Extrait
chapitre
numéro
103

JayMâ-n°158

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ n°158

(Automne 2025)

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Ma Anandamayi

Chantons sous la pluie... avec les Kirtans !

Extrait du livre 'Mère se Révèle'

(aux Editions Unicité)
572 pages sur les souvenirs de Mâ Anandamayî,
première période de Matri Lila (1896-1932)
compilée par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy)- Préface de Jacques Vigne

Toute personne appelant Dieu, de n'importe quelle contrée, dans n'importe quelle langue, et de tout âge — Souvenez-vous en, leurs cris atteignent ce cœur, comme les vagues de l'océan se brisant sur le rivage.
Śrī Śrī Mā Ānandamayi

(‘Ce Corps’… expression qu’utilisait Mâ pour se désigner elle-même...)

Gour et Nitai dans le Kīrtan

Plus tard, le fils de Jaishankar Sen, Sarada, demanda à ce corps : « Qu’avez-Vous vu pendant le kīrtan ? Comment en êtes-Vous venue à cet état ? » Ce Corps était encore dans un état supranormal. Des larmes coulaient continuellement sur Ses joues, et on avait beau essuyer, rien n’y faisait.
Elle répondit : « Au début du kīrtan cette nuit-là, lorsqu’ils ont chanté : “Venez, oh ! Gour, Nitai”, j’ai vu Gour1 et Nitai2 comme deux jeunes garçons au milieu des chanteurs ».

1 Avatāra (incarnation) du Seigneur Krishna qui apparut au Bengale vers 1494 et fut connu sous le nom de Śrī Krishna Chaitanya.
2 Compagnon constant de Gour - Śrī Nityananda Goswami.

Lorsqu’on Lui demanda d’où ils étaient apparus, ce Corps a répondit : « D’ici », en se montrant Elle-même.

Il n’y avait aucune envie d’en dire beaucoup plus à Sarada à ce moment-là, car même alors, l’expression extérieure de l’humeur intérieure était présente dans Son comportement. Lorsque la Krishna-līlā3 fut raconté sous la forme d’un chant, ce Corps ne cessa de courir de droite à gauche comme un petit enfant.

3 Récits des jeux divins de Krishna, notamment lorsqu’il était enfant.

Assise à l’extérieur, alors que Ses mains et Ses pieds commençaient à se refroidir, un sentiment étrange L’envahit, et Elle eut l’impression d’être présente sur le lieu du kīrtan, inséparablement unie à tous les autres dans un bhāv très profond. Le kheyāl pour expliquer la nature de cette humeur divine ne vint pas, et d’ailleurs, où sont les mots pour exprimer un tel état ?

La deuxième fois, lorsque le kīrtan commença, le sentiment d’identification de ce Corps avec le monde extérieur revint, et il y eut le sentiment de ne faire qu’un avec les personnes rassemblées à cet endroit, et pourtant en même temps distinct d’elles. Au début, je n’avais aucune envie intérieure de Me voiler, malgré la présence d’autres personnes, car il n’y avait aucun sentiment de séparation4.

4 À cette époque, il était inouï qu’une jeune femme mariée de la caste la plus élevée ne soit pas voilée en public.

Peu à peu, cependant, Je Me voilai et Me couvris correctement. Pendant les trois ou quatre jours qui suivirent, le sentiment instable d’être dans une stupeur enivrante demeura en Moi. Même en parlant, Mon état de joie immense ne pouvait être dissimulé.

Un autre jour, il y eut un kīrtan dans la maison de māmimā (tante). Bholānāth avait secrètement chargé une femme de garder un œil sur ce Corps. Comme à l’accoutumée, ce Corps était assis dans la pièce à une distance considérable du lieu du kīrtan, quand tout à coup, Elle éprouva la sensation d’un courant électrique surgissant de l’intérieur qui mit naturellement Son Corps dans une posture yoguique. Aussi longtemps que le kīrtan se poursuivit, ce Corps resta immobile dans cette posture. Plus tard, quelqu’un La secoua, mais même cela n’eut aucun effet pour La réveiller. Au bout d’un certain temps, Elle se leva très lentement, encore engourdie mais rayonnante de joie.

Peu après, ce corps se rendit chez un voisin pour écouter le kīrtan de Gagan Sādhu et, lorsqu’Elle se mit à sentir l’ivresse divine L’envahir, Elle parvint à rentrer précipitamment chez Elle.
Plus tôt aussi, Elle avait remarqué que, pendant le temps du kīrtan près de la plante tulsī, dès que le nām kīrtan parvenait à Ses oreilles, Son corps était submergé par une vague de joie intense, malgré Ses efforts pour la maîtriser.

Un jour, il y eut un kīrtan dans un endroit éloigné, et ce Corps tenait dans ses bras la fille de Madhu babu. Elle était sur le point de tomber avec l’enfant lorsque Bholānāth La rattrapa. Vous pouvez vous demander comment une telle chose put se produire. Vous voyez, ce Corps se mit une fois de plus à être emporté dans le bhāv, et Ses bras ont relâché leur prise sur l’enfant.
C’est après avoir entendu le kīrtan de Gagan Sādhu que l’humeur divine commença à se manifester de plus en plus — chaque jour sous une forme différente.

Auparavant, lorsque les garçons scandaient le nom de Hari, ce Corps leur disait parfois : « Veillez à ne pas entrer en transe ». Mais Elle n’avait encore jamais entendu dire qu’un tel événement était arrivé à quelqu’un, ou vu quelqu’un dans cet état.

Les habitants d’Astagram étaient enthousiasmés par le kīrtan. Lorsque les voisins parlaient entre eux d’un ton moqueur pour L’avoir vue divinement envoûtée, ce Corps se sentait amusé — ce n’était en effet qu’un jeu. Ils ne savaient ni ne comprenaient rien, et c’est pourquoi ils comméraient à Son sujet.

Lorsque les états d’absorption mystique susmentionnés commencèrent à se manifester pendant le kīrtan, on fit savoir à Bidyākūt que ce Corps souffrait d’hystérie. Ses parents trouvèrent les médicaments adéquats et envoyèrent l’information, mais Bholānāth répondit en disant : « Il n’y a pas d’hystérie, Elle va bien ».

Apparition d’une lumière à l’audition du Bhāgavat.

Un jour, Sarada dit à l’épouse de Kshetra babu : « Si vous voulez entendre le Bhāgavat5, finissez vos repas tôt et venez dans notre chambre ; je vais lire le Bhāgavat aujourd’hui ».

5 Une ancienne Écriture populaire hindoue — l’un des Puranas traitant de la vie et du « jeu » divin de Śrī Krishna et d’autres incarnations et épisodes mythologiques.

C’était la première fois que ce Corps entendait un peu du Bhāgavat. Nous étions assis là à l’écouter lorsque des sensations d’émotion surnaturelle semblables à des éclairs commencèrent à traverser ce Corps, et une lumière semblable à celle d’une ampoule électrique jaillit d’Elle d’une manière particulière. Les mains et les pieds devinrent froids, le corps s’engourdit et un état anormal s’installa en Elle.
En tirant sur Mon voile, Je dis : « Je m’en vais ». Je me levai et, en M’accrochant au pilier et au grillage extérieur, Je réussis à tituber jusqu’à Ma chambre et à M’allonger tranquillement. Un peu plus tard, les éclairs se calmèrent quelque peu, mais l’engourdissement et la somnolence persistèrent un certain temps. Chaque fois que ce genre d’état se manifestait, il mettait beaucoup de temps à disparaître.

Après cela, un autre jour, Sarada discutait du sujet des saints. Je ne pouvais pas entendre toutes ses paroles, mais il y avait quand même un changement dans le Corps. Il restait toujours un sentiment de relâchement et de somnolence. Sarada avait l’habitude d’observer de très près l’état de ce Corps. Un jour, Je lui demandai : « Peux-tu Me dire pourquoi de telles choses M’arrivent ? ». Il me répondit :

« Comme Vous ne faites rien volontairement, tout ce qui se produit en entendant le Nom de Dieu ou des paroles à Sa louange doit être bon. Vous devez rester dans l’état mystique qui Vous vient naturellement ».

Āsanas spontanées lors de la récitation du nom de Hari

Souvent, après avoir observé le silence pendant un certain temps, le chant de « haribol » sortait spontanément de Ma bouche, et immédiatement une sensation mystérieuse M’envahissait. Les poils de Ma peau se hérissaient. Peu à peu, le Corps se raidissait, comme une bûche de bois, et toutes les sensations physiques extérieures disparaissaient complètement. On voyait alors que tout se dissolvait dans un état de vide. Juste au moment où ce Corps ressentait une envie de Harinām, ces manifestations se mettaient à apparaître6.

6 Veuillez consulter la section intitulée « Les sept étapes du Kīrtan » au chapitre 6 pour une meilleure compréhension de ce sujet.

Un jour, il y eut le kheyāl de chanter le nom de Hari en étant assis dans le noir, la nuit, les yeux fermés. Ce corps se mit à chanter, bien qu’Elle n’ait jamais vu personne faire cela.
Après deux ou trois jours à chanter le nom de Hari de cette façon pendant un certain temps, où qu’Elle regarde, il n’y avait que le ciel et les étoiles. En demandant à une personne bien informée, Bholānāth découvrit que c’étaient les signes d’un yogi et qu’ils étaient de très bon augure.

Un soir, après le dîner, je dis à Bholānāth : « Je désire M’asseoir pendant un certain temps. Toi, vas te coucher ». Assise sur le lit, chantant Harinām, Je Me rendis compte au bout d’un moment que

« haribol » sortait automatiquement de l’intérieur de Moi-même en accord avec Ma respiration, alors que simultanément Ma bouche continuait à chanter à l’extérieur.
Plus tard encore, Ma langue et Ma bouche cessèrent de fonctionner et Harinām se poursuivit à l’unisson avec Ma respiration. Très vite, les signes de changements physiques se mirent à apparaître, et automatiquement Mes jambes se replièrent pour former une āsana. J’appris plus tard qu’il s’agissait de siddhāsana.

Puis Mon corps commença à se balancer et, ce faisant, il tournait en rond tout en restant dans l’āsana, immergé dans une joie sublime comme s’Il débordait de Shakti (pouvoir divin). J’avais l’impression que Harinām exsudait de tout Mon corps. Alors que je me mouvais de cette manière, une de Mes mains tomba accidentellement sur le corps de Bholānāth. Pensant qu’il s’agissait d’un voleur, il s’alarma et attrapa fermement le bras. Réalisant qu’il appartenait à Ce corps, il le relâcha aussitôt. Il dit que la main lui avait paru lourde et grande. Les activités yoguiques intenses peuvent avoir de tels effets sur le corps de toute personne.

Une autre nuit, à Astagram, ce Corps dit à Bholānāth : « Toi, tu vas te coucher ; laisse-Moi m’asseoir en récitant le nām7 ».

7 La psalmodie ou le chant des Noms de Dieu.

Assise dans une posture commune, Je me mis à chanter le nām à mi- voix, et lentement les poils de Ma peau se dressèrent. Mes jambes se replièrent automatiquement dans la position d’une padmāsana, tandis que le nām continuait de sortir de Ma bouche ainsi qu’avec Mon souffle. Je constatai avant peu que le corps se balançait énergiquement de droite à gauche, puis tournait tout en restant assis dans la padmāsana, comme une roue qui continue à tourner sur son propre axe après avoir été mise en mouvement.
À ces moments-là, il n’y avait aucune conscience du corps, mais un sentiment de toute-puissance, d’infinitude et de joie extatique. Soudain, Je me rendis compte qu’il était tard dans la nuit et que Je n’avais pas dormi du tout. Immédiatement, tous les kriyās ralentirent progressivement et s’arrêtèrent, tout comme un ventilateur électrique commence à ralentir lorsqu’on l’éteint. Je M’allongeai.

(A suivre…)

Voici le LIEN du livre ‘Paroles de classées par thèmes’ qui a ouvert nos ‘JAY MA’ précédemment, pendant des années : (Editions Unicité) – Préface de Jacques Vigne :
http://www.editions-unicite.fr/auteurs/ANANDAMAYI-Ma/paroles-de-ma- anandamayi/index.php
Et le LIEN du livre actuel ‘Mère se révèle’ (Editions Unicité) compilé par Bhaiji : http://www.editions-unicite.fr/auteurs/BHAIJI/mere-se-revele/index.php Vous pourrez ainsi les commander directement à l’éditeur.

« Ce qui compte avant tout est le mobile profond de notre action et non l'étiquette superficielle de croyant ou athée. Si le mobile profond de nos actes est de comprendre et d'atteindre les valeurs éternelles : l'essence des choses, la nature de notre personnalité ... notre attitude peut être dite "divine". »
Swami Vijayânanda Maharaj

(Ce court texte fut envoyé par Caroline Abitbol pour se retrouver le jeudi 15 mai afin de fêter ensemble l'anniversaire lunaire de la naissance de Mâ Anandamayî en même temps qu’il est fêté à Kankhal, en Inde et dans tous les ashrams de Mâ, et pour cela se recueillir en silence au samadhi de Swami Vijayânanda au cimetière du Père Lachaise, à Paris).

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Mise à la porte de l’évolution !

Par Jacqueline Bolsée-Pleyers

« Le chemin juste pour chacun dépend de sa prédilection personnelle fondée sur le caractère spécifique de ses aptitudes intérieures. »

Mâ Anandamayî

Jadis l’être, dit humain, en son univers on ne peut plus naturel, univers brut, marchait à quatre pattes. Le Grand Mystère redresse petit à petit cette ‘carcasse’ primitive, redresse aussi l’aura invisible, entraîne avec Lui pure conscience, âme et esprit. Il ne limite pas l’élan de l’existence à l’anatomie. Concernant la psychologie… ouvrons une parenthèse :

(Au Moyen Age, un maître guérisseur s’est aperçu que l’être humain n’était pas qu’un bout de viande coupé en menus morceaux appelés organes. Ce steak haché est pourvu d’un léger plus… Point de fantaisie ici, aujourd’hui encore certains l’ignorent. Notre guérisseur précurseur se nomme : Paracelse. Il déclara un jour :

« Le médecin devrait parler de ce qui est invisible. Ce qui est visible doit faire partie de ses connaissances, et il devrait identifier la maladie exactement comme tout un chacun peut, bien que n’étant pas médecin, reconnaître un mal à partir des symptômes. Mais ce n’est pas ce qui fait de lui un médecin, loin de là. Il devient médecin seulement quand il connaît également ce qui n’a pas de nom, ce qui demeure invisible et immatériel et pourtant a des effets ».)

Ne ressentir ne serait-ce qu’un léger déclic psychologique, ne comprendre ne serait- ce qu’un soupçon de philosophie, plaît au créateur de l’univers. L’homme peut alors, et seulement alors, évoluer vers la Lumière, dharma de la création : L’Amour de la Sagesse. Sans cela, il vit le nez dans les pâquerettes, se bloque à l’âge de la quadrupédie, âge de la marche à quatre pattes.

Sans connaissance de soi l’être peut rester coincé dans des attitudes primaires, des états psychologiques et des certitudes infantiles.

« Des moines, dit un père spirituel, après avoir fait un stage dans le domaine des sciences humaines, stage d’étude de soi, ont tous quitté leur monastère… » Offusqué, ce père lançait des propos contraires au bon sens, le sens logique de la maturité spirituelle !?

Je pris rapidement rendez-vous avec lui, frappai, entrai, m’assis et dis : « Père, Spinoza… » Aussi sec, il me coupa la parole. PAF ?! Plongea le visage dans les mains en gémissant : « Je vous en supplie pas de philosophie ».

J’étais stupéfaite ! « N’avais-je point été invitée, pensai-je ? Dois-je adapter mes dires aux siens au point d’annihiler ma propre personnalité ? Etrange intérêt en ce pamphlet… cette diatribe… Mais en quel lieu suis-je » ?

Il m’aurait mise à la porte, avec un coup de pied où nous savons, que cela m’aurait fait le même effet. Afin qu’il ne s’évanouisse pas, ou plutôt qu’il respecte la partie postérieure de

mon être, vive comme l’éclair, je bondis sur quelques rayons de Lumière rassurante. Ainsi perchée, du haut de cette clarté, je lançai ceci :

« Père, je voulais juste énoncer la définition de la liberté donnée par Spinoza : ‘ Etre libre c’est connaître les causes profondes qui nous poussent à agir’. A partir du moment où vos moines ont compris qu’ils n’étaient pas là en toute liberté intérieure, mais, par exemple, pour faire plaisir à papa et à maman, ils ont quitté le monastère… Quoi de plus Juste ? Ils étaient enfin adultes, enfin eux-mêmes, sains et saufs en leur Vérité. Ouf ! Chantons, père, acclamons leur délivrance… leur progression…».

Pour eux, je ne me sentais plus de joie. Emportée par l’instant et songeant à cette citation de Fabrice Midal : « Le propre de l’expérience spirituelle est de créer une désorientation qui nous ouvre à une réorientation » Donc songeant à cette citation, sous les yeux étonnés du père, je m’ébrouai avec l’énergie de l’être réorienté en sa propre vérité, l’être neuf. J’esquissai quelques pas de danse exprimant la Liberté enfin acquise, tout en entonnant, concession oblige, non point le : ‘Aum’ qui libre comme l’air, file vers l’Infini, mais quatre syllabes maîtrisées, extraites de l’esprit rétréci de mon vis-à-vis, syllabes bien de chez lui : « Alléluia ». Clac !

Nous constatons qu’aujourd’hui, encore, nous nous sentons obligée de remplacer un terme par un autre !?

« Oh père, dis-je un jour à un prêtre, je suis heureuse, enfin je crois ! J’ajoute : « Grâce à Arnaud Desjardins… » Je pensais qu’il allait accompagner mon petit ‘moi’ en ce Divin Message, rejoindre l’Incommensurable Joie. Hélas non ! Le visage éteint tel celui de la mort il me répondit : « Faites-vous tourner les tables ? » Prise d’une légère panique, je ne vous cache pas que j’ai jeté un rapide coup d’œil par la fenêtre, craignant d‘y voir trôner un bûcher !

Il ne peut y avoir d’action Juste sans connaissance de soi, connaissance du ‘pourquoi’ de nos choix. Quelqu’un qui n’est pas à sa place dans son existence peut être nuisible, et même dangereux pour l’entourage. Confer les enfants séquestrés psychologiquement par des hommes coincés dans une institution.

« L’instant passé ne revient pas. Le temps doit être bien utilisé, certifie Mâ Anandamayî, et il ne l’est vraiment que lorsqu’il est consacré à rechercher : Qui suis-je ? »

Jacqueline Bolsée Pleyers

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L’ÉLOGE DU VOYAGE

Lettre N° 86

Par Jean Pélissier (Médecine Traditionnelle Chinoise)

« L’homme n’est qu’un voyageur, le temps n’est qu’un passage, La mer est un miroir où l’âme vient se voir. »

Victor Hugo

Ces vers de Victor Hugo nous rappellent que le voyage ne se limite pas à franchir des frontières géographiques. Il est passage, transformation, et reflet. Il nous invite à nous voir autrement, à travers les miroirs que le monde, les autres et l’inconnu tendent à notre âme.

Dans cet esprit, ce proverbe touareg murmure une vérité profonde:

« Voyager, c’est aller de soi à soi en passant par les autres. »

Le véritable voyage ne consiste pas tant à accumuler des kilomètres qu’à effeuiller ses certitudes, à éroder son ego, à se rencontrer — en se confrontant à l’altérité.

Dans la tradition taoïste, le monde est mouvement. Tout circule. L’eau ne stagne jamais. L’homme véritable, dit le Tao, est comme le vent : il effleure les paysages sans jamais les posséder. Voyager, c’est s’inscrire dans ce flux naturel de la vie. C’est suivre le courant du changement, sortir de la coquille de nos habitudes, pour découvrir que l’inconnu n’est pas à craindre, mais à apprivoiser.

Il y a mille manières de voyager. Il y a les routes de poussière, les trains de nuit, les embarcadères. Et puis, il y a les routes humaines : celles des regards, des langues qu’on ne comprend pas, des gestes partagés, des silences habités. Car chaque voyage est d’abord une rencontre. Avec un pays, oui. Mais surtout avec un visage, un plat, une prière, une chanson étrangère qui touche à l’universel.

Ceux qui marchent longtemps finissent toujours par comprendre : ce n’est pas le monde que l’on découvre, c’est soi. Et pour cela, il faut parfois traverser les steppes, les déserts, les forêts, pour faire taire le bruit du monde et entendre sa propre musique intérieure.

Le voyage nous enseigne l’humilité. Il casse les jugements, les préjugés, et ouvre l’espace du cœur. Comprendre l’autre, dans ses coutumes, ses peurs, ses beautés, c’est élargir son propre souffle. C’est reconnaître, dans chaque culture, un miroir de notre humanité commune. Voyager rend meilleur. Plus doux. Plus vrai. Plus libre.

Les plus grands auteurs ont été de grands voyageurs. Pas toujours géographiquement, mais toujours intérieurement. Montaigne, Bashō, Victor Segalen, Alexandra David-Néel, Nicolas Bouvier… Tous ont compris qu’en marchant dehors, on creusait dedans. Et que l’écriture naît souvent du dépaysement — ce moment où l’on ne reconnaît plus rien, et où pourtant, quelque chose d’essentiel surgit.

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas », enseigne Laozi. Ce premier pas est déjà une victoire contre l’immobilisme. Contre la peur. Contre le confort trop bien huilé. Partir, même symboliquement, c’est dire oui à la vie.

Il existe aussi une autre forme de voyage : celle que permet la lecture. Lire, c’est embarquer sans bagage, franchir les siècles, épouser d’autres regards, vivre mille vies en une. Un livre peut être un désert à traverser, une forêt à écouter, un visage inconnu à aimer. Chaque page tournée est une frontière abolie. Chaque mot, une empreinte sur le chemin de la conscience. Les livres sont des passeports silencieux vers l’ailleurs — et vers soi.

Et puis arrive un moment, dans le grand cycle des âges, où le voyage extérieur cède sa place au voyage intérieur. Le regard se retourne. On ne cherche plus à parcourir les continents, mais à habiter pleinement son propre territoire. On devient alors pèlerin de l’âme. On cesse de courir, pour approfondir. Pour goûter.

Car ce qui nous touche n’est pas tant la diversité des paysages, que la profondeur avec laquelle ils nous traversent.

Ce n’est pas la quantité de lieux visités qui élève, mais la qualité de la présence que l’on y engage. Mieux vaut une semaine passée à comprendre la culture d’un village, que le tour du monde avalé en quelques jours à travers des vitres fumées. Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir vu, mais d’avoir été transformé.

Le voyage n’est pas une évasion. C’est une initiation. Une lente alchimie. On part curieux. On revient changé. Et parfois, on ne revient pas du tout. Parce que l’on découvre, en chemin, une part oubliée de soi qu’on décide de suivre jusqu’au bout.

Car au fond, ce que nous parcourons, ce ne sont pas seulement des terres, des villes, des visages. C’est notre propre paysage intérieur qui se déploie, se transforme, s’élève.

C’est ce que rappelle avec justesse François Cheng, dans une phrase qui résonne comme une vérité intime :

« L’homme est un voyageur de l’âme. Il va de commencement en commencement, à travers des recommencements sans fin. »

François Cheng

LIEN POUR ACCEDER A LA VIDEO DE CET ELOGE
(pelissier.j@wanadoo.fr)
pelissier.j@medecine-chinoise-traditionnelle.com

Bon visionnage !

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Dans cette musique entrainante ‘Hey Hey Ramakrishna’ Naren et Sarada nous offrent un bijou dans ce chant traditionnel et un brin de gaité !!!! Allez les écouter sur RADIO GANDHARVA GANA, vous y trouverez aussi des textes, des conseils et des concepts merveilleux !

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Le voici, le voilà...

Le nouveau livre de Jacques Vigne

"Sourire au-delà de souffrir",
Jacques Vignes, Editions du Relié 2025

Ce tout dernier livre de Jacques VIGNE est sorti aux Editions du Relié...

Il va nous ‘relier’ à la méditation, entre traditions et neurosciences, pour soulager les douleurs et les angoisses...nous en avons bien besoin !

A suivre sur 320 pages, (22€), pour de magnifiques chapitres la douleur est appréhendée sous toutes ses formes.

Cet ouvrage sera un livre de chevet...et un véritable trésor... !

Edité par Marc de Smedt pour les Editions du Relié

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Chandra Swami Udasin

Empreintes d’Eternité

(Biographie)

Préface de Swami Prem Vivekanand


Il y a plus de cinquante ans, accompagné de mes parents, de mes deux frères et de ma sœur, je traversais à gué les eaux fraîches et limpides du Gange à Sapta Sarovar (Haridwar) et entrais dans l’île forestière isolée appelée jhāḍī.
La veille, mon père, qui aimait les saints et qui cherchait désespérément depuis longtemps son Sadguru, avait pu, par la grâce divine, rencontrer le très respecté Chandra Swamiji dans la forêt où il s’était installé et, dès le lendemain, il emmenait toute sa famille bénéficier de son darshan. Nous nous sommes frayé un chemin à travers la jungle pendant environ une demi-heure et avons traversé un autre bras du Gange pour atteindre finalement la hutte au toit de chaume où Swamiji vivait, sur une rive du fleuve. Nous nous sommes assis à l’ombre de la hutte et nous avons contemplé le charmant spectacle du fleuve au courant rapide entouré de tous côtés par les arbres.
Il n’y avait pas une seule âme à des kilomètres à la ronde. N’étant alors qu’un enfant, je ne me souviens pas de tous les détails de cette journée fertile en événements, mais la splendeur divine du Maître drapé d’un ample tissu orange, debout à l’extérieur de sa hutte, parmi les grands arbres, reste à jamais profondément gravée dans mon cœur.

J’étais loin de m’imaginer alors que ce yogī plein de charme deviendrait le centre de ma vie, la lumière qui la guiderait.

Depuis ce premier jour en 1964, j’ai eu le rare privilège de pouvoir observer de très près cet homme de Dieu — d’abord avec les yeux d’un enfant innocent puis du point de vue d’un adolescent rebelle et finalement, en tant que disciple fervent. J’avoue que, pendant ma jeunesse, je l’ai maintes fois, sans vergogne, soumis à des tests et mis à l’épreuve mais plus je le faisais, plus sa nature irréprochable se révélait comme de l’or pur.

Maintenant, après avoir vécu continuellement pendant vingt-huit années en sa sainte présence, c’est pour moi un grand honneur et une grande joie de présenter la première biographie complète de Swamiji en anglais.
À la fin des années 1990, j’ai d’abord eu l’inspiration d’écrire la biographie de Swamiji en hindi, qui fut publiée sous le titre : Chandra Prabhas. Je vivais avec lui depuis plus de dix ans et croyais qu’il serait utile à de nombreux chercheurs de Vérité de lire la vie divine stupéfiante d’un sage réalisé en Dieu tel que Shrī Chandra Swamiji, véritable emblème d’une vie intégralement consacrée au Divin. J’avais aussi un autre motif : m’immerger moi-même dans le fleuve de sa līlā divine, si purifiante et si inspirante, comme le Gange.

Swamiji a toujours évité de parler de lui-même, de sa sādhanā ardue, de ses réalisations etc. Je n’ai obtenu la permission d’écrire sa biographie qu’à force d’insistance.
Pendant toute la rédaction de celle-ci, je suis resté parfaitement conscient de l’impossibilité de la tâche que j’avais entreprise, car circonscrire l’essence d’un grand saint comme Swamiji dans des mots, c’est comme essayer d’enfermer un rayon de soleil dans sa main.
Il me fallut plusieurs années pour écrire Chandra Prabhas, d’autant plus que j’étais très pris par la construction de Sadhana Kendra Ashram et que j’avais d’autres responsabilités. Si Chandra Prabhas est dans la plus faible mesure capable de refléter la personnalité divine de Swamiji, cela est dû entièrement à sa grâce. Je n’étais pas vraiment qualifié pour faire ce travail et donc, s’il se trouve dans le texte des erreurs ou des défauts, ils devront m’être imputés entièrement.

En 2006, l’āshram a commencé à publier un magazine spirituel bimestriel, "Bhuman Shah Sandesh" ; j’ai décidé de traduire Chandra Prabhas et d’en insérer des épisodes à l’intention des disciples anglophones de Swamiji.
C’est ainsi que la plus grande partie de cet ouvrage s’est constituée d’année en année. Cependant, au cours de la traduction qui a pris du temps, nous avons effectué de nombreuses modifications, ainsi que des ajouts, particulièrement en ce qui concerne deux sujets essentiels : les pratiques spirituelles de Swamiji et ses réalisations. Sur mes instances, Swamiji eut la bonté de m’accorder plusieurs entretiens privés durant lesquels il répondit patiemment, parfois à contrecœur, à mes multiples questions à propos des premiers temps de sa sādhanā et de ses expériences spirituelles.

De nombreuses questions et réponses issues de ces entretiens ont été incorporées dans le texte ainsi que certaines réminiscences spontanées qu’il écrivit durant les satsaṅgs quotidiens ou à d’autres moments. Plusieurs lettres révélatrices que Swamiji écrivit à de proches dévots durant les premiers temps de sa sādhanā, ainsi qu’un certain nombre de souvenirs écrits par les plus anciens disciples de Swamiji encore en vie ont également été ajoutés.
Ces lettres et récits de première main nous donnent un aperçu authentique et précieux de la personnalité divine de Swamiji en ce temps-là. Ainsi que Chandra Prabhas, ce livre est une biographie en images ; il contient toutefois de nombreuses photos supplémentaires non publiées précédemment concernant les premiers temps de la vie de Swamiji. Celles-ci nous ont été gracieusement fournies par ses anciens dévots.

Nous avons estimé opportun de diviser la biographie de Swamiji en deux parties. Le premier volume concerne les premiers temps de sa vie, depuis l’enfance jusqu’à la Réalisation. Elle nous permet de suivre ses pas pendant les premières années de sa vie, son renoncement au monde et ses dix-huit années d’intense sādhanā durant lesquelles Swamiji vécut dans une grotte isolée à Jammu, sur une colline à l’écart à Shrinagar et sur une île dans la jungle près d’Haridwar.
Nous explorerons aussi, dans la mesure où la connaissance que nous avons des faits et notre capacité à les comprendre nous le permettent, les différentes expériences spirituelles vécues par Swamiji ainsi que ses réalisations tout au long de son parcours, qui culminèrent finalement dans la Réalisation intégrale du Divin.

Le second volume retracera le départ de Swamiji de l’île forestière et son installation dans son premier āshram, Sevak Nivas, situé à Sapta Sarovar (Haridwar) où il vécut pendant vingt longues années, puis son installation à Sadhana Kendra Ashram (Dumet) où il vit encore à ce jour, guidant et inspirant, par son exemple personnel, les chercheurs spirituels qui viennent y rechercher ses bénédictions.

Quelques détails concernant l’enfance de Swamiji et les débuts de sa sādhanā proviennent des écrits du regretté Anandji (Yvan Amar, décédé en 1999), le bien-aimé disciple français de Swamiji qui a été très proche de lui à partir de la fin des années 1960.
De nombreux autres dévots et disciples nous ont également donné des informations, et nous leur en sommes très reconnaissants. Un grand nombre de petites anecdotes nous ont été fournies par Swamiji lui-même ; tout au long des années, lorsqu’il faisait spontanément le récit d’un incident de sa vie, nous gardions les petits morceaux de papier sur lesquels il écrivait pour incorporer ensuite ces anecdotes dans le texte. Étant donné que Swamiji parle rarement de sa vie pré-monastique et de ses expériences mystiques, le lecteur pourra remarquer parfois un manque de continuité dans le récit ou des lacunes dans le livre.

Ce travail a été rendu possible grâce à l’inlassable sevā dévotionnel de Sādhvi Muskanji qui sert personnellement le Maître depuis plus de douze ans. Elle a effectué la saisie du texte, relu et mis en page le livre avec soin et dévouement. Toutes les photos sont l’œuvre de Swami Brahmanandaji qui est au service personnel de Gurudeva depuis plus de seize ans. Sans épargner son temps, il a passé des heures à numériser, réparer et retoucher plus de quatre-vingt-dix photos anciennes datant des premiers temps de la vie de Swamiji ; un grand nombre d’entre elles étaient très endommagées. De nombreux autres dévots ont aussi contribué à ce livre de différentes manières.

En vérité, cette biographie ne rassemble qu’un petit nombre d’épisodes de la vie de Swamiji, vus la plupart du temps de l’extérieur. Mais, semblable à un iceberg, la plus grande partie de sa véritable histoire est encore cachée. Vraiment, la vie d’un saint est tout aussi mystérieuse et incompréhensible que le Divin Lui-même.

Maintenant, ô Maître Divin ! Je vous en prie, faites-nous la grâce d’accepter cette humble offrande à vos pieds de lotus et donnez-nous la bénédiction d’avoir un cœur pur, un mental stable et de la dévotion pour vous.

5.03.2016

Son serviteur à jamais,

Swami Prem Vivekanand

(Chandra Swami a quitté son corps le 09-03-2024 à 95 ans)

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La Santé

« Je suis parce que Nous Sommes... »

La santé n’est pas seulement une absence de maladie.

C’est une danse subtile entre science et conscience, une intelligence à cultiver, un souffle à honorer.

(Congrès ‘La santé dans tous ses états’ 4-5 Octobre 2025 à Saint-Cannat)

Silence créateur...
Liberté intérieure

Le silence créateur commence avec la fin du « moi », c’est-à-dire avec son immobilité naturelle qui est la cessation de tous les conflits intérieurs.

L'observation non-duelle de soi porte à la découverte de la ‘liberté intérieure’ qui bouleverse et enchante l’existence...


2 Extraits du CAHIER 170 METANOIA

d’Yves Moatty

Un moine demande à son Maître :
‘‘Suis-je en possession de la nature de Bouddha ?’’

Le Maître répond :
‘‘ Non’’.

Le moine insiste :
‘‘J’ai entendu que toutes choses possèdent la nature de Bouddha, pourquoi pas moi ?’’

Le Maître répète :
‘‘Les insectes, les animaux, les plantes, les pierres, tous ont la nature de Bouddha, sauf vous !’’

Alors le moine-disciple s’inquiète :
‘‘Pourquoi pas moi ?’’

Et le Maître répond :
‘‘Parce que vous me posez la question.’’

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IL Y AVAIT LE SILENCE

Il y avait le silence et il y eut le cri

Au-dessus du cri vint le chant

Au-dessus du chant vint la musique

Au-dessus de la musique vint le langage

Au-dessus du langage la poésie

Au-dessus de la poésie Quoi ?

Le silence ?

Thierry Maulnier

Les Matins que tu ne verras pas

Paris, Gallimard 1989, p. 141

           

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La joie sans objet

Félicité et béatitude dans la sagesse du cœur

Nouveau numéro de ‘3ème Millénaire ‘ ”LA JOIE, au cœur de la Présence“

Qu’est-ce que la joie ? Qu’est-ce que cette joie essentielle que certains appellent aussi

« la joie sans objet ». En marge de l’émerveillement simple et naturel qui nous porte parfois dans la vie quotidienne, nous pouvons nous interroger sur la nature de la joie spirituelle.

« La joie sans objet » a-t-elle un sens alors que nous vivons constamment en quête de plaisir et de bien-être ? Avec la joie spirituelle, la félicité ou la béatitude, qui atteint les rivages de la sérénité, peut-on encore parler de plaisir ?

La joie intérieure est-elle le contraire de la tristesse ? Est-elle un état d’âme comme les passions qui nous traversent quotidiennement ? Comment vivre dans la félicité et la

béatitude sans retomber dans les souffrances de l’ego ? La joie véritable peut-elle transformer nos souffrances et dissoudre nos peurs ?…

Ces questions, et d’autres encore, touchent celles et ceux qui cheminent vers une sérénité au quotidien, un bonheur où le pardon – dont tout un chacun peut avoir besoin – n’a plus le fardeau des frustrations.

Les merveilleux textes de nos auteurs, les témoignages qui figurent aussi dans ce numéro, portent ce message que la joie spirituelle n’est pas un état d’âme qui passe. La joie sans objet est un contentement profond, un contentement tranquille, dans l’équanimité d’être dans lequel nous sommes appelés à vivre…

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Sourire

ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म
Nouvelles

Cui cui cui...Bla bla bla...

« Sois comme l’oiseau posé pour un instant

Sur des rameaux trop frêles,

Qui sent plier la branche et qui chante pourtant,

Sachant qu’il a des ailes »

Victor Hugo

« Aaaahhhh ! Je t’aime Victor... »

Jacques VIGNE : toujours en pleine activité pour sa ‘Tournée 2025’ en Europe, Asie, en ‘présentiel’. Il est reparti en Inde fin 2024 pour plusieurs mois, afin d’enseigner la méditation et d’y faire un 2ème petit pèlerinage après 4 ans qu’il n’y était pas retourné…Il a voyagé en Guadeloupe, Italie, La Réunion, Belgique, Allemagne…Et le revoilà en Inde, Ladakh, Maharashtra, Madhya Pradesh, Sikkim, Kumbha Méla, Kerala, Kathmandou, Lhassa, Lac Mansarovar, Mont Kailash, sans oublier le Liban avec son éditeur Lwiis SALIBA. Il est comme le furet « Il est passé par ici, il repassera par là… »

De partout où il se trouve, il continue à enseigner en tant qu’expert en méditation dans ses visio- conférences Zoom, dont vous avez tous les détails dans ses programmes sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org. En récapitulation nous y trouvons : ses ‘week-ends’ de méditations guidées sur Zoom, son ‘duo littéraire’ deux mercredis par mois avec son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, puis ses interventions des dimanches à 18h sur Instagram.

Jacques Vigne a assuré les sessions Zoom et Instagram pendant l’hiver 2024, souvent en direct de ses propres stages. Il interviendra aussi comme enseignant de méditation durant des voyages de groupes en Inde auxquels les gens peuvent s’inscrire. Voir les programmes détaillés de ces voyages sur ses sites internet.

Fin décembre 2024, Jacques Vigne a été avec un petit groupe de 17 français, disciples de Lama Zopa, à Dharamshala où ils ont rencontré le Dalaï-lama en audience privée.

Visio-Conférences ZOOM
de Jacques Vigne

ATTENTION :

Nouveau Lien direct depuis Juin 2025 :

Jacques Vigne is inviting you to a scheduled Zoom meeting. Join Zoom Meeting

https://us02web.zoom.us/j/3050782130?omn=82223753892

Nouveau Code secret (ou mot de passe) : 787937

ID de réunion : 305 078 2130 (reste inchangé, si besoin...mais n’est plus nécessaire)

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La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

Voir le programme détaillé sur ses deux sites

Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : jvigne.liste@gmail.com

De Geneviève (Mahâjyoti)

3 livres sur la spiritualité de l’Inde : sur Mâ Anandamayî, Swami Vijayânanda et Jacques Vigne

Voyage Intérieur aux sources de la joie (souvenirs de l’Inde) (Récits, voyages, humour, et poèmes) Préface de Jacques Vigne Editions du Petit Véhicule - Nantes (2015)

‘Du cinéma… à la Spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome) Préface de Jacques Vigne Editions du Petit Véhicule – Nantes (Mars 2022) editions.petit.vehicule@gmail.com - 02 40 52 14 94

‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’ (Clin d’œil sur sa vie, ses motivations, son enseignement…témoignages et bibliographie)

Préface de Marc de Smedt – Editions Ovadia (Nice) (Novembre2022) http://www.leseditionsovadia.com/collections/824-jacques-vigne.html - Cliquer sur "commander" pour accéder à :

https://www.pragmaconcept.com/catalogue-general/721-jacques-vigne-une-vie-de-passeur-entre-lorient-et-loccident.html

Marc de Smedt qui est l’éditeur de Jacques Vigne depuis 30 ans a fait la préface de ce dernier livre, lequel est sorti milieu Novembre 2023 aux EDITIONS OVADIA de Nice (sciences humaines, sociales et techniques, philosophie, littérature, arts, témoignages…et humour aussi). 276 pages, 104 illustrations couleur inédites, 24€ + frais de port).

En outre et pour info : L’émission ‘Sagesses Bouddhistes’ sur France 2, consacrée au livre de Marc de Smedt : ‘Le rire du tigre, 10 ans avec un maître zen’, réédité en poche aux Editions du Relié, a été diffusée le dimanche 11 mai de 8h30 à 8h45, puis 28 jours en REPLAY sur France.tv.

Parution du livre

‘La quantique des cantiques’

De Florent PASQUIER

Chez l’Harmattan (Paris 2025)

(Transdisciplinarité, transpersonnel, transtechnologie des sciences nouvelles qui découvrent le spirituel)

Transdisciplinarité, transpersonnel, transtechnologie. Ces trois paradigmes scientifiques en lien avec la révolution quantique sont pour la première fois regroupés dans un ouvrage unique. De ces sciences contemporaines en plein essor au niveau mondial, Florent Pasquier nous raconte minutieusement l’histoire, présente les acteurs, expose les enjeux et les influences actuelles. Précisément, il choisit de les mettre au service d’une investigation spécifique : celle d’un spirituel originel entraperçu comme source première de toutes les spiritualités et religions. Par-delà les cantiques et autres louanges aux dieux, l’auteur explore rationnellement cette intuition universelle : il existerait quelque chose qui nous dépasse et qui nous met en quête de compréhension et de sens. Les études laïques du spirituel, à l’image de celles présentées ici, contribuent in fine à enrichir concrètement la société. Le lecteur prendra ainsi connaissance d’exemples d’applications d’un spirituel institutionnalisé dans d’autres pays, notamment en recherche, en santé et en éducation.

Florent Pasquier est enseignant-chercheur hdr à Sorbonne Université-Inspé. Après avoir été président de l’Association Française du Transpersonnel, il est aujourd’hui président du Centre International d’Etudes et Recherches Transdisciplinaires. Depuis plus de trente ans, il développe une expertise en technologies éducatives tout en menant des recherches spirituelles théoriques et pratiques.

Préface de Renaud Hétier – Postface de Jean-Yves Leloup – Suivi d’un entretien avec Basarab Nicolescu

Une pépite à signaler !!!

Un très beau livre biographique sur la vie de Chandra Swami Udasin vient de paraître en Inde, publié par les Editions Seekers Trust : « Empreintes d’Eternité » par Swami Prem Vivekanand (son serviteur à jamais...) ! Versions anglaise et française. Nous en offrirons des passages.

Une expérience pleine d’amour et de lumière

Pascale Lorenc, de Munich, nous envoie une image d’elle en ‘clown thérapeutique’ extraite du photoshooting auquel elle s’est prêtée pour une amie journaliste qui a voulu écrire un article pour le SZ (Süddeutsche Zeitung) sur l'association "Nana - Recover your smile e.V."

Barbara, fondatrice de l'association et mère de Nana (décédée en 2011 à l'âge de 20 ans d'un cancer incurable), lui a écrit que suite à l'article, elle a été contactée par la télévision munichoise qui veut maintenant tourner un petit film sur cette association.

Pascale Lorenc dans le ‘reportage/photos’ suite à la guérison de son cancer

Pascale Lorenc en clown thérapeutique qui va aider dans les hôpitaux...

Même si elle n'a pas vraiment besoin de publicité (l'association existe depuis 12 ans) elle accueille 2 dimanches par mois 4 personnes atteintes d'un cancer - surtout des femmes bien sûr, pour se faire belles et se "revaloriser" lors d'un ‘reportage photos’ professionnel.

C'est ce qui avait beaucoup aidé Nana durant son long "chemin de croix" - c'est d'ailleurs elle qui avait dit à sa maman: "Pourquoi ne pas proposer cela à d'autres femmes cancéreuses?" Elle-même n'a pas vécu la création de l'association, mais les parents de Nana et quelques amis ont œuvré à mettre son souhait en place.

Lorsque Pascale Lorenc y est allée, une des dames (toutes plus jeunes et atteintes d'un cancer du sein) était venue de Düsseldorf.

C’est une magnifique entreprise qui ne vit que par les DONS reçus et par les acteurs, maquilleurs, stylistes, photographes, qui sont tous des bénévoles.

Ce fut une expérience "pleine d'amour et de lumière".

Et voir le LIEN pour la VIDEO (ci-dessous)

Le Mystère de la Conscience

C’est une interview d’une heure sur la naissance du Mystère de la Conscience...par l’auteur Patrick Van Eersel, sur un livre que Marc de Smedt recommande beaucoup.

La naissance de la conscience collective et universelle...
La mécanique quantique et le mouvement perpétuel, depuis plus de 4 milliards d’années...Comment la vie s’est emparée de notre planète quand elle était encore brûlante, la biosphère, malaxée pendant des milliards d’années...c’est à la fois scientifique et profondément ‘spirituel’...Les tendances bouddhistes y sont citées...

Et puis le nucléaire qui est une autre loi qui échappe à l’espace et au temps... La photosynthèse, la quantique... la mécanique, les mathématiques... Les TROUS NOIRS

!...Tout démarre par le silence pour en arriver à la lumière en passant par l’herbe tendre, les arbres ! La provocation des coïncidences en utilisant la physique quantique ! Chacun est particulier mais tous sont infiniment reliés !

On est entouré de ‘chorales’ mais on ne sait plus CHANTER... l’émotion musicale ressemble à la conscience, on ne chante presque plus...retour aux sources avec des peuples primitifs !

SAVOIR RALENTIR... Savoir se taire pour ENTENDRE !!! Car nous sommes devenus sourds... c’est très intéressant !

Une merveille à visionner et à écouter avec le LIEN ci-dessous
https://youtu.be/e3f62517mWs?si=jKv603WeIXXAUk_6&sfnsn=scwspmo

News Letter

Les abonnements à la brochure ‘JAY MA’
sont désormais gratuits
Libre à vous de faire un don
pour les ahsrams de Mâ Anandamayi.

Fini le JAY MA au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire.

Les lecteurs fervents de cette brochure seront libres, ou non, de faire un don pour les ashrams de Mâ Anandamayî. Comment ?

Voici la nouvelle façon de procéder :

"On peut envoyer ses dons pour les ashrams de Mâ, de préférence par chèque libellé au nom de
l'Association caritative Humanitaire Himalaya -
32 rue Cavendish, 75019 Paris.
Sur l'enveloppe rajouter c/o Adriana Ardelean, qui est la présidente de l'association.
Si vous préférez par virement, demandez l'IBAN de l'association à Adriana par mail (adriana290700@gmail.com).
L'association conservera bien entendu les reçus des différents ashrams et la déduction fiscale pourra être appliquée."

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA pourront prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment auprès de Geneviève (Mahâjyoti) (voir ci-dessous) …Les numéros arriérés pourront également être consultés sur ce site de Mâ Anandamayî : http://www.anandamayi.org/ashram/french/frdocs1.htm

Historique de l’envoi des « Jay Mâ »

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Ce N° est à votre disposition. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ ! Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du JAY MA.

Cette brochure fut créée il y a presque 40 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec  Mâ Anandamayî, avec les Swamis, les lectures, retraites, voyages,

témoignages dédiés à l’activité dans les ashrams de Mâ, au souvenir de notre vieux Maître disparu Swami Vijayânanda, aux visiteurs occidentaux, aux voyages de groupes en Inde, aux pensées poétiques sur Mâ, aux déplacements de certaines personnalités qui choisissent de divulguer la sagesse et la spiritualité de ce pays lors de séminaires à travers le monde, aux traductions des plus belles pensées de Mâ, et pour Mâ…et aussi à vos témoignages vécus, si appréciés de nos abonnés ! Tout ceci à travers la composition trimestrielle et la ‘tache sacrée’ qu’en a fait Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) depuis 2009, prenant ainsi la succession d’Atmananda, de Danièle Perez et de Jacques Vigne lui-même, qui en assure désormais la supervision
(et dont vous trouverez les programmes
sur son ‘site historique’ : www.jacquesvigne.com
et sur le nouveau : www.jacquesvigne.org).

Le succès remporté par l’envoi de notre petite brochure « Jay Mâ » par voie électronique, a remplacé l’envoi postal sur ‘papier’ qui venait de l’Inde avec tant de difficultés.

Tous ceux qui sont déjà abonnés, le resteront automatiquement et pourront faire un ‘don’… Tous les nouveaux qui voudront s’abonner (ou les anciens se réabonner) devront envoyer (ou confirmer) leur adresse email, afin que notre cher « Jay Mâ » puisse leur parvenir rapidement ! Vous n’aurez plus qu’à le lire, ou à l’imprimer (comme le font certains) pour vous en faire une jolie collection sur papier…Vous aurez également les différentes photos de Mâ en couverture dans vos ordinateurs, puisque la brochure sera illustrée des mêmes photos que celles des exemplaires qui étaient envoyés, sur papier, depuis l’Inde.

Table des matières

Du livre ‘Mère Se Révèle’ (Extraits de Bhaiji sur la vie de Mâ Anandamayî)

Mise à la porte de l’évolution (Par Jacqueline Bolsée-Pleyers)

L’Eloge du Voyage (Par Jean Pélissier-Médecine Traditionnelle Chinoise)

Hey Hey Ramakrishna (Chant traditionnel par Naren et Sarada - Radio Gandharva Gana)

Nouveau livre de Jacques Vigne (Sourire au-delà du souffrir)

Empreintes d’Eternité (Préface de la biographie de Chandra Swami Udasin)

La Santé – Silence créateur, liberté intérieure... (Courts extraits...)

Il y avait le silence (Tiré du Cahier 170 de Métanoïa d’Yves Moatty)

La Joie (3ème Millénaire)

Sourire (Encouragements quotidiens Soka Gakkai)

Nouvelles et Annonces Renouvellement du JAY MA :

(Désormais gratuit - Dons acceptés pour les ashrams de Mâ Anandamayî)