actuel ‘Mère se révèle’ (Editions Unicité) compilé par Bhaiji : http://www.editions-unicite.fr/auteurs/BHAIJI/mere-se-revele/index.php Vous pourrez ainsi les commander directement à l’éditeur.

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Ne rien attendre...

Se libérer de toute volonté, ne rien attendre.

Permettre ainsi à l’eau de retrouver sa clarté, sa pureté originelle.

Tel est l’art des anciens sages pratiquant le Wuwei, le non-agir, pour permettre le fleurissement de l’authenticité du réel.

Une posture qui exige courage, confiance et vigilance.

Certainement devons-nous apprendre à demeurer immobiles, afin que la boue se dépose d’elle-même.

Être sage, c’est refléter le Tao : vide de toute volonté .

Le sage n’est pas celui qui aspire à la perfection, mais celui qui reconnaît et accueille son imperfection, car elle fait partie de notre essence profonde. Imperfection et perfection, loin d’être opposées, puisent toutes deux leur source dans le Tao.

As-tu la patience d’attendre Jusqu’à ce que l’eau se dépose Et que l’eau soit claire ?

Peux-tu rester immobile jusqu’à ce que L’action juste survienne d’elle-même ?

Tao Te King 15

Equipe TETRA – Vincent et Céline (Sagesses et conscience) Janvier 2025

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LA NAISSANCE DE GANESH

Telle est la présentation en 4ème de couverture de ce livre d’images dont les auteures sont :

Aurélie Bhâvanî pour le texte et Sophie Kaczynski pour la maquette et les illustrations.

Préface de Jacques Vigne

« Pourquoi cette divinité a-t-elle une tête d’éléphant ? Pourquoi existe-t-il tant de divinités hindoues ? Quel est le sens de ce conte ? Pourquoi Shiva, le père de Ganesh, a-t-il agi de la sorte ? Dans un univers coloré qui éveillera votre enfant intérieur, plongez dans le conte de la naissance de cette divinité à tête d’éléphant, venez appréhender le monde riche de la mythologie indienne.

Ce livre vous donnera envie de partager ce conte autour de vous et vous donnera peut- être le sentiment de tomber amoureux de cette culture avec une envie d’en savoir plus...

Une personne avertie, telle que l’enseignante de yoga, pourra utiliser ce livre comme support pour ses cours et enseigner la mythologie hindoue ».

"La naissance de Ganesh",
Aurélie Bâvani et Sophie Kaczynski

Un travail fort élégant, aux Editions de ‘La chouette blanche’...qui ravira aussi bien les enfants par ses illustrations que par les anecdotes racontées. La rencontre des Védas et du Chamanisme entraine une nouvelle époque dans la pensée hindoue : l’époque Upanishadique.

La conscience de l’individu est beaucoup plus réelle que les divinités que nous imaginons.

L’énergie primordiale est appelée Shakti. C’est ce qui crée. La conscience absolue est représentée par Shiva. Chaque élément qui compose l’univers est Shiva-Shakti. L’origine du Tout est l’Amour : c’est-à-dire l’union du masculin/féminin...Le pratiquant (le sadhaka) devient l’incarnation de la divinité.

Qui sont-elles ?
Aurélie Bhâvanî est auteure, conférencière, professeure de yoga.
Sophie Kaczynski est plasticienne et auteure de bandes dessinées.
Cette Collection SHIVA-SHAKTI offrira des prochains tomes illustrés qui raconteront les épopées de Lakshmi, Krishna, Vishnu, Shiva...
Pour ne pas louper les prochaines parutions : aureliebhavani@gmail.com
Si ce livre vous a plu : www.lachouetteblanche.com

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Les fausses notes...

Musique de la vie...

Si une fausse note égratigne ton oreille, réjouis-toi d'entendre le grincement qui t'invite avec insistance à mettre en toi l'harmonie qui s'est enfuie..."

Sri Aurobindo

Cité par le pianiste et concertiste virtuose Marc Vella, qui a cofondé une ‘Ecole de la fausse note’ (celles de nos vies…). Il vient d’écrire un livre ‘La sagesse de nos fausses notes’ chez Ariane Editions. Un autre regard sur la musique de la vie...

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L’irréel ‘co-créateur’ du Réel

Par Jacqueline Bolsée-Pleyers

« L’homme devrait être dans le swakriya. (Le mouvement du Soi par lui-même, en lui- même, en tant qu’ « acteur-action » indifférencié, un état où acteur et action ne font qu’Un) ».

(Mâ Anandamayî)

Le monde est illusion, fantasme dépourvu d’existence propre. Ce pléonasme, phénomène sans noumène, se joue de nous par interdépendance de tout. Nos pas errent, inconscients solidaires de l’ensemble. Ils se croient ceci… cela… avec foi se hissent ici et là… Ils s’y voient galonner, les étoiles sur le nez, pardon… sur le képi. Et pourtant l’humanité pleure et danse, tributaire de l’alternance de causes et de conséquences… causes et conséquences… causes et… Aucun pas n’existe indépendamment de cette cadence. Notre liberté, d’où notre humanité, dépend malgré tout, de celle-ci.

Selon Maître Eckhart, constate Deshimaru, « L’être doit être pur, c'est-à-dire ne pas être l’être de ceci, de cela, mais un être sans essence, pure existence. Rejeter son corps et son esprit, c’est faire de telle sorte qu’ils soient unis suivant l’Etre. A ce moment-là il n’y a ni corps ni esprit mais Unité. »

Notre propre manière d’être, ou plutôt de ne pas Etre, nous nargue en secret, nous mène par le bout de nos manèges et largue ainsi leurs effets. La souffrance humaine repose sur ce système, dépend non seulement du karma de gènes d’ancêtres éteints depuis des nuits et des nuits mais aussi du karma collectif. La pluie d’effets s’actualise, se diversifie, se disperse. Selon l’humeur des causes elle peut tenter de fertiliser le terrain des honneurs extérieurs au détriment du terrain de la Richesse Intérieure et ainsi contourner le Centre de l’homme que l’on nomme : L’Unique, le Réel.

« L’âme, appuie Maître Eckhart, est purifiée dans le corps afin qu’elle rassemble ce qui est dispersé et porté à l’extérieur. Quand ce que les cinq sens portent à l’extérieur revient dans l’âme, elle a une puissance dans laquelle tout devient Un ».

Oui, l’irréel est ‘co-créateur’ du Réel. Cette purification se réalise lors des différents cycles de réincarnations.

Maître Eckhart insiste : « Si je dois connaître l’Etre je dois le connaître non pas il est divisé mais là où il est l’Etre en soi c'est-à-dire Dieu. Gardez-vous donc de vous accepter selon que vous êtes cet homme-ci ou cet homme-là, mais acceptez-vous selon la nature humaine libre et indivisée. »

Le temps aura raison de la lenteur de l’évolution…

« Il faut expérimenter, conseille Mâ Anandamayî, et vivre le résultat de l’action, de la non-action et de l’action erronée, aussi longtemps que le but n’est pas atteint. Quand il y a un continuum de pensées pures la voie s’ouvre à coup sûr, vers l’atténuation des karmas ».

Jacqueline Bolsée Pleyers

           

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Nouvelles des

‘Chemins de Shanti’

(Très joli témoignage d‘Elisabeth Delorme dans les actualités des ‘Chemins de Shanti’ et une façon de rendre hommage à Claire Dagnaux qui fait partie de leur équipe dirigeante et qui avait participé à un voyage en Inde avec Jacques Vigne il y a des années...)

Assez nouvelle dans l’équipe des Chemins de Shanti, j’ai découvert, en effet, cette association fraternelle lors des « Rencontres d’Assise » en octobre 2021 et, en écoutant les intervenants venus de traditions différentes, j’ai été confortée dans la direction à prendre afin de poursuivre le voyage intérieur auquel chacune et chacun est appelé : le divin revêt des formes différentes selon les cultures, il est là, présent, en chacune et chacun de nous.

« Aussi vaste qu’est l’espace qu’embrasse notre regard est cet espace à l’intérieur du cœur ».
Rig Veda.

Cité par Henri le Saux (in Initiation la spiritualité des Upanishads)

Ouvrir notre regard et notre cœur sont les vœux que je formule pour vous, pour nous, amis des Chemins de Shanti, quelle que soit la tradition à laquelle vous vous rattachiez, car des racines profondes sont nécessaires afin que l’arbre soit fort et que ses branches se déploient largement.

Cette année encore nous puiserons ensemble, au cours des séjours, retraites, week-ends de pratique des forces pour avancer que notre chemin vers l’Être, accueillant l’attention et la joie, la détente, l’humour et la légèreté : que nous ne soyons pas « des personnes qui marchent au son du tambour de la société, mais qui dansent sur la musique qui jaillit de nous-mêmes » (Anthony Mello).

Paix, Force, Joie et Réalisation spirituelle à tous pour cette nouvelle année.

Om Shanti - Elisabeth Delorme

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Françoise AVRIL

Nous parle aussi de

la Déesse et de l’énergie féminine

"Histoire de la déesse ou de l'énergie féminine", Françoise Avril

Profondément d’actualité, le thème de ce livre...qui se termine par ce chapitre :

En avez-vous compris la logique ?

La même conscience qui peut changer les motifs des cristaux dans un bocal d’eau qui se trouvent devant vous est la même conscience qui peut considérablement changer l’eau dans un être humain – votre structure cellulaire.

N’oubliez pas que Maître Jésus a changé l’eau en vin. C’est un message à méditer pour celle ou celui qui a des yeux pour voir, et des oreilles pour entendre (Proverbe 20 :12 BFC) C’est à dire pour comprendre le message de la Déesse, donnant la vie qu’elle crée avec son corps composé de 80% d’eau.

Ne sommes-nous pas nés avec un haut potentiel ?

Combien de très grands cycles (75 000 ans), de grands cycles (25 000 ans), de cycles liés au zodiaque (12 000 ans), et enfin les cycles planétaires liés au système solaire (2000 ans) ainsi que les cycles de la terre elle-même (changement de pôle) et les cycles de générations, se sont écoulés entre l’arrivée des déesses sur l’Ile Blanche et la disparition de cette civilisation lémurienne ainsi que toutes les civilisations suivantes sur toute la terre jusqu’à aujourd’hui ?

Femmes de toujours et dans le monde.

Vous possédez le pouvoir le plus immense de l’univers, car vous êtes UN. Quand allez-vous EN PRENDRE CONSCIENCE ?

FINI LES Souffrances ! Relevez la tête ! Regardez le ciel et soyez aussi bleu que lui.

Pour TOUS LES HOMMES DE LA TERRE

Homme bien-aimé, tu enracines à la terre bénie mère sacrée, la femme déesse venue des étoiles dans toute sa splendeur, afin d’ensemencer, protéger, défendre, soutenir et préserver le féminin unificateur, consolateur, pacificateur d’amour et de paix.

« Qu’il en soit ainsi » DIEU EST DEESSE

Françoise Avril (2022)

À propos de l’auteure :
Infirmière diplômée et spécialisée en gérontologie avec un engagement particulier dans l’accompagnement en fin de vie, Françoise Avril a su enrichir sa pratique et sa vision de la santé en élargissant ses compétences bien au-delà des soins classiques. Psychopédagogue, généalogiste, sophrologue, relaxologue et astrologue, elle s’est initiée aux savoirs anciens de diverses traditions, puisant dans des sources variées pour offrir un soutien holistique
à ses patients. Ses nombreuses rencontres avec des maîtres spirituels à travers le monde ont nourri sa réflexion et son approche de la santé, lui permettant de développer une vision unique et inclusive de l’humain. Auteure de plusieurs ouvrages sur le bien-être et la santé, elle partage dans ses écrits la richesse de ses expériences et de son savoir, tout en portant une attention particulière à l’exploration de l’énergie féminine, qu’elle désigne comme « la déesse ». Cette quête, qu’elle considère comme le cœur de son parcours, est devenue une source d’inspiration et d’engagement pour faire rayonner les mystères et la force de cette énergie universelle. Son travail vise à transmettre une compréhension profonde de la puissance de cette énergie et à inviter chacun à renouer avec cette essence.

De la même auteure :

  • Vivre & mourir pour revivre, Le Lys Bleu Éditions, 2023 ;
  • Encyclopédie des champs magnétiques Aura & Chakras, Médecine quantique, Éditions de l’Ara, juillet 2021.
  • Pèlerinage vibratoire avec Marie Magdalena à Marseille, Éditions le Persée-2013
  • Médecine quantique des corps électromagnétiques, Éditions des 3 monts-2011
  • Médecine énergétique des auras et des chakras, Éditions Équilibre-2006
  • Des soins allopathiques vers les soins énergétiques, Production Deboswka.

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Questions à

Nisargadatta Maharaj

Question : La souffrance, c'est la souffrance. Vous la ressentez comme tout le monde.

Maharaj : Celui qui a la sensation d'un corps a aussi la sensation de ses souffrances et de ses plaisirs. Je ne suis ni le corps ni celui qui a la sensation du corps.

Q : Supposons que vous ayez vingt-cinq ans. Votre mariage a été convenu, célébré, et tous les problèmes du ménage vous tombent dessus. Comment vous sentiriez-vous ?

M : Tout comme je me sens maintenant. Vous persistez à dire que mon état intérieur est façonné par les événements extérieurs. Il n'en est rien, tout simplement. Quoi qu'il arrive, je demeure. Il y a, à la racine de mon être, la Pure Conscience, un point d'intense lumière. La nature même de ce point est d'irradier et de créer des images dans l'espace et des événements dans le temps, sans effort, spontanément. Tant qu'il est simplement conscient, il n'y a pas de problèmes. Mais quand se manifeste le mental discriminant qui crée les distinctions, le plaisir et la souffrance naissent. Pendant le sommeil le mental est suspendu, comme le sont la souffrance et le plaisir. Le processus de création se poursuit, mais on ne le remarque pas. Le mental est un aspect de la conscience, et la conscience est un aspect de la vie. La vie crée toute chose, mais le Suprême est au-delà de toutes les choses.

Q : Le Suprême est le maître et la conscience son serviteur...

M : Le maître est dans la conscience, pas au-delà. En termes de conscience, le Suprême est à la fois la création et la dissolution, la matérialisation et l'abstraction, le centre et l'universel. Et aussi, il n'est ni l'un ni l'autre. Là, les mots n'atteignent pas, ni le mental.

Q : Le Jnani semble être quelqu'un de très seul, très isolé.

M : Il est seul, mais il est tout. Il n'est pas même un être. Il est l'être de tous les êtres. Même pas ça. Aucun mot ne convient. Il est ce qu'il est, le sol où tout croît.

Q : Ne craignez-vous pas de mourir ?

M : Je vais vous raconter la mort de mon guru. Après avoir annoncé sa mort prochaine, il cessa de se nourrir tout en ne changeant rien à sa routine quotidienne. Le onzième jour, à l'heure de la

prière, alors qu'il chantait et tapait des mains avec vigueur, il mourut subitement ! Comme ça, entre deux mouvements, comme une chandelle qu'on souffle. Chacun meurt comme il a vécu. Je n'ai pas peur de la mort parce que je n'ai pas peur de la vie. Je mène une vie heureuse et j'aurai une mort heureuse. La misère, c'est d'être né, pas de mourir. Tout dépend du point de vue.

Q : On ne peut pas donner de preuve de votre état. Tout ce que j'en sais tient dans ce que vous avez dit. Tout ce que je vois, c'est un homme âgé, très intéressant.

M : C'est vous qui êtes l'homme âgé intéressant, pas moi ! Je ne suis jamais né, comment pourrais-je vieillir ? Ce que je vous parais être n'existe que dans votre mental. Cela ne me concerne pas.

Nisargadatta Maharaj

(Envoyé par Béatrice Fesselmeyer)

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POEME du film

INVICTUS

La force des épreuves
Invictus : poème de William Ernest Henley (1849-1903) traduit comme suit dans le film de Clint Eastwood.

C’était le poème préféré de Nelson Mandela, qui l’aida à tenir la tête haute durant ses années de prison.

Dans les ténèbres qui m’enserrent
Noires comme un puits où l’on se noie
Pour mon âme invisible et fière.

Je rends grâce aux Dieux quels qu’ils soient.

Dans de cruelles circonstances
Je n’ai ni gémi ni pleuré.

Car meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu de colère et pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Je suis et resterai sans peur,
Ne sais que me réserve le sort.

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes.

Je suis maître de mon destin,
Et capitaine de mon âme.

Extrait de la Lettre 161 La force des épreuves Les Nouveaux Mondes (01-02-25)

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L’éloge de l'arbre

Par Jean Pélissier

Méditer sur l'arbre, c'est méditer sur la Vie elle-même.

L'arbre, majestueux et silencieux, nous rappelle notre appartenance aux "San Bao", les trois Trésors de la philosophie taoïste: le Ciel, l'Homme et la Terre. Au centre de cette trinité, l'arbre devient un symbole universel, un lien vivant entre le Ciel et la Terre, et une source de sagesse pour celui qui sait l'observer et l'écouter.

En enlaçant un arbre, nous ne faisons pas qu'un geste poétique: nous nous connectons à son énergie profonde.

Les taoïstes l'ont compris depuis des siècles et ont intégré « l'arbre » dans leurs pratiques de Qi Gong.

L'arbre, par sa capacité à capter les rayons du soleil, transforme la lumière en Vie. En produisant de l'oxygène, il offre à l'humanité l'énergie de l'air, un élément vital.

Et dans un élan d'altruisme silencieux, il nous protège également des rayons ardents du soleil, et sa canopée, tel un immense parasol, nous enveloppe d'une douce fraîcheur bienfaisante lorsque nous nous asseyons sous son ombre.

Mais l'arbre est bien plus qu'une source d'énergie ou de protection. Il est un modèle de vie et d'équilibre. Sa structure incarne l'harmonie des cycles naturels et des saisons, nous enseignant à vivre en phase avec elles.

Le printemps, par exemple, symbolise la renaissance et l'élan vital ; l'été, la plénitude et l'expansion ; l'automne, la récolte et le détachement ; l'hiver, l'introspection et le repos. Ces étapes universelles s'étendent à une cinquième saison : le moment de transition, où l'arbre se prépare à ces cycles, illustrant l'art de l'adaptation et de la prévoyance. Ainsi, les cinq saisons de l'arbre reflètent les rythmes essentiels de la vie.

L'arbre, dans la philosophie Taoïste, est lié à l'élément Bois et au Foie, organe associé à la croissance et à la gestion des émotions. Comme lui, il pousse vers le haut, cherchant à s'élever tout en gardant ses racines profondément ancrées. En méditant sous un arbre, nous pouvons harmoniser nos émotions, apaiser nos colères et retrouver un élan vital en phase avec la nature.

Prenons l'exemple du bonsaï, cet arbre miniaturisé qui concentre en lui la sagesse de la nature. Dans cette allégorie, le feuillage représente le Ciel et nos pensées. Si nous laissons nos pensées se disperser sans limite, elles débordent et étouffent notre être, tout comme un feuillage incontrôlé peut déstabiliser un bonsaï.

Le tronc, quant à lui, symbolise notre corps, solide et ancré, tandis que les racines, nourries par la terre, reflètent notre alimentation et nos bases vitales. Si nous donnons trop d'engrais ou d'eau, les racines pourrissent, tout comme l'excès de nourriture ou de désirs peut affaiblir l'humain.

Pour les taoïstes, l'arbre est un maître silencieux. Il nous enseigne la patience, la persévérance et la capacité à se développer à son rythme. Certains rituels taoïstes consistent à imaginer ses racines profondément enfoncées dans la terre et ses branches caressant le ciel, créant une connexion entre l'énergie terrestre et cosmique.

Et comme nous, cet arbre est mortel et retournera à la terre. Certains auront été déracinés par de fortes tempêtes et seront emportés dans la mer pour devenir ces bois flottés qui décoreront nos intérieurs. Chez les animistes, l'âme du bois perdure à travers de magnifiques sculptures. Et béni soit le bois qui réchauffe les cheminées et permet ces longues soirées d’hiver au crépitement enchanteur.

L'arbre nous invite à un retour à la simplicité et à l'équilibre. Il nous enseigne que la vie est faite de cycles, d'échanges et d'énergies partagées. Au-delà de son symbolisme spirituel, l'arbre joue un rôle essentiel dans l'équilibre écologique de notre planète. Il purifie l'air, stabilise les sols et offre un refuge à d'innombrables espèces. En prenant soin des arbres, nous prenons soin de notre avenir.

Méditons sous ses branches, connectons-nous à sa sagesse et laissons-le nous guider sur le chemin d'une existence plus harmonieuse.

François Cheng, poète et écrivain, a exprimé son admiration pour les arbres dans "L'arbre en nous a parlé". (pelissier.j@wanadoo.fr)

(Extrait de la Lettre 79 de Jean Pélissier - Année du Serpent de Bois Yin 2025)

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Les arbres meurent debout...

Poème de Geneviève Koevoets (Mahâjyoti)

Les arbres vivent debout !

Mes arbres représentent le soutien de ma vie.
La structure, la charpente.
Le mât dans la tourmente.

L’arbre s’endort debout !

L’oiseau s’y réfugie, vient y construire son nid.
L’arbre abrite et caresse.
Il est plein de noblesse.

Les arbres aiment debout !

Ils frissonnent dans l’air, le ciel est leur maîtresse.
Ils se dressent sans fin
Pour se joindre au Divin.

L’arbre vogue debout !

Il est le mât dressé du bateau sur la mer,
du marin, du pêcheur.
Il se hisse en sauveur.

Les arbres crient debout !

La scie, la tronçonneuse m’ont écorché le cœur
au réveil ce matin
quand j’ai compris soudain...

Les arbres meurent debout !

On a coupé le mien, chez moi, sous ma fenêtre.
En trahissant la vie
c’est l’Amour qu’on trahit !

L’arbre pense debout !

Il m’avait avertie en passant près de lui
voilà quelques semaines.
J’avais senti sa peine.

L’arbre est malade debout !

Ses feuilles avaient pâli dans l’air vicié de l’homme.
Son sommet qui penchait
soi-disant ‘menaçait’ !


Le prix se paye debout !

Et puis sans le savoir j’avais payé
ma part dans les ‘charges’ à venir
pour le laisser mourir !

Il faut mourir debout !

Je le revois DEBOUT dans mon esprit fertile.
Je le revois dressé.
Nulle scie ne l’a blessé !

Le monde meurt debout!

Les volets se sont clos, les oiseaux se sont tus
C’est la colère qui gronde.
C’est le deuil du monde.

Il faut y croire debout !

On m’a coupé déjà 3 arbres en 3 endroits.
3 amis qui consolent
Ou alors un ‘symbole’ !

Il faut vaincre debout !

La vie vous fait plier, souffrir, courber la tête.
Mais l’esprit reste droit.
Le combat est un choix.

Semblable à lui debout

Personne ne pourra vous enlever la vie
L’essence restera
volant vers l’infini…

L’arbre était mon ami !
Il restera quand même
A travers ce poème.

(En hommage à mon arbre après avoir pleuré pour la troisième fois !

C’était un grand sapin

O vous qui me lisez, quelque part en rêve, allez le replanter).

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Questionnements sur la guerre

Extrait du livre ‘L’Enseignement de Tenzin Palmo Expliqué par elle-même’

de Lwiis Saliba

(19-10-2022)

Translitération anglaise par Thibaut Chaumeton
Traduction française par Jacques Vigne
Relecture par Geneviève Koevoets (Mahâjyoti)

Questions par le Pr Lwiis Saliba,
docteur en sciences religieuses, Universités de Beyrouth

Introduction

Nous sommes dans une période de guerre qui se prolonge vraiment. Les gens en Europe ont de plus en plus peur et se préparent à un hiver froid à cause du manque de gaz et d'autres combustibles. L'Europe, ce vieux continent comme l'appellent ses habitants, commence à avoir la maladie des personnes âgées. Elle divague et a oublié, semble-t-il, qu'elle a été la cause et le théâtre de deux guerres mondiales qui ont tué des millions de personnes. Dans mes premières années en France (début des années 90), j'entendais des tirs d'artillerie tous les premiers mercredis du mois pour rappeler aux gens les horreurs de la guerre mondiale afin de ne pas tomber dans une autre guerre. Venant d'un pays qui a vécu une longue guerre civile (Liban 1975-1990), j'ai été très impressionné et je me suis dit : Voilà un continent qui garde au moins la mémoire de ses malheurs pour ne pas répéter les mêmes bêtises. Mais aujourd'hui, et avec ce qui se passe, il me semble que ce vieux continent a perdu cette mémoire !

Pourtant, la meilleure chose que nous puissions faire en ces temps difficiles est d'écouter une voix de sagesse comme celle de Jetsunma Tenzin Palmo afin de ne pas perdre notre boussole.

Jetsunma, une question avant de commencer notre entretien : le Bouddha a également vécu en période de guerres, ainsi que les autres grands sages. Devons-nous rester neutres dans une telle période ? Ou que devrions-nous faire exactement ?

Tenzin Palmo : C'est un vaste sujet ! Le Bouddha lui-même s'est rendu dans des tribus rivales qui se disputaient à propos de l'eau, il les a réunies et leur a dit : "Qu'est-ce qui est le plus précieux, l'eau ou le sang ?", et c'est ainsi qu'il a réussi à les réconcilier.
Cependant, plus tard, sa propre tribu, les Sakyas, a été décimée par une autre tribu et il n'a rien pu faire pour les sauver. La guerre est quelque chose qui, d'une certaine manière, prend le dessus comme une inondation, et il est très difficile pour les gens de garder leur sens de la mesure, leur équanimité ainsi que leur compassion durant ces périodes.

Il semble qu'ils soient simplement emportés, balayés, alors, que puis-je dire ?
S'il y a un moyen d’instaurer une réconciliation, alors, certainement, essayez de le faire. Comme nous l'avons vu dans le passé, nous n'apprenons rien de nos erreurs, nous continuons tout droit, remplis de colère, de vengeance et du désir de nuire.
Cela ressemble à un horrible incendie, à un feu de forêt qui brûle tout sur son passage, et il est très difficile d'atténuer ce processus et de l'éteindre. Que dire : dans toute notre histoire, même les plus grands maîtres n'ont jamais été capables de surmonter ce formidable élan et cette énergie d'agression qui s'empare de l'esprit des gens.
Je ne sais pas quelle est la réponse à cela, si ce n'est d’engendrer une grande compassion et, à la place de la paranoïa, de plus de haine et de peur, d'envoyer autant d'amour et de compassion que possible.
Cela ne va pas arrêter la guerre, mais au moins c'est une lumière dans l'obscurité.
Que pouvez-vous faire ?...

Il est également important d'accepter que nous ayons lancé un karma très négatif dans le passé avec toutes nos guerres et toutes nos oppressions.
L'Europe s’est rendue dans tous ces pays comme l'Amérique du Sud et du Nord, l'Australie et l'Afrique, s'en emparant, tuant les gens et détruisant leurs cultures : voilà un karma extrêmement lourd, en plus du fait qu'ils se sont combattus entre eux.
Ce lourd karma que toutes ces nations ont créé va leur revenir, elles ont planté une très grande quantité de graines empoisonnées, et nous allons obtenir une récolte fortement empoisonnée.
De plus, si au milieu de tout cela, nous propageons à nouveau la guerre et l'agression, nous ne ferons que créer davantage de karma négatif, comme un cycle qui continue encore et encore...
Nous recevons les résultats des négativités passées, puis nous mettons en place de nouvelles négativités pour l'avenir.
Je ne sais donc pas quelle est la réponse à cette question... Il est certain que nous n'apprenons pas bien vite !

Lwiis : Ainsi, pouvons-nous considérer cette guerre comme un retour du karma ? Le vieux karma revient-il ?

TP: Eh bien, voilà, vous connaissez l'histoire de ces pays.
Du point de vue bouddhiste ou hindou, nous sommes les résultats du karma que nous avons nous-mêmes créés, et même les pays peuvent créer des karmas très négatifs, et ensuite ils vont en avoir les résultats.
En outre, s'ils ne disent pas "OK, maintenant, nous allons arrêter", mais continuent en fonçant droit devant eux et en répétant les mêmes erreurs, avec la même agression, la même colère, cela devient encore pire parce que les armes que nous utilisons aujourd'hui sont également pires.
Dans le passé, au moins, ils n'avaient que des arcs et des flèches, aujourd'hui, quelles sont les armes qu'ils utilisent ?
Les gens sont tués, les économies sont détruites, et fondamentalement, les seules personnes qui y gagnent dans tout cela sont les entreprises d'armement, même si tout le monde y perd- y compris les agresseurs. Donc, nous faisons un karma horrible à chaque instant.

Lwiis : Les gens de la sangha m'ont surtout demandé si nous devions être neutres dans cette guerre ou si nous pouvions y prendre part : qu’est-il mieux de faire en tant que personnes spirituelles ?

TP : Que faire, tuer encore plus de gens ?
Comment cela va-t-il aider la situation, donc, à mon avis, il vaut mieux être une voix pour la paix, pour la réconciliation, pour mettre fin à cette guerre, et non pas sortir et tuer plus de gens, qu'est-ce que cela fait ?
Que peuvent faire les membres de la sangha, si ce n'est être une voix de la raison, de la rationalité au milieu de toute cette folie.
Sinon, si vous vous mettez en colère et voulez tuer plus de gens en pensant que c'est la solution, cela va semer les graines de nouveaux problèmes, n'est-ce pas ?

Lwiis : Bien sûr, cela nous rappelle ce que j'ai dit au début au sujet de ce vieux continent, l'Europe, qui semble ne plus être complètement conscient, il semble avoir perdu la mémoire de la guerre mondiale et après nous engendrons de nouveau un désordre grave.....

TP : Nous ne faisons que répéter les mêmes schémas encore et encore et encore, "la solution à nos problèmes est de se battre", et nous le faisons, quel que soit le nombre de fois où nous avons découvert que cela ne résout vraiment aucun problème.

Lwiis : Même les dirigeants considèrent que par la guerre, ils entrent dans l'histoire, car tous ceux qui ont été appelés grands hommes dans l'histoire étaient des hommes de guerre...

TP : Mais qui a écrit ces livres d'histoire ?
On devrait se demander si ce ne sont pas justement ces mêmes hommes enragés à tuer, fous pour se battre et pensant : "Oh, je suis un grand homme, si courageux" : ils sont tellement stupides !
L'histoire est pleine de souvenirs de ce genre de vraie stupidité, d'agression et de brutalité, et ce sont ces personnes que nous honorons.
N'est-ce pas plutôt idiot ?
Je pense, honnêtement et sincèrement, que les êtres humains ont beaucoup à apprendre, mais que malgré cela, nous n’apprenons toujours pas – ce qui est triste.
Alors, oui, soyez une voix en faveur de la saine raison, une voix pour la paix, une voix pour la bienveillance et la compassion, ne soyez pas une voix pour plus d'agression et plus de haine.
C'est une chose horrible, et nous ne devons pas jeter de l'huile sur le feu !

Lwiis : A l'époque de Bouddha, il y avait déjà tellement de guerres. ....

TP : Il y a toujours eu des guerres, les hommes aiment se battre, même les petits garçons se battent entre eux : c'est comme ça qu'ils interagissent, en se tapant dessus ; et puis, ils grandissent et ils se frappent encore plus les uns les autres. Nous ne sommes pas très intelligents en tant qu’espèce, vraiment !
Après deux guerres mondiales, pensez-vous que nous ayons appris quelque chose ?
Après la Seconde Guerre mondiale, oui, les gens pensaient avoir appris, mais maintenant, deux ou trois générations plus tard, ils ont complètement oublié, partout, pas seulement en Europe, mais aussi en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient, partout...
Les garçons aiment se battre, et surtout les hommes, je veux dire que les femmes se battent aussi, mais pas tant que ça.

C'est inscrit dans leurs gènes, ils aiment se battre entre eux et se dire que ‘si je peux te frapper plus fort que tu ne me frappes, cela me rendra supérieur’.
Si vous regardez bien, c'est assez stupide, mais c'est ce que nous honorons. Si, dans le monde civil et en temps de paix ordinaire, vous tuez quelqu'un, vous êtes mis en prison, peut-être même exécuté, c'est le pire crime au monde.
Mais pendant la guerre, plus vous tuez de gens, plus vous recevez de décorations prestigieuses et tout le monde vous fera l’accolade !
Et pourtant, vous ne faites qu'assassiner d'autres êtres humains qui, une fois la guerre terminée, deviendront probablement vos alliés.
A quel point pouvons-nous être stupides !
Nous n'apprenons jamais.

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« Ô vous Peuples du Monde !

La Religion a pour but l’Amour et l’Union.

N’en faites pas une cause d’inimitié et de conflits… »

Centre Baha’i de Nice

Nous y ajoutons :

OM LOKAHAH SAMASTAH SUKHINO BHAVANTU

(Puissent tous les êtres dans tous les mondes être en paix et heureux)

ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म
Nouvelles

Cui cui cui...Bla bla bla...

Comment dire ‘Joyeuses Fêtes’ sans penser à tous ceux qui souffrent ?

Comment aider les esprits qui s’enflamment ?

Comment garder l’âme joyeuse ?

On n’est pas notre corps, on s’identifie à lui, surtout quand la douleur est présente.

« La conscience est première, mais le corps est le réceptacle... »

Eh ben dis-donc, moi mon corps il est le réceptacle de ma ‘becquée’ ! Sinon on va béqueter que des mots dans le JAY MA...Mais j’aime bien quand-même le ‘picorer’ !

Jacques VIGNE : toujours en pleine activité pour sa ‘Tournée 2025’ en Europe, en Asie, en ‘présentiel’. Il est reparti en Inde pour quelques mois de retraite et rencontres. Il est comme le furet « Il est passé par ici, il repassera par là… » Et il soutient aussi son ami éditeur Lwiis SALIBA à Beyrouth au milieu des bombes...

De partout où il se trouve, il continue à enseigner en tant qu’expert en méditation dans ses visio- conférences Zoom, dont vous avez tous les détails dans ses programmes sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org . En récapitulation nous y trouvons : ses ‘week-ends’ de méditations guidées sur Zoom, son ‘duo littéraire’ deux mercredis par mois avec son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses traductions en français des interviews de Tenzin Palmo depuis l’Himalaya, puis ses interventions des dimanches à 18h sur Instagram.

Jacques Vigne a assuré les sessions Zoom et Instagram pendant certaines parties du printemps/été/automne/hiver 2024, souvent en direct de ses propres stages. Il interviendra aussi comme enseignant de méditation durant des voyages de groupes en Inde auxquels les gens peuvent s’inscrire. Voir les programmes détaillés de ces voyages sur ses sites internet.

Fin Décembre 2024, Jacques Vigne a été avec un petit groupe de 17 français, disciples de Lama Zopa, à Dharamshala où ils ont rencontré le Dalaï-lama en audience privée. Ils sont passés, un à un, devant lui après avoir offert une écharpe blanche ou de couleur, certains lui ont même dit une phrase ou deux. Jacques lui a dit qu’il était en lien avec le Liban...

Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne

Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130
ID de réunion : 305 078 2130

La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

Voir le programme détaillé sur ses deux sites
Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : jvigne.liste@gmail.com

De Geneviève (Mahâjyoti)

3 livres sur L'Inde : sur Mâ Anandamayf, Swami Vijayänanda et Jacques Vigne
Par Geneviève Koevoets (Mahäjyoti) :

Voyage Intérieur aux sources de la joie (souvenirs de l’Inde) (Récits, voyages, humour, et poèmes) Préface de Jacques Vigne Editions du Petit Véhicule - Nantes (2015)

‘Du cinéma… à la Spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome) Préface de Jacques Vigne Editions du Petit Véhicule – Nantes (Mars 2022) editions.petit.vehicule@gmail.com - 02 40 52 14 94

‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’ (Clin d’œil sur sa vie, ses motivations, son enseignement…témoignages et bibliographie)

Préface de Marc de Smedt – Editions Ovadia (Nice) (Novembre2022) http://www.leseditionsovadia.com/collections/824-jacques-vigne.html - Cliquer sur "commander" pour accéder à :

https://www.pragmaconcept.com/catalogue-general/721-jacques-vigne-une-vie-de-passeur-entre-lorient-et-loccident.html

Marc de Smedt qui est l’éditeur de Jacques Vigne depuis 30 ans a fait la préface de ce dernier livre, lequel est sorti milieu Novembre 2023 aux EDITIONS OVADIA de Nice (sciences humaines, sociales et techniques, philosophie, littérature, arts, témoignages…et humour aussi). 276 pages, 104 illustrations couleur inédites, 24€ + frais de port).


:- :- :-

Pour continuer avec les ‘LIENS’, rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Tous deux avaient travaillé ensemble à Rome dans la postsynchronisation de films il y a quelques années. En voici le lien :

https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl

:- :- :-

Signalement d’une relique !!!

LIEN pdf du livre de Swami Vijayânanda ‘Sur la trace des yogis’ (2008)

Voici le lien pdf de ce livre que Jacques Vigne a retrouvé sur une clé, version française. A garder précieusement. Il a fait une reconnaissance optique,

https://drive.google.com/file/d/1xrQwrTgKcUdUoT4vJ03A_TuwMXPB7Cjp/view?usp=sha re_link

Voyage de

Swami Gurusharanânanda

en France

Swami Gurusharan sera en France du 26 mai au 9 juin 2025, il sera à Montpellier du 26 mai au 2 juin, et dans un ashram près de Châtellerault. Il animera un week-end de pratique à Montpellier le 1er et 2 juin, et un autre le week-end de la Pentecôte (7 au 9 juin) à Châtellerault.

Swamiji avait 6 ans lorsque Mâ Anandamayî a quitté son corps, mais il a été éduqué dans ses ashrams depuis l’âge de 10 ans. Titulaire d’une maîtrise de mathématiques et d’un doctorat de Philosophie des Upanishads, il a fondé en 2015 Ma Sharanam Ashram, ou des enfants et adolescents reçoivent l’éducation traditionnelle donnée dans les ashrams depuis 3000 ans, tout en suivant un cursus scolaire qui en a amené plusieurs jusqu’à un niveau de maîtrise. Il passe également beaucoup de temps sur une compilation qui se veut exhaustive de tout ce qui existe comme ‘écrit’ ou ‘enregistrement’ de ce que Mâ enseignait dans ses sessions de questions-réponses, Le résultat actuel est un livre « Amritvani » en Hindi et en Anglais. Marie-France Martin, qui passe 6 mois par an dans son ashram, le traduit actuellement en Français.

Swamiji a une bonne pratique de l’enseignement aux Occidentaux. Peu connu en France, il l’est davantage en Allemagne, en Autriche et aux USA. Aux Occidentaux, il enseigne souvent une pratique de l’unité à partir d’une concentration successive sur chacun des cinq éléments, terre, eau, feu, air et espace, avec leur correspondance dans les chakras, ainsi que des pratiques permettant de se reconnecter au divin aux moments clés de la journée. Aux indiens, il va davantage parler de Mâ Anandamayî, de son enseignement, de la pratique de la récitation de mantras.

Si vous êtes intéressé par ces week-ends, vous pouvez joindre

pour Montpellier Marie- France Martin,
mail marie_france_m@mailo.com

et pour Châtellerault Claire Renard,
mail clairenard@hotmail.fr .

News Letter

Les abonnements à la brochure ‘JAY MA’
sont désormais gratuits
Libre à vous de faire un don
pour les ahsrams de Mâ Anandamayi.

Fini le JAY MA au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire.

Les lecteurs fervents de cette brochure seront libres, ou non, de faire un don pour les ashrams de Mâ Anandamayî. Comment ?

Voici la nouvelle façon de procéder :

"On peut envoyer ses dons pour les ashrams de Mâ, de préférence par chèque libellé au nom de
l'Association caritative Humanitaire Himalaya -
32 rue Cavendish, 75019 Paris.
Sur l'enveloppe rajouter c/o Adriana Ardelean, qui est la présidente de l'association.
Si vous préférez par virement, demandez l'IBAN de l'association à Adriana par mail (adriana290700@gmail.com).
L'association conservera bien entendu les reçus des différents ashrams et la déduction fiscale pourra être appliquée."

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA pourront prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment auprès de Geneviève (Mahâjyoti) (voir ci-dessous) …Les numéros arriérés pourront également être consultés sur ce site de Mâ Anandamayî : http://www.anandamayi.org/ashram/french/frdocs1.htm

Historique de l’envoi des « Jay Mâ »

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Ce N° est à votre disposition. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ ! Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du JAY MA. Ils sont priés de s’inscrire auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition ‘trimestrielle’, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous inscrivant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir la brochure…sinon, elle ne vous parviendrait pas ! Et…identifiez-vous bien…

Cette brochure fut créée il y a donc 40 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ Anandamayî, avec les Swamis, les lectures, retraites, voyages, témoignages dédiés à l’activité dans les ashrams de Mâ, au souvenir de notre vieux Maître disparu Swami Vijayânanda, aux visiteurs occidentaux, aux voyages de groupes en Inde, aux pensées poétiques sur Mâ, aux déplacements de certaines personnalités qui choisissent de divulguer la sagesse et la spiritualité de ce pays lors de séminaires à travers le monde, aux traductions des plus belles pensées de Mâ, et pour Mâ…et aussi à vos témoignages vécus, si appréciés de nos abonnés ! Tout ceci à travers la composition qu’en fait Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) depuis bientôt 15 ans (2009), prenant ainsi la succession d’Atmananda, de Danièle Perez et de Jacques Vigne lui-même, qui en assure désormais la supervision (et dont vous trouverez les programmes sur son ‘site historique’ : www.jacquesvigne.com et sur le nouveau : www.jacquesvigne.org).

Le succès remporté par l’envoi de notre petite brochure « Jay Mâ » par voie électronique, a remplacé l’envoi postal sur ‘papier’ qui venait de l’Inde avec tant de difficultés et Jacques Vigne a ainsi confié à son assistante bénévole (Geneviève-Mahâjyoti) le soin de vous la composer, de la formater et de vous l’expédier chaque trimestre par email. C’est un gros travail de recherches minutieuses, de création, de choix des textes, de corrections, de mise en pages, mais aussi une ‘tâche sacrée’.

Tous ceux qui sont déjà abonnés, le resteront automatiquement et pourront faire un ‘don’… Tous les nouveaux qui voudront s’abonner (ou les anciens se réabonner) devront envoyer (ou confirmer) leur adresse EMAIL à Geneviève (Mahâjyoti), afin que notre cher « Jay Mâ » puisse leur parvenir rapidement ! Vous n’aurez plus qu’à le lire, ou à l’imprimer (comme le font certains) pour vous en faire une jolie collection sur papier…Vous aurez également les différentes photos de Mâ en couverture dans vos ordinateurs, puisque la brochure sera illustrée des mêmes photos que celles des exemplaires qui étaient envoyés, sur papier, depuis l’Inde.

Table des matières

Mère Se Révèle (Extrait de ce livre de Bhaiji sur la vie de Mâ Anandamayî)

Ne rien attendre (Sagesses et conscience- Par l’Equipe TETRA)

La naissance de Ganesh (Livre d’Aurélie Bhâvanî et Sophie Kaczynski)

Les fausses notes ... Musique de la vie (Sri Aurobindo cité par Marc Vella)

L’Irréel co-créateur du Réel (Par Jacqueline Bolsée-Pleyers)

Nouvelles des ‘Chemins de Shanti’ (Témoignage)

La Déesse et l’énergie féminine (Un livre de Françoise Avril)

Questions à Nisargadatta Maharaj

Poème du film ‘Invictus’ (De Clint Eastwood)

L’Eloge de l’Arbre (Par Jean Pélissier)

Les arbres meurent debout (Poème de Geneviève Koevoets -Mahâjyoti)

Questionnements sur la guerre (Réponses de Tenzin Palmo à Lwiis Saliba)

O vous, peuples du monde (Centre Baha’i de Nice)

Nouvelles et Annonces