Jay Mâ n°155
(Hiver 2024/25)
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Joyeux Noël d’Amour pour le monde !
Et Heureuse Nouvelle Année...
Souvenir en
Cadeau
Une belle phrase de Mâ Anandamayî
De : Caroline Abitbol
Objet : Guru Purnima, dimanche 9 juillet 2017
ॐ माँ
Ne permettez à personne de vous maintenir sous SA coupe.
Nourrissez la beauté de votre nature innée par la pratique d'une pensée pure,
dirigée vers la Réalité, de sorte que l'agitation n'ait pas la possibilité de vous toucher.
Shree Shree Ma Ananda Mayee
(Dimanche 9 juillet 2017, nous fêterons Guru Purnima, qui correspond à fêter l'enseignement spirituel "Véritable", au sens de Réalité, Vérité, toutes traditions incluses. Jay Maa - Caroline Abitbol)
Extrait du livre 'Mère se Révèle'
(aux Editions Unicité)
572 pages sur les souvenirs de Mâ Anandamayî,
première période de Matri Lila (1896-1932)
compilée par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy)- Préface de Jacques Vigne

Toute personne appelant Dieu, de n'importe quelle contrée, dans n'importe quelle langue, et de tout âge — Souvenez-vous en, leurs cris atteignent ce cœur, comme les vagues de l'océan se brisant sur le rivage.
Śrī Śrī Mā Ānandamayi
(‘Ce Corps’… expression qu’utilisait Mâ pour se désigner elle-même...)
CHAPITRE 2
Les préparatifs du mariage
Le comportement de ce Corps avec les gens qui L’entourent resta inchangé au fur et à mesure qu’Elle avançait en âge.
Elle continua à être Son Soi simple et heureux. Il y avait beaucoup de parents âgés à Kheora avec lesquels Elle passait affectueusement du temps lorsqu’Elle était enfant. Un jour, sa mère Lui dit : « Tu n’es plus une enfant, et il n’est pas juste que Tu te mêles si librement à tout le monde. Quand une fille grandit, elle ne doit pas toucher un homme, ni regarder son visage en lui parlant, ni rire et plaisanter avec lui ». À
partir de ce jour, il y eut une transformation dans le comportement de Ce corps avec les autres.
⁂
À une autre occasion, lors d’une conversation avec Mā, Elle ajouta : « Lorsque ce Corps eut douze ans, Son père se mit à Lui chercher un mari convenable1.
1 Comme dans de nombreuses cultures traditionnelles, les mariages étaient arrangés pour les jeunes filles peu après leur puberté. En Inde, les mariages d’enfants sont désormais illégaux.
Son oncle maternel savait lire les horoscopes et il prit l’horoscope de ce Corps mais ne le rendit pas, même après des demandes réitérées. Ses parents eurent peur que cela n’indique quelque chose de négatif.
La famille appartenait aux célèbres et très respectés Bhattacharyas de la lignée Kāshyap de Bidyākūt et ne donnait normalement pas leurs filles en mariage à personne en dehors de Bikrampur2.
2 Connu comme un centre d’éducation et de culture.
Plusieurs propositions vinrent d’autres régions, mais furent rejetées sur-le-champ. Dans l’une de ces propositions, la photographie du futur marié avait été jointe et tous y jetèrent un coup d’œil. À ce moment-là, ce Corps passait par là en se rendant au réservoir d’eau. Dès qu’Elle fut hors d’atteinte des regards de tous, Elle se mit à se mouvoir de façon rythmique. En agitant lentement les mains et en regardant les arbres, Elle se mit à fredonner un air, « Photographie, photographie, photographie », comme si c’était un couplet d’un chant.
Un grand-père, qui se trouvait derrière Elle, demanda soudain : « Hé ! Qu’est-ce que Tu dis ? ». Elle se déroba aussitôt, en quelque sorte par timidité.
Dans ces villages, combien de personnes avaient vu une photographie ? Elle ne le savait pas. Beaucoup d’entre elles n’avaient sans doute même jamais entendu parler d’une photographie.
Finalement, le père de ce Corps se mit lui-même en route pour Bikrampur, près de Dhaka, à la recherche d’un mari. Lorsque père rentra chez lui, il était accompagné de Shri Sitanath Kushari de Dougachi.
Cet homme était le beau-frère le plus âgé du futur marié. Il parla à ce Corps et régla ensuite Son mariage avec son beau-frère, Ramani Mohan Chakraborty (Bholānāth) qui travaillait dans le département de la police. Un jour propice, il fit l’Āshīrvād3 et partit.
3 Cérémonie de bénédiction rituelle, comparable à une cérémonie de fiançailles.
Entre-temps, la grand-mère de ce corps tomba gravement malade et mourut peu après. Après avoir accompli le shrāddha4, la date du mariage fut fixée au 25 Māgh 1315 selon le calendrier bengali5.
4 Shrāddha est le nom des rites religieux qui permettent de libérer l’âme de l’asservissement des liens du monde.
5 Dimanche 7 février 1909.
Une fois la date de Son mariage fixée, les anciens du village, ainsi que Ses contemporains, en plaisantaient de manière enjouée, mais Elle resta inaffectée par leurs réjouissances.
Comme les ancêtres étaient des pundits de la cour royale du Maharaja de Tripura, père se rendit à Tripura et rencontra la famille royale.
Le Maharaja fournit un éléphant et une fanfare pour recevoir cérémonieusement le marié à la gare de Kasba et le transporter au village de Kheora pour le mariage.
La fanfare marchait en avant, annonçant le marié qui était monté sur l’éléphant, suivi par ses proches et les invités au mariage. Entre-temps, les parents du père et de la mère originaires de Bidyākūt et de Sultanpur étaient également arrivés.
Le mariage
C’est ainsi qu’à l’âge de douze ans et dix mois, ce Corps fut marié. Pendant la cérémonie, Elle suivit toutes les instructions ajoutant ainsi au plaisir général de tous. Le plus jeune oncle maternel qui vénérait sa nièce bien-aimée, Nirmalā, s’arrangea pour que de nombreux cadeaux de mariage Lui soient offerts.
À la fin de la cérémonie de mariage, le havan (oblation au feu) du matin suivant fut effectué par Lakshmi Charan, le vieux pundit réputé. Tout en offrant les oblations, et les larmes aux yeux, il dit au marié : « Petit-fils, tu sauras quel joyau tu ramènes chez toi ! ».
Le fils de Lakshmi Charan décrivit ce Corps en disant : « Elle n’est pas un être humain ordinaire ».
Après les rituels et les festivités, le frère aîné de Bholānāth les emmena avec lui à la gare de Sripur où il était le chef de gare. Lorsqu’Elle quitta Kheora, tout le monde se mit à pleurer et ce Corps aussi se joignit à eux. Elle se mit à pleurer si amèrement que certains firent la remarque qu’ils n’avaient jamais rien vu de tel. Que peut-on dire de ce Corps ? Quoi qu’il arrive, à n’importe quel moment, c’est ainsi...6
6 Le corps, pour Mā, pouvait devenir un véhicule pour les expressions du bhāv qui peuvent être diversement interprétées comme une extase spirituelle, des humeurs divines et des sentiments intérieurs. Mā pouvait parfois absorber et refléter en retour les humeurs des personnes qui l’entouraient. Cependant, malgré cette apparence d’attachement, intérieurement Elle restait détachée du monde en général.
Alors que le train était sur le point de partir, on leur annonça soudain qu’ils devaient changer de compartiment. Avant que les autres ne pussent réagir, la jeune mariée voilée se déplaça comme un éclair, aidant à déplacer les bagages. Elle descendit rapidement et avec alacrité et élégance, comme cela fut observé. Sitanath Kushari, qui ne pouvait s’empêcher de s’émerveiller de Son équilibre et de Sa vivacité, était tout simplement stupéfait.
Dans la maison de Son beau-frère
Au moment de quitter Kheora, la mère de ce Corps lui avait dit : « Rappelle-Toi de toujours servir Ton mari avec la plus grande dévotion et fidélité. Même les Dieux Te craindront alors. Même au prix de Ta vie, tu dois adhérer à ces vertus. Tu dois exécuter sans protester tout ce que Ton mari ou les gardiens de la maison Te disent de faire. »
Peu après le mariage, Bholānāth partit pour retourner sur son lieu de travail. Avant de partir, il dit : « Veille à faire ce que mon frère et sa femme Te disent de faire. »
C’est ainsi qu’à Sripur, ce Corps s’occupa des tâches ménagères, de la cuisine, de la garde des enfants de Son beau-frère aîné, du nettoyage de la maison, de la lessive et des ustensiles7.
7 Mā, à l’âge tendre de treize ans, avait l’habitude de gérer toute la maisonnée — aperçu d’une karma yoginī.
Elle accomplissait toutes ces tâches un peu comme une automate. Constamment sous pression pour accomplir toutes ces tâches, Elle oubliait souvent de manger, de se coiffer ou même de nettoyer Son Corps. Ce corps développa des plaies sur ses mains et ses pieds à force de travailler constamment avec de l’eau.
Un an après le mariage, Bholānāth et son frère aîné avaient tous deux perdu leur emploi. Le frère aîné put trouver un nouvel emploi.
Mais Bholanath était en plus inquiet par l’implication inattendue d’une action en justice pouvant mener à l’emprisonnement en raison d’activités de son entreprise dans lesquelles il n’était pas impliqué.
Toute la famille était décontenancée et inquiète, et se demandait quel genre de mariée ils avaient choisi pour Bholānāth et quel genre de chance Elle avait apporté avec Elle.
Ce corps n’était pas affecté par toutes les inquiétudes, les tensions et les spéculations au sein de la famille. Elle continua à accomplir Ses tâches habituelles. Sa contenance ne changeait pas ; Elle était toujours de bonne humeur.
Pour ajouter à la misère de la famille, le père d’Ashu8 tomba gravement malade et toute la maisonnée se rendit à Dhaka pour son traitement.
8 Le père d’Ashu était le frère aîné de Bholānāth, Shri Revati Mohan Chakraborty. La coutume sociale courante était de s’adresser aux aînés en ajoutant le lien de parenté comme suffixe au nom du fils ou de la fille. Ashu était le fils cadet de Shri Revati Mohan Chakraborty.
De Dhaka, la famille se rendit à leur domicile à Ātpara, et là, en voyant les plaies sur ce Corps, les voisins disaient avec tristesse : « Quel genre de personne es-Tu ? N’es-Tu pas consciente de la douleur ? N’es-Tu pas humaine ? » Ils ne savaient pas qu’Elle suivait Son devoir de servir en obéissant aux ordres.
Un jour, lorsque l’épouse du chef de gare adjoint de Narundi arriva pour la première fois, elle vit ce Corps travailler dans la cuisine. Plus tard, lorsqu’elle rendit visite à la mère d’Ashu, elle lui demanda : « J’ai vu une jeune mariée dans votre cuisine l’autre jour, où est-Elle ? » En montrant ce Corps, la mère d’Ashu lui dit : « Elle est là ». Mais elle ne voulut pas la croire et déclara : « Celle que j’ai vue avait une beauté céleste, comme une véritable Déesse. Cette épouse ne lui ressemble en rien ».
La routine quotidienne était une série interminable de tâches domestiques, du matin au soir. Le séjour à Narundi ne fut pas de longue durée, car la santé de Rebatibabu se dégrada et il développa des ulcères sur son corps en raison d’un diabète aigu.
Bholānāth se rendit à Narundi pour le soigner, mais malgré tous ses efforts, Rebatibabu décéda. La famille déménagea à Ātpara où Bholānāth accomplit les derniers rites religieux.
Ensuite Bholanath partit pour chercher du travail. Après environ six mois de séjour à Ātpara, ce Corps se rendit à Bidyākūt. Elle était alors âgée de seize ans9.
9 Après la mort du frère aîné de Bholānāth, la famille déménagea à Ātpara — la maison parentale de Bholānāth, où Mā resta environ six mois. Par la suite, Elle partit séjourner chez Ses parents à Bidyākūt pendant environ six mois.
Dès l’enfance, ce Corps tombait parfois dans un bhāv10 pour de courtes périodes durant lesquelles Elle était consciente que Son corps terrestre n’existait pas dans un espace fini mais se diffusait partout. Il y avait parfois des moments où Son corps temporel cessait d’exister.
10 Signifie généralement « sentiment intérieur ». Chez Mā, il désigne un état d’extase spirituelle ou une humeur divine, souvent intensément dévotionnelle, qui induit une condition d’absorption mystique irrésistible.
Comme on l’entendit plus tard de ceux qui en furent les témoins, cela devenait parfois visible pour les autres, les frappant de stupéfaction. Si cela se produisait alors que ce Corps était occupé à des travaux ménagers, tout semblait se dérégler. Il ne Lui vint jamais à l’esprit de parler à quiconque des conditions dont Elle faisait l’expérience.
Elle avait pour habitude d’écouter en silence tout ce qu’on disait d’Elle tout en continuant à faire son devoir avec méticulosité et l’humeur joyeuse. Ce corps savait que telle était la nature de ce monde.
« Regardez, la vie terrestre est appelée “san sār”, (un jeu de mots qui signifie “le numéro d’un clown”) ; mais au lieu de jouer nos rôles d’acteur sur la scène du monde, nous tenons celle-ci pour réelle en considérant des événements insignifiants et transitoires comme les choses les plus importantes de notre vie. C’est ce qui cause tous les chagrins et les troubles. On doit continuer à travailler tout au long de sa vie avec le détachement d’un acteur jouant différents rôles prédéterminés afin d’être soulagé de son karma ».
(A suivre...)
Voici le LIEN du livre ‘Paroles de Mâ classées par thèmes’ qui a ouvert nos ‘JAY MA’ précédemment, pendant des années : (Editions Unicité) – Préface de Jacques Vigne :
http://www.editions-unicite.fr/auteurs/ANANDAMAYI-Ma/paroles-de-ma- anandamayi/index.php
Et le LIEN du livre actuel ‘Mère se révèle’ (Editions Unicité) compilé par Bhaiji : http://www.editions-unicite.fr/auteurs/BHAIJI/mere-se-revele/index.php Vous pourrez ainsi les commander directement à l’éditeur.
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Navaratri d’Automne (03-10-24)
Messages de Mother India
Envoyés par Béatrice FESSELMEYER

Je vous souhaite une nuit sous la protection de la nouvelle lune.
Aujourd'hui commence la Navaratri dédiée à la déesse Durga pendant 11 nuits, ce sont des millions de personnes qui viennent y assister. Il est plus prudent d'éviter cette foule animée par une ferveur intense de bakti. En voici quelques condensés, en vrac :
🕉 Aujourd’hui commencent les Navaratri d’automne. ✨✯
Les Navaratri sont une fête hindoue qui célèbre durant 9 jours et neuf nuits des formes diverses de la Mère Divine, regroupées sous le nom de Shakti, l'énergie féminine divine. ✨✯
Les trois premières nuits sont dédiées à Durga et des prières lui sont offertes pour invoquer la force, la santé et la destruction des impuretés du mental.

Vous pouvez pendant ces trois jours réciter le mantra : 🕉 Om Dum Durgayai Namaha 📿
(prononcer Om Doum Dourgayai Namaha)
Les trois nuits suivantes sont dédiées à Lakshmi, des prières lui sont offertes pour la prospérité, la beauté et la paix.

Vous pouvez pendant ces trois jours réciter le mantra : 🕉 Om Shreem Maha Lakshmiyai Namaha
📿 (prononcer Om Shrim Maha Lakshmiyai Namaha).
Les trois dernières nuits sont consacrées à Sarasvati que les dévots implorent pour le raffinement dans les arts, la culture et les études.

Vous pouvez pendant ces trois jours réciter le mantra : 🕉 Om Aim Saraswatyai Namaha 📿
(prononcer Om Aym Saraswatyai Namaha).
Durga Ashtami (le 11 octobre) est le jour de Navaratri le plus bénéfique pendant lequel de nombreux dévots jeûnent.

Dans sa totalité, le festival symbolise le triomphe de la lumière sur l’ombre. Durgā y tient donc une place particulière, puisque son mythe raconte qu’elle a vaincu le démon Mahishāsura après une bataille de neuf jours et neuf nuits.
Le dernier jour, (le 12 octobre) appelé Vijayadasami commémore la victoire de la Déesse Durga sur le démon Mahishasura, c'est un jour de joie et de bon augure, bénéfique pour toute nouvelle noble entreprise. 💫
Je vous envoie plein de belles énergies de l’Inde et vous souhaite une très belle fête de Navaratri. Puisse la grâce de la Mère Divine vous combler d'Amour et de Paix 🙏❤
Namaste Iswar 🙏❤
#yogiiswar #iswara #Advaitavedanta #inde #india #sadhana #sanatandharma #navaratri
10-10... 🌺 JOUR 6
🌺 Devī Katyayani
A partir d’aujourd’hui Devī change son bhava et commence à être plus féroce ! Féroce contre nos négativités qui nous éloignent de la Pureté Absolue.
🌺 Katyayani est la fille du sage Kātyāyana. Sa fonction principale est la distribution des fruits de nos actions : tout ce que nous faisons à une répercussion sur notre condition à l’avenir, ce qui s’appelle dans Sanatana Dharma la loi du Karma. Elle est donc déterminée comme
JOUR 6
Elle est déterminée aussi comme karma phala data (Celle qui donne les fruits karmiques). Les actions dharmiques donnent sukha (bonheur) et adharmiques donnent duhkha (souffrances).
Katyayani Devī est donc très liée à l’action. Prions pour qu’Elle nous guide et permette de rendre nos actions parfaites, dépourvues de l’attachement et pleines de lumière.
Aujourd’hui c’est aussi le jour de pada-darshan (quand Devī montre ses pieds qui sont le refuge des chercheurs spirituels).
10-10 - 1 er jour de la Déesse Sarasvati. Déesse de la voie de la connaissance. Elle vous aide au discernement, aux études, au savoir subtil.
JOUR 7 : Kâli
Kālarātri est la forme de Devī de Navaratri aujourd’hui. Son nom signifie littéralement le temps nocturne. Ou Cela qui dépasse le temps. Tous les sadhakas traversent des périodes quand le mental montre de multiples impuretés et négativités. La fonction de Kālarātri est de nous mettre dans les situations qui vont placer le faisceau lumineux sur ces ténèbres personnels, afin que nous puissions les voir dans nos comportements et les dépasser. Kālarātri peut paraître sévère mais en réalité réaliser ce travail douloureux par compassion envers ses dévots! Si quelqu’un a des maladies graves ou des challenges insurmontables, il doit mettre l’accent de son upasana, sur ce jour de Navaratri, avec le maximum de japa !
11-10 - Bonjour à Tous 🙏❤✯
9e jour : Siddhidatri – Celle qui accorde la connaissance et de grands pouvoirs spirituels.
Durant la Navaratri, approchez Devi avec un cœur ouvert. Mettez votre cœur à nu devant Elle en toute franchise et humilité, soyez aussi simple qu’un enfant. Détruisez impitoyablement les ennemis que sont l’égoïsme, la fourberie, et la malhonnêteté. Abandonnez-vous totalement à Elle, sans réserve et sans compter. Chantez Ses louanges, répétez Son nom, plongez-vous dans Son culte avec une foi et une dévotion à toute épreuve. La grâce de la Mère est sans bornes, Sa miséricorde sans limites, Sa connaissance infinie, Sa puissance incommensurable, Sa splendeur indescriptible. Elle accorde la prospérité matérielle aussi bien que la libération spirituelle.
Gloire à la Mère Divine ! Laissez-La vous conduire, pas à pas, au sommet de l’échelle spirituelle et vous unir au Seigneur !
#Navaratri #Siddhidatri #MèreDivine #Spiritualité #Amour #Paix
Au Cœur de l'Inde
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Couples spirituels
« Un couple qui dure dans le temps est un couple qui partage le même niveau de conscience et d’évolution spirituelle ».
Joseph CAMPBELL
Pour Le mythologue Joseph Campbell cette clé est fondamentale dans le bonheur spirituel d’être ensemble.
(Les Nouveaux Mondes- du 28-06-24)
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AMRITVANI
‘Paroles immortelles’ de Mâ Anandamayî
Livre traduit par Marie-France Martin Préface de Swami Gurusharananda
Ce livre contient une compilation de sessions de questions-réponses avec Mâ Anandamayî. Il est divisé en cinq parties : Première partie, Bhakti (amour), seconde partie Yoga (union), troisième Karma (action), quatrième Jnana (connaissance), et cinquième autres sujets.
Tous ces chapitres sont remplis des joyaux inestimables de l’enseignement de Ma présentés sous la forme de questions-réponses avec ses disciples.
Cette terre d’ancienne noblesse, depuis l’antiquité, a été un lieu de pratique pour les saints et les sages. Ici, à tous les siècles apparaissent des saints, des êtres divins, de grandes âmes extraordinaires par la présence desquelles le chemin à suivre est manifesté et des milliers de pratiquants spirituels atteignent le succès.
La plus grande partie du vingtième siècle, (1896-1982), s’est déroulée dans la présence pure de Ma Anandamayi, Non seulement en Inde, mais en bien des pays, des milliers de pratiquants, de chercheurs de vérité ont trouvé leur voie, et aussi, du simple villageois à l’homme politique ont été bénis par la présence lumineuse et pleine d’amour maternel de Ma.
Bien qu’on dise de Ma qu’elle n’a reçu aucun enseignement scolaire et n’a jamais lu de livres, lorsqu’elle parlait, de profondes et inspirantes vérités sortaient de sa bouche divine. Sa suprême présence maternelle transformait complètement le cœur des gens, et même aujourd’hui on en fait l’expérience.
Bien que je n’aie pas eu la bonne fortune de rencontrer Ma dans son corps, vivant dans ses ashrams depuis ma tendre enfance je peux dire par expérience que Ma a totalement transformé ma vie. Ma est l’incarnation de la tendresse, elle pardonne toutes les fautes et vous tient en permanence dans ses bras. Shri Shri Ma Anandamayi, déesse qui a créé le monde, est un avatar plein d’amour.
Du temps de Ma, pendant les premières années, les personnes proches d’elle ont noté ce qu’elle disait dans leurs journaux, et cela a été imprimé plus tard en hindi, anglais et aussi d’autres langues. Les paroles de Ma résolvent en un éclair les problèmes compliqués des védas, des écritures sacrées et des textes spirituels, Les mots de Ma, avec tout le sérieux de la tradition, sont remplis de l’amour incomparable d’une mère pour ses enfants.
Le docteur Mahamahopadhyaya Gopinath Kaviraj a dit : « L’enseignement de sa noble bouche est l’essence des principes ésotériques des écritures sacrées. On peut les mettre au même rang que les « mahavakya » (phrases essentielles) de l’Hindouisme.
On ne peut enfermer les paroles de Ma dans aucun cadre. Ma donnait simultanément des réponses aux questions de plusieurs fidèles, et si quelqu’un en avait le niveau, il écoutait la réponse donnée à un autre. On s’apercevait parfois que les personnes assises à côté n’en avait pas la compétence, mais que d’autres situées nettement plus loin entendaient et comprenaient.
Ici nous voudrions évoquer un souvenir extraordinaire de Shri Daya Taï, la femme de notre Ashok Baba. Une fois, Shri Ashok Baba était assis aux pieds de Ma avec sa future femme Daya Taï.
Quatre questions firent surface dans l’esprit de Taï. Elle décida que tant que Ma n’aurait pas répondu à ses questions sans qu’elle les pose, elle ne se marierait pas. Rien n’échappait à Ma, elle connaissait toutes nos pensées.
Ma commença soudain à donner les réponses dans le bon ordre. A ce moment, le respecté Hari Baba se présenta à l’ashram, Ashok Baba prévint Ma, mais elle était encore en train de répondre aux questions. Ma faisait preuve de beaucoup de respect pour les religieux ; dès que l’un d’entre eux arrivait, elle se levait pour lui présenter ses respects, mais aujourd’hui, apparemment pour la première fois, à l’annonce d’Ashok Baba, elle continua à parler, et il n’y a que Daya TaÏ qui comprenait ses paroles. Les yeux pleins de larmes, satisfaite, elle se prosterna devant Ma qui la bénit. Après avoir répondu à toutes ses questions, Ma put alors accueillir le respecté Hari Baba.
Aujourd’hui encore, lorsque nous étudions ses paroles, nous expérimentons que c’est Ma elle-même qui donne directement les réponses aux questions de chaque auditeur, comme si Ma ne parlait qu’à chacun respectivement.
Amritvani est un grand recueil de sessions de questions-réponses avec Shri Ma Anandamayi. Nous insistons pour que son étude se fasse avec l’impression que nous sommes assis aux pieds divins de Ma et écoutons sa parole immortelle, remplie d’amour, de gentillesse et de clarté, expérimentant la façon dont elle chasse l’ombre, les doutes et l’obscurité, et avance vers la suppression de l’expérience de naissance et de mort. Faites de votre vie une vie bénie par l’étude régulière de cette parole immortelle, Ma dit que nous sommes enfants de l’immortalité.
Devenez voyageurs sur le sentier de l’immortalité et obtenez l’immortalité, c’est avec ce souhait que nous vous offrons Amritvani. Jay Ma.
A propos de ce nouveau livre sur Mâ Anandamayî
Nouvelles de Marie-France MARTIN, depuis l’Inde
« J'ai un site internet pour y mettre mes traductions. Il est provisoirement hébergé à l'adresse suivante: Enseignement de Ma Anandamayi (deepak54-ms.github.io). Merci de diffuser l'information à vos contacts intéressés par le message de Mâ. »
Pour ceux qui ne sont pas au courant, Swami Gurusharanananda et d'autres membres de l'ashram ont travaillé deux ans pour rassembler tout ce qui existait de comptes rendus ou d'enregistrements de satsangs de Mâ, et de les classer par thèmes.
Cela a pris la forme d'un livre de 375 pages écrit petit, divisé en 63 thèmes répartis en cinq parties, écrit en hindi. C'est ce livre intitulé Amritvani que j'ai entrepris de traduire en français. Les textes seront mis progressivement sur mon site, car ce travail va me prendre beaucoup de temps.
M-F Martin – 18 Mars 2024
Marie France Martin a vécu plus de 15 ans en Inde et y retourne régulièrement, actuellement environ 6 mois par an. Elle est membre d’un ashram, Mâ Sharanam (dont nous avons parlé dans le dernier JAY MA) situé au centre de l’Inde, dans le Madhya Pradesh, à 80 km au sud d’Indore, sur le bord de la rivière sacrée Narmada. Elle parle et lit couramment le hindi, ce qui lui donne accès à de nombreux documents qui ne sont actuellement traduits ni en anglais ni en français.
Mâ Sharanam Ashram suit la tradition de Mâ Anandamayî. Mâ a quitté son corps en 1982, et beaucoup de ses disciples proches ont déjà disparu. Ceux qui restent ont ressenti le besoin de rassembler les enseignements qu’elle donnait. Ces enseignements existent sous forme de bandes magnétiques ou de notes de participants. Le responsable de Mâ Sharanam, Swami Gurusharanananda, a compilé un livre dans lequel il a regroupé tout ce matériel par thèmes.
Marie France Martin a entrepris depuis quelques années de traduire en français certains textes importants (Matri Vani) et des sessions de questions-réponses issues de ces collectes. Le travail de traduction de ces textes en anglais reste à faire, mais Swami Gurusharanananda en enregistre presque quotidiennement des passages sur la chaîne YouTube Mâ Sharanam et publie certaines choses sur Kindle.
© 2024- Anandamayî Mâ - Jay Mâ
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L’absence…
par Jacqueline Bolsée Pleyers
« Le Seigneur est toujours tout proche.
Il vous faut chasser l’idée qu’Il est loin.
En vérité, il est en nous et hors de nous, dans chacun de nos nerfs et de nos muscles, en chaque plante et en chaque pierre, dans le monde et au-delà du monde. »
Mâ Anandamayî
L’Inspiration nous refusant, en cet instant, l’honneur de sa noble Présence, tentons de la récupérer… Oui, tentons de rattraper cet Immense Privilège. Bondissons sur ce hasard, nous parlons du livre grand ouvert posé là-bas sur une table :
‘Florilège des maîtres d’Orient et d’Occident’ présenté par Luc Boussard.
Dirigeons notre élan vers un homme justement nommé : Sioux Elan noir. Et nous pourrons lire page sept :
« Nous devons bien comprendre que toutes les choses sont œuvre du Grand-Esprit. Nous devons savoir qu’il est en toutes choses : dans les arbres, les herbes, les rivières, les montagnes, et tous les quadrupèdes et les peuples ailés ; et, ce qui est encore plus important, nous devons comprendre qu’il est aussi au-delà de toutes ces choses et de tous ces êtres. Quand nous aurons compris cela profondément dans nos cœurs, […] nous nous efforcerons d’être, d’agir et de vivre comme il le veut. »
Après avoir imaginé… rêvé… nous être délectés de cette nature si poétique, ce défilé magique façonné dans l’immensité de l’habitat de la Présence, après avoir posé nos pas, ou plutôt nos fantasmes, dans l’élégance sacrée de ce tabernacle, champ d’extase divine, comment ne pas vouloir y voir aussi, Sioux Elan noir ?
Cherchons, mais cherchons donc… Ah ! Enfin, nous le percevons au loin dans la brume. Il emprunte une part à la tradition due à sa naissance, galope sur sa monture la tête couronnée d’un simple plumage, simple mais OOOh ! … OOOh le Divin plumage… ! Les plumes chatoyantes offertes au vent, il galope sans étrier, sans rêne. Beauté sculpturale qui seule maîtrise les flancs luisants de sueur du bel animal !
Il s’élance ainsi dépourvu, s’imprègne de la pureté de l’air de la plaine sauvage, emporté par l’éblouissante Lumière du Mystère. Quelle Osmose !!! Entre l’homme et la bête la symbiose est totale. Ils vont bon train à la poursuite de… ? Mais de rien. Ils dansent par reconnaissance dans l’Infini nommé : Grand-Esprit.
Tandis que Mâ Anandamayî insiste sur le thème de ce texte : « Il n’existe qu’un seul mal, encore qu’il ne soit pas réel mais illusion de Mâyâ : c’est l’absence de Dieu », Maître Eckhart, ce grand précurseur, dans un souffle prémonitoire, va dans le sens de Sioux Elan Noir : « Laisse donc venir la merveille ! Quelle merveilleuse façon de se tenir à l’intérieur et à l’extérieur, de comprendre et d’être compris, de voir et d’être ce qui est vu : c’est là le terme où l’esprit demeure au repos dans l’unicité de l’éternité qui est là pour être aimée ».
Jacqueline Bolsée Pleyers
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La mort est lumière...
« Au moment de la mort, la conscience traverserait le mur de la lumière pour passer à l’extérieur du trou noir dans l’autre partie de l’univers : le monde super lumineux. En traversant le mur de la lumière, la conscience s’imprègne de particules lumineuses, elle devient lumière elle-même au contact des photons. Elle ne peut dès lors percevoir l’extérieur que comme obscur puisqu’elle est devenue lumière elle-même... » ‘L’Ailleurs’ pourrait exister...
Du physicien Régis Dutheil (Extrait de la Lettre 149 de l’Association Les Nouveaux Mondes)
Christophe FAURÉ
S’aimer enfin...
« S’aimer » enfin... est l’invocation nécessaire à la guérison affirme Christophe Fauré.
Il est nécessaire de vivre ses multiples deuils que nous devons faire pour renaître constamment.
Christophe Fauré nous invite à voyager dans notre psyché, et à accepter les multiples nœuds qui entravent notre guérison physique, psychique, émotionnelle et spirituelle.
« L’esprit dans la matière » est une autre expression de la célèbre maxime alchimique.
« Ce qui est en haut comme ce qui est en bas et réciproquement ».
Nous nous laissons guider par Christophe comme des pèlerins qui cheminent sur le sentier de l’éveil.
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Aquarelle
‘Le bateau de mon père’
(Le Belem)
Par Véronique Gravouille

Mon père a eu un cancer du sein gauche à 60 ans, j'avais 11ans. Il est décédé à 79 ans le 4 mars 1993
Ce jour-là j'ai signé l’aquarelle le Belem au moment de son dernier soupir. Je me souviens très précisément de ce moment.
J'ai réalisé il y a quelques jours, qu'à 11ans, j'avais eu très peur de la maladie, de la mort... j'étais bouleversée sans avoir pu y mettre des mots.
C'est Véronique Gravouille qui a réalisé l'aquarelle en 1993, elle l’a finalisée en signant son nom au moment du dernier soupir de son père. Il y a quelque temps, elle a reçu une photo du Belem avec les voiles et en a fait cette composition :
En 1993 il était à quai
2024 il a mis les voiles
Un signe de mon père
Le signe de la guérison du cancer se signe
Et je l'espère a mis les voiles...
Grande joie de retrouver ''le bateau de mon père'' le Belem
Photo que je vous envoie
Véronique
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Texte écrit par ‘LA MERE ‘
Cela rappelle le magnifique poème ‘IF’ (SI) de Rudyard Kipling
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir...’ etc...etc... »
Si tu es déprimé, si tu te sens misérable, si dans ce que tu fais tu ne réussis pas, ou bien, que c’est toujours le contraire de ton attente qui se produit, quels que soient tes efforts, si c’est arrivé au point que tu te fâches, que la vie devienne rebutante et que tu sois malheureux, aussitôt prend « Savitri » et ouvre le texte n’importe où, après une seconde de concentration, et lis la page qui se trouve sous ton doigt.
Tu verras que toute ta misère disparaîtra comme de la fumée. Et tu auras la force de surmonter la pire des tristesses, tu ne sentiras plus la ‘chose’ qui te tourmentait. Au lieu d’elle tu percevras un bonheur étrange, un renversement de la conscience avec l’énergie et la force de tout conquérir, comme s’il n’y avait rien qui soit impossible. Et tu sentiras cette joie inépuisable qui purifie tout. Lis juste quelques lignes, ça suffira pour établir le contact avec ton être le plus profond. Tel est le pouvoir extraordinaire de « Savitri ».
Ou bien après avoir lu, si tu te concentres très profondément, alors tu pourras trouver aussi la solution à ce qui te tourmentait. Tu n’as qu’à ouvrir « Savitri » au hasard, sans réfléchir et tu auras la réponse à tes problèmes. Fais-le avec foi et simplicité, le résultat est certain.
Bénédictions - Douce Mère, 1968 –
(Envoyé par Béatrice Fesselmeyer)
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Du regretté Christian Bobin
Présences subtiles
Et si possible restons conscients, car comme le disait notre regretté Christian Bobin :
« Allez d’une présence subtile à une autre présence subtile pour en extraire une nourriture solaire est un travail d’abeille et de poète. Ce monde détruit les deux » (dans « Le muguet rouge » pages 20-21).
‘Sur la voie de la Déesse’
(Une initiation au véritable tantrisme du Bengale)
Un livre d’Aurore Gauer Il est sorti début 2024 chez ‘Mama Editions’, préfacé par Jacques Vigne.
« Nous vous l’avons déjà présenté...Ce livre est si dense, que je ne peux vous en extraire que quelques passages ‘en vrac’ de ses 553 pages, afin d’offrir une idée générale de cette immersion profonde dans l’Inde de Mâ Anandamayî, dans celle des Bâuls au Bengale (ses frères du vent), dans la musique, les pratiques et rituels du tantrisme abordé ici avec un certain respect et sans complaisance, entre l’éveil, les pouvoirs, les moments de grâce, l’ascèse yoguique...une transmission d’émotions vécues jusqu’à la transformation de l’auteure ! »
Extraits du chapitre
‘Le rêve d’amour divin’ :
« Les rêves se font et se défont chaque nuit, comme des nuages dans le ciel de notre inconscient, sans que notre conscience s’en souvienne. Pourtant il arrive qu’un rêve particulier s’imprime si fort dans notre esprit qu’il semble appartenir à jamais à notre histoire, plus réel que la réalité elle- même.
Dans l’espace au-dessus de moi, je devine plutôt que je ne vois un personnage assis dans la posture du lotus. Sa peau est blanche et lumineuse et son crâne parfaitement lustré. Il tient sa main au-dessus de ma tête. De sa paume descendent des rayons de lumière qui pénètrent à l’intérieur de mon crâne. Une coulée d’or pur en fusion ! Par une étrange alchimie, la lumière se transforme en un miel liquide et chaud qui ruisselle au fond de mon cœur.
Cela me procure une sensation de douceur inégalée. Une exquise chaleur m’envahit et mes muscles se détendent profondément. Je goûte à une félicité que je croyais impossible en ce monde.
Tout a disparu autour de moi, je n’arrive plus à voir l’être mystérieux par qui tout est arrivé. Je suis aveuglée par une lumière de plus en plus forte. Malgré mes efforts je n’arrive plus à ouvrir mes paupières qui semblent collées. Sous l’effet d’un torrent de lumière mon cœur se gonfle de plus en plus, se dilate d’une façon inquiétante...
Va-t-il éclater ?
Je n’imaginais pas qu’il puisse s’élargir au point d’absorber l’espace tout autour. A la douceur inouïe, s’est substitué un sentiment d’amour ineffable qui remplit l’espace infini du cœur, si bien que j’ai l’impression d’embrasser le monde, d’étreindre l’univers entier.
Cet amour n’a rien à voir avec le petit pincement au cœur quand je crois être amoureuse. Il ressemblerait plutôt à l’expérience spirituelle vécue par tous les mystiques et les saints. C’est un amour incommensurable ! Un amour qui ne laisse pas de place pour autre chose, qui aspire tout dans sa lumière. Pourtant il est sans cause, sans objet, sans condition et pour cela sans limites.
Il n’y a rien d’humain dans cet amour-là !
Est-ce donc ainsi que Dieu nous aime ?
Le choc est si fort que je me réveille en sursaut, le cœur encore débordant d’amour divin. Je bouscule ma voisine en lui racontant l’étrange rêve....
....Seul Anando m’adresse un sourire complice qui me laisse penser qu’il connaît lui aussi ce que je viens de découvrir. L’ouverture de mon cœur fait étrangement écho à la quête intérieure des Bâuls qui consiste à rechercher ‘Maner Manush’, ‘l’homme qui vit caché dans le cœur’.
En étudiant leurs chants plus tard, j’ai remarqué cette distinction entre l’amour humain ordinaire (pyaré) et l’amour pur inconditionnel (prem) qui seul apporte la vraie joie. »
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L’Automne...
Tiré de ‘L’Intentionné’
L'automne, saison de transition, évoque en moi un doux équilibre entre la fin et le renouveau. Les arbres se dépouillent avec élégance, offrant au vent leurs feuilles dorées, comme pour rappeler que le lâcher-prise est une forme de sagesse. Chaque souffle frais invite à l’introspection, à un recentrage intime.
La lumière, plus douce, éclaire nos âmes d’une lueur intérieure. L’automne m'apprend à accueillir les cycles de la vie, à honorer les instants de repos, car dans chaque chute se cache une promesse de renaissance.
C’est une invitation à l’écoute silencieuse de la nature et de soi-même.
‘Intentionné’
Bien-être, Développement et Spiritualité – (Actualités du 8 Octobre 2024)
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‘Retour vers la conscience’
Un livre proposé par Jean Boutin
« Un inconnu m’a écrit un jour en ‘lançant une bouteille à la mer... » C’était en Juin 2024 :
Vous trouverez ci-joint mon livre « RETOUR VERS LA CONSCIENCE ».
Comme une bouteille à la mer, je le lance. Voyez si celui-ci vous intéresse. ½ heure de lecture et… 10 ans d’exploration. Amitiés en Yoga
Jean Boutin - 9 av des Camélias, 64290 Gan - boutinjean@sfr.fr
« Eh bien, lançons la bouteille qui contient, je dois dire, de bien profonds concepts ‘à déguster’, sans modération, pour trouver un éditeur :
Extraits du livre
‘Retour vers la Conscience’
Bonjour, amis lecteurs.
Par cet ouvrage, l’auteur vous présente le fruit d’une quarantaine d’années de recherche dans le sillage du Yoga.
Suivant l’approche de professeurs, écoles, stages, conférences, lectures, merci à tous et à toutes les personnes rencontrées qui m’ont transmis un mot, un conseil, un avis, donné une direction, une adresse, un titre de livre. Merci à Anny mon épouse, pour sa patience. Merci à mon ami Yves Coup pour son aide au contrôle de mon texte et à sa mise en pages.
A chaque lecteur d’en extraire ce qui correspond à sa recherche personnelle, suivant ses acquis, sa connaissance et l’orientation souhaité.
Bonne lecture.
Pourquoi l’Homme va si mal ?
Pourquoi toutes ces guerres, ces désaccords à tous les niveaux, sur tous les sujets, à tout instant. Cette dégradation tout azimut, en mer, dans l’air, dans la terre et la nature, dans la déstabilisation de la santé, dans les esprits et les relations.
L’Homme, au départ de sa création, était d’ordre Divin, baignait dans une félicité absolue, était une Conscience absolue, une clarté totale, il ne se trompait pas, il était parfaitement heureux.
Pour son malheur, oubliant cette splendeur du Paradis, l’Homme a un jour décidé de penser par lui-même. Là, il s’est trompé, toujours habité par la flamboyance initiale mais, mettant en route son Ego, sa connaissance, avec un petit ‘c’, devenant par la suite, maître de son mental.
Le Créateur a dû lui dire : « Fais comme tu veux, je te donne la vie et l’énergie, à toi de gérer. Ton retour dans ma plénitude, sera déterminé par tes qualités d’esprit progressivement nettoyées et retrouvées ».
L’Homme entrainé par son désir immédiat, sûr de lui, s’est mis en route subissant les contraintes inhérentes à sa bêtise.
A partir de là, pour l’Homme, la création va fonctionner sur trois modes:
Mode 1: Pureté lumineuse, vibration initiale du Créateur, d’Amour absolu, de lumière absolue, énergie flamboyante, d’un équilibre total jusqu’au centre de l’infiniment petit de la cellule, de santé, d’intelligence, de connaissance, d’harmonie, de clairvoyance, d’attachement total au bonheur de vivre. (Selon Mère et Satprem, cet état est « une immobilité éternelle, une immensité infinie de lumière absolue »)
L’Homme, initialement fonctionnait sur ce mode et a toujours en lui à sa disposition, cet état de vibration incommensurable du Créateur.
Mode 2 : Né du désir, création de l’Ego. Le désir enchaîne à l’action : énergie, mouvement, passion, attachement. L’Homme est alors en constante recherche du plaisir nouveau, ravivant ceux du passé, cela en pensée de seconde en seconde sans interruption, sur tous les sujets, l’enchainement dans la souffrance de l’insatisfaction continuelle.
Il est obligé d’agir continument, avec une conscience agitée et incertaine, avec aussi une tendance aux excès de volontarisme, d’imagination, de manque de stabilité (très visible dans la colère) de dynamisme, de force active, stimulante, de concrétisation, de courage au combat, d’énergie pour avancer, d’ardeur à démarrer, à s’engager dans une action, de s’enthousiasmer, de stimuler ses activités et ses sens. Elle est base de tout effort et combativité, initiant le changement, c’est la force avec laquelle les obstacles sont surmontés.
Le désir est devenu immédiat, impératif, irrépressible.
C’est le « J’aime ». Subissant automatiquement son contraire, l’aversion, le « Je n’aime pas ». « J’aime/Je n’aime pas »; ces deux données sont comme positionnées sur les deux faces d’une même médaille, quand l’une s’exprime l’autre s’estompe, nous passons de l’une à l’autre d’une façon fulgurante et incessante, la rapidité des pensées fait que l’Homme ne s’en rend pas compte et subit cette dispersion de l’Ego, emporté dans un tourbillon infernal et… l’énergie, parfaitement neutre agit, soit dans l’un, soit dans l’autre.
C’est… comme on veut.
Mode 3: Nées de l’ignorance sont égarement : obscurité, aversion, paresse, indécision, impureté, enchainées à la négligence, ou fonctionnent les automatismes, les habitudes répétitives en mémoire qui nous conditionnent, conscientes ou inconscientes, puissantes ou ténues, d’innombrables actions quotidiennes sont gérées automatiquement, pas toujours d’une façon consciente, ni vraiment contrôlées, nous entrainant parfois dans des actions imprévisibles qui peuvent nous paraître bien surprenantes.
Dans cette ambiance apparaissent aussi : l’inertie, la torpeur, l’abattement, le découragement, le doute, l’inquiétude, une certaine lourdeur avec l’envie de ne pas bouger, de se laisser aller. Il y a là, un manque de recul et de lucidité, de clarté, un manque de finesse, sa puissance d’inertie freine notre désir d’évolution dans les actions souhaitées.
Force passive qui obstrue, qui nous entraine vers le manque d’intérêt, de somnolence, l’indifférence, le pessimisme, conscience confuse. Mais c’est aussi calmant, nous permet de dormir, de récupérer, de nous tranquilliser, tout ceci associé à la sensibilité et attitude réceptive.
Donc, refusant le mode merveilleux initial, l’Homme va se perdre dans le flot de ses pensées, désirs, etc...
Perdant sa relation idéale avec la nature, avec les animaux, et la vraie relation humaine. Installé par lui-même, l’Homme subit ce mode.
(A suivre...)

ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म
Nouvelles

Tu sais : La conscience dort dans la pierre,
Rêve dans la plante,
S’éveille dans l’animal,
Et prend conscience d’elle-même dans l’homme.
Dis donc...T’as piqué ça où ? A qui ?
Ben...A Pythagore et au ‘Mot d’Isabelle’ dans les Nouveaux Mondes
Et t’as bonne conscience ???
Jacques VIGNE : toujours en pleine activité pour sa ‘Tournée fin 2024-2025’ en Europe, Asie, en ‘présentiel’. Il est reparti en Inde pour quelques mois, afin d’enseigner la méditation et d’y faire un 2ème petit pèlerinage après 4 ans qu’il n’y était pas retourné…Il vient de voyager en Guadeloupe, Italie, La Réunion, Belgique, Allemagne…Et le revoilà en Inde, Ladakh, Sources du Gange, Maharashtra Madhya Pradesh, Sikkim, Kerala, Mont Kailash, sans oublier le Liban avec son éditeur Lwiis SALIBA. Il est comme le furet « Il est passé par ici, il repassera par là… » Et il soutient ainsi son ami éditeur à Beyrouth au milieu des bombes...
De partout où il se trouve, il continue à animer ses visio-conférences Zoom, dont vous avez tous les détails dans ses programmes sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org . En récapitulation nous y trouvons : ses ‘week-ends’ de méditations guidées sur Zoom, son ‘duo littéraire’ avec son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses traductions en français des interviews de Tenzin Palmo depuis l’Himalaya et ses contacts en direct de l’Inde avec Pushparaj PANDEY à Kankhal où se trouve le samadhi de Mâ Anandamayî et où vécut longtemps Swami Vijayânanda, puis ses interventions des dimanches sur Instagram.
Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne
Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130
ID de réunion : 305 078 2130
La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable
Voir le programme détaillé sur ses deux sites
Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : vigne.liste@gmail.com

3 livres sur L'Inde : sur Mâ Anandamayf, Swami Vijayänanda et Jacques Vigne
Par Geneviève Koevoets (Mahäjyoti) :
Voyage Intérieur aux sources de la joie (souvenirs de l’Inde) (Récits, voyages, humour, et poèmes) Préface de Jacques Vigne – Editions du Petit Véhicule - Nantes (2015)
‘Du cinéma… à la Spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome) Préface de Jacques Vigne – Editions du Petit Véhicule – Nantes (Mars 2022) editions.petit.vehicule@gmail.com - 02 40 52 14 94
‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’ (Clin d’œil sur sa vie, ses motivations, son enseignement…témoignages et bibliographie)
Préface de Marc de Smedt – Editions Ovadia (Nice) (Novembre2022) http://www.leseditionsovadia.com/collections/824-jacques-vigne.html - Cliquer sur "commander" pour accéder à :
Marc de Smedt qui est l’éditeur de Jacques Vigne depuis 30 ans a fait la préface de ce dernier livre, lequel est sorti milieu Novembre 2023 aux EDITIONS OVADIA de Nice (sciences humaines, sociales et techniques, philosophie, littérature, arts, témoignages…et humour aussi). 276 pages, 104 illustrations couleur inédites, 24€ + frais de port).
:- :- :-
Pour continuer avec les ‘LIENS’, rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Tous deux avaient travaillé ensemble à Rome dans la postsynchronisation de films il y a quelques années. En voici le lien :
https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl
:- :- :-
Signalement d’une relique !!!
LIEN pdf du livre de Swami Vijayânanda ‘Sur la trace des yogis’ (2008)
Voici le lien pdf de ce livre que Jacques Vigne a retrouvé sur une clé, version française. A garder précieusement. Il a fait une reconnaissance optique,
https://drive.google.com/file/d/1xrQwrTgKcUdUoT4vJ03A_TuwMXPB7Cjp/view?usp=sha re_link
Nous connaissions Joëlle MAUREL depuis longtemps dans le JAY MA, et sommes heureux de présenter ses nouvelles prestations du cœur. Ce livre est un bijou... ! :

Joëlle Maurel.
Joëlle Maurel nous écrit : « Merci Geneviève de toutes ces belles choses à lire dans le JAY MA. Je continue ma mission, tout comme vous, en essayant de faire du bien autour de moi. J’ai encore 6 cours de Yoga/Qi Gong et méditation (135 élèves), des stages, quelques patients en psy et je viens de sortir un livre. Je vous envoie les photos si jamais vous souhaitez partager cette nouvelle ».
PS : C’est drôle que vous parliez du bonheur dans le dernier N°154, car je viens d’écrire deux petites méditations sur le bonheur. Je vous mets les liens pour le cas où vous désireriez les écouter ou les faire partager à vos lecteurs abonnés :
Pause méditative, la bulle du bonheur : https://www.youtube.com/watch?v=VIslqg8s-84
Bulle de sagesse - le bonheur : https://www.youtube.com/watch?v=gbVqqPWjWbc Bonne écoute et belle pratique à toutes et tous : Joëlle
‘Par une nuit obscure’-
(De Théhéran à...)
De Soussan Azarine
Un ouvrage publié chez L’Harmattan - Préface de Françoise Davoine
« Jacques Vigne et Michèle Cocchi connaissent Soussan. Voici ce que Michèle nous écrit à son propos » :
Effectivement, j’ai rencontré Soussan lors d’un des premiers voyages en Inde de Jacques Vigne. Nous étions même allées ensemble en voiture à une retraite de Jacques au Centre Védantique Ramakrishna de Gretz en Île de France. Elle avait été particulièrement touchée par Mâ et Vijayânanda à l’ashram de Kankhal en Inde… et elle se sentait sous la protection de Mâ
🕉…Etant iranienne, elle se souvient lorsque Jacques parlait du soufisme. Soussan a vécu d’énormes traumatismes très personnels dernièrement.
C’est alors qu’elle a pensé à moi et qu’elle a repris contact. Son livre est un témoignage.
Elle peut avoir une approche d’un vécu de Mâ sous les yeux du soufisme… En ce sens si Soussan souhaite écrire un article pour les lecteurs du Jay Ma…Personnellement j’ai l’impression que cela pourrait être un témoignage et une ouverture ! Michèle.
Extrait de la couverture de son livre :
« Soussan Azarine nous offre un témoignage, depuis sa naissance au pays des merveilles de l’Iran séculaire, du combat qu’elle ne cessa de livrer contre la violence des rapports familiaux et sociaux, transmise à travers les générations.
L’analyse qu’elle nous livre est exceptionnelle, car elle ne cesse d’observer sur elle-même les impacts des séismes de l’histoire, à son échelle d’enfant, d’étudiante et de mère. Jamais elle ne cède à la complaisance victimaire mais au contraire elle plonge à chaque épreuve "au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau", comme dit le vers de Baudelaire. »
(Françoise Davoine)
À propos de l'auteure : D’origine iranienne, Soussan Azarine a fait dans un premier temps des études d’histoire et de germanistique, puis de psychanalyse. Elle plonge dans ce récit au plus profond des épreuves exceptionnelles de son parcours. Parution le 30 novembre 2023 - 158 pages - 17 €
Voyage de
Swami Gurusharanânanda
en France
Swami Gurusharan sera en France du 26 mai au 9 juin 2025, il sera à Montpellier du 26 mai au 2 juin, et dans un ashram près de Châtellerault. Il animera un week-end de pratique à Montpellier le 1er et 2 juin, et un autre le week-end de la Pentecôte (7 au 9 juin) à Châtellerault.
Swamiji avait 6 ans lorsque Mâ Anandamayî a quitté son corps, mais il a été éduqué dans ses ashrams depuis l’âge de 10 ans.
Titulaire d’une maîtrise de mathématiques et d’un doctorat de Philosophie des Upanishads, il a fondé en 2015 Ma Sharanam Ashram, ou des enfants et adolescents reçoivent l’éducation traditionnelle donnée dans les ashrams depuis 3000 ans, tout en suivant un cursus scolaire qui en a amené plusieurs jusqu’à un niveau de maîtrise.
Il passe également beaucoup de temps sur une compilation qui se veut exhaustive de tout ce qui existe comme ‘écrit’ ou ‘enregistrement’ de ce que Mâ enseignait dans ses sessions de questions-réponses, Le résultat actuel est un livre « Amritvani » en Hindi et en Anglais. Marie-France Martin, qui passe 6 mois par an dans son ashram, le traduit actuellement en Français.
Swamiji a une bonne pratique de l’enseignement aux Occidentaux. Peu connu en France, il l’est davantage en Allemagne, en Autriche et aux USA. Aux Occidentaux, il enseigne souvent une pratique de l’unité à partir d’une concentration successive sur chacun des cinq éléments, terre, eau, feu, air et espace, avec leur correspondance dans les chakras, ainsi que des pratiques permettant de se reconnecter au divin aux moments clés de la journée. Aux indiens, il va davantage parler de Mâ Anandamayî, de son enseignement, de la pratique de la récitation de mantras.
Si vous êtes intéressé par ces week-ends, vous pouvez joindre
pour Montpellier Marie- France Martin,
mail marie_france_m@mailo.com
et pour Châtellerault
Claire Renard, mail clairenard@hotmail.fr .
Un poème à SHIVA
de Jacques VIGNE
Tiré de son œuvre ‘Ce que le vent disait aux rochers’
Je suis Shiva, le Roi de la danse,
Je suis Shiva, le Seigneur du Rythme.
J'ai créé les mondes par jeu,
et c'est en dansant que je les détruis...etc...
‘L’Association Les ENFANTS de RAM’
lesenfantsderam@gmail.com prépare actuellement une tournée en France avec 3 jeunes du ‘Sri Aurobindo Yoga Mandir’ au Népal.
Ils donneront, entre autres activités, un concert-spectacle chant, musique et danse. Un des morceaux sera ce poème de Jacques Vigne, accompagné de la flûte bansuri, jouée par Tara, et des tablas, joués par Veda. Mudita dansera.
Sri Aurobindo Yoga Mandir – Abel Millot -
Les Enfants de Ram - 20 Rue des Acacias - 91430 Igny-
www.saym.org
www.saym.org/infolettres/ lesenfantsderam@gmail.com
06 99 82 95 25
De William Néria
(Un auteur dont nous avons déjà hébergé de fort jolis textes !) Il nous envoie sa feuille de route :
Je donne à Toulon une conférence sur le Père Henri Le Saux (moine chrétien et hindou) avec Agnès Gros, théologienne, à Toulon le 28 novembre à 18h30.
Je donne une visioconférence le 15 décembre de 16h à 18h sur "L'expérience de la Kundalini".
Le lien : https://www.solarscentre.com/kundalini.html
Et enfin, pour ceux qu’un séminaire en ligne sur le "mythe de la caverne" intéresse :
Le lien : https://www.solarscentre.com/mythe-de-la-caverne---description.html Belles journées à tous les lecteurs du JAY MA...William
LIENS
(En soutien par Jacques VIGNE) :
Voici un lien : https://yogamission.uk/donate/ Au cas où des personnes souhaiteraient faire un don pour l'école de brahmacharini créée par DIVYA PRABA à Bénarès, à savoir que des enfants apprennent le sanskrit et les textes anciens du Vedanta. C'est rassurant pour l'avenir de ce dernier, dont "on ne parle pas assez"...
Jacques Vigne connaît personnellement depuis au moins dix ans deux Françaises qui font aussi un très beau travail pour les enfants pauvres de Bodhgaya. Il a visité ces deux écoles avec tout son groupe pour celle de Jeanne Péré, et avec une partie pour celle de Dominique Valli, lors de son passage à Bodhgaya le 28 octobre.
- Ecole de Jeanne Péré, qui existe depuis une vingtaine d’année, avec 150 élèves environ et que Jacques soutient personnellement depuis dix ans.
https://www.mummy-jee.org/ Les donations passent maintenant par une association française Pengalalayam, qui signifie « Le temple des femmes ». Brigitte TALPAIN brigitte.talpain@gmail.com et https://pengalalayam.com/contact-us/
• Citons aussi l’école Shanti India de Dominique Valli, qui est plus récente mais qui s’est beaucoup développée.
Elle a pu faire construire avec son équipe un bâtiment pour stabiliser l’institution, avec 842 élèves aujourd’hui qui y bénéficient d’une éducation gratuite. L’aide pour elle est, on peut dire urgente, car l’ONG luxembourgeoise qui la soutenait vient de fermer ses portes, et abandonne donc depuis septembre une série de projets dans le monde, dont le soutien de salaires des professeurs pour cette école Shanti India à Bodhgaya.
Dominique Valli est depuis au moins 20 ans disciple de Mingyur Rinpoché. On pourra suivre les deux liens ci-dessous :
News Letter
Les abonnements à la brochure ‘JAY MA’ sont désormais gratuits
Libre à vous de faire un don pour les ahsrams de Mâ Anandamayi.
Fini le JAY MA au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire.
Les lecteurs fervents de cette brochure seront libres, ou non, de faire un don pour les ashrams de Mâ Anandamayî. Comment ?
Voici la nouvelle façon de procéder :
"On peut envoyer ses dons pour les ashrams de Mâ, de préférence par chèque libellé au nom de
l'Association caritative Humanitaire Himalaya -
32 rue Cavendish, 75019 Paris.
Sur l'enveloppe rajouter c/o Adriana Ardelean, qui est la présidente de l'association.
Si vous préférez par virement, demandez l'IBAN de l'association à Adriana par mail (adriana290700@gmail.com).
L'association conservera bien entendu les reçus des différents ashrams et la déduction fiscale pourra être appliquée."
Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA pourront prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment auprès de Geneviève (Mahâjyoti) (voir ci-dessous) …Les numéros arriérés pourront également être consultés sur ce site de Mâ Anandamayî : http://www.anandamayi.org/ashram/french/frdocs1.htm
Historique de l’envoi des « Jay Mâ »
Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Ce N° est à votre disposition. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ ! Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du JAY MA. Ils sont priés de s’inscrire auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition ‘trimestrielle’, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous inscrivant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir la brochure…sinon, elle ne vous parviendrait pas ! Et…identifiez-vous bien…
Cette brochure fut créée il y a donc 39 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ Anandamayî, avec les Swamis, les lectures, retraites, voyages, témoignages dédiés à l’activité dans les ashrams de Mâ, au souvenir de notre vieux Maître disparu Swami Vijayânanda, aux visiteurs occidentaux, aux voyages de groupes en Inde, aux pensées poétiques sur Mâ, aux déplacements de certaines personnalités qui choisissent de divulguer la sagesse et la spiritualité de ce pays lors de séminaires à travers le monde, aux traductions des plus belles pensées de Mâ, et pour Mâ…et aussi à vos témoignages vécus, si appréciés de nos abonnés ! Tout ceci à travers la composition qu’en fait Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) depuis bientôt 15 ans (2009), prenant ainsi la succession d’Atmananda, de Danièle Perez et de Jacques Vigne lui-même, qui en assure désormais la supervision (et dont vous trouverez les programmes sur son ‘site historique’ : www.jacquesvigne.com et sur le nouveau : www.jacquesvigne.org).
Le succès remporté par l’envoi de notre petite brochure « Jay Mâ » par voie électronique, a remplacé l’envoi postal sur ‘papier’ qui venait de l’Inde avec tant de difficultés et Jacques Vigne a ainsi confié à son assistante bénévole (Geneviève-Mahâjyoti) le soin de vous la composer, de la formater et de vous l’expédier chaque trimestre par email. C’est un gros travail de recherches minutieuses, de création, de choix des textes, de corrections, de mise en pages, mais aussi une ‘tâche sacrée’.
Tous ceux qui sont déjà abonnés, le resteront automatiquement et pourront faire un ‘don’… Tous les nouveaux qui voudront s’abonner (ou les anciens se réabonner) devront envoyer (ou confirmer) leur adresse EMAIL à Geneviève (Mahâjyoti), afin que notre cher « Jay Mâ » puisse leur parvenir rapidement ! Vous n’aurez plus qu’à le lire, ou à l’imprimer (comme le font certains) pour vous en faire une jolie collection sur papier…Vous aurez également les différentes photos de Mâ en couverture dans vos ordinateurs, puisque la brochure sera illustrée des mêmes photos que celles des exemplaires qui étaient envoyés, sur papier, depuis l’Inde.
Table des matières
Phrase de Mâ Anandamayî - cadeau/souvenir... (Par Caroline Abitbol)
Mère Se Révèle (Extrait de ce livre de Bhaiji sur la vie de Mâ Anandamayî)
Navaratri d’Automne-Les Déesses de l’Inde – (Extraits)
Couples spirituels (Par Joseph Campbell)
Amritvani - Paroles immortelles de Mâ Anandamayî (Par Marie-France Martin)
L’Absence (Par Jacqueline Bolsée-Pleyers)
La mort est lumière... (Du physicien Régis Dutheil)
S’aimer enfin... (Par Christophe Fauré)
Aquarelle ‘Le bateau de mon père’ Le Belem (Par Véronique Gravouille)
Texte écrit par ‘La Mère’
Présences subtiles (Par Christian Bobin)
Livre ‘Sur la voie de la Déesse’ (Initiation au véritable tantrisme du Bengale - Par Aurore Gauer)
L‘Automne (Tiré de ‘L’intentionné’)
Livre ‘Retour vers la conscience’ (Œuvre originale proposée par Jean Boutin)
Nouvelles et Annonces (+ livres et infos : ‘Méditations guidées pour le corps et l’esprit’ par Joëlle Maurel avec ‘liens’ pour l’écoute - ‘Par une nuit obscure - De Théhéran à...’ par Soussan Azarine – Voyage en France de Swami Gurusharanananda - Poème à Shiva de Jacques Vigne pour l’Association ‘Les Enfants de Ram’ – Infos de William Néria –Liens pour donation à l’école de Divya Praba à Bénarès, pour l’école de Jeanne Péré et pour celle de Dominique Valli à Bodhgaya.
Renouvellement du JAY MA :
(Désormais gratuit - Dons acceptés pour les ashrams de Mâ Anandamayî) Table des Matières