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Satsang avec

Il est indispensable de garder votre esprit dans un environnement clair et pur et d’avoir des discussions sur Dieu et la spiritualité. Gardez toujours ceci prêt à l’esprit.
जय माँ
Jay Mâ
Progrès spirituel

(Sur le samyam ; la discipline complètement rassemblée et concentrée)

Q : (...) j'ai aussi essayé de mettre en pratique les conseils. Mais il n'y a pas eu de résultats.
D'autre part, il s'est avéré que toutes sortes de problèmes se sont intensifiés en ce jour particulier de samyam. Il n'y a pas d'expérience et de sentiments spirituels qui soient apparus. Au vu de tout cela, il me vient à l'esprit qu'il n'y a pas besoin de tout ce travail. Quand le moment viendra, tout surviendra automatiquement.

: Je dirais que tu n'as rien fait concrètement de ton voeu de samyam.
En effet, ton attention a toujours été dirigée vers le fruit. Si tu désires un résultat immédiat, qui te tombe dans la main comme cela, on peut considérer qu'effectuer un travail particulier, ou non, revient presque à la même chose.
Tu ne veux pas te mettre en peine pour des sujets spirituels, mais tu ne recules jamais quand tu essaies d'obtenir une bonne réputation ou une reconnaissance sociale.

Q : Dans ces domaines non plus, je ne fais pas grand-chose !

: Cela non plus ne traduit pas un état élevé. Il n'y a pas d'efforts - pas d'enthousiasme vers quoi que ce soit, c'est de l'inertie !
Est-ce qu'il est bon de rester dans un tel état d'inertie ?
Ce que l'on effectue pour le progrès spirituel doit être effectué avec un sens de ce qui est juste à faire. On ne doit pas penser à propos du résultat.
Mais tiens pour sûr qu'il y aura certainement un résultat si un travail réel est effectué.
En ajoutant même un centime après un autre, on arrivera à une roupie. Chaque action a son résultat.

Pourquoi se limiter d'ailleurs au domaine de l'action ?
Dans le domaine des sens aussi, voir quelque chose, toucher quelque chose — tout a une influence qui lui est propre.
C'est à cause de tout ceci que ressort la question du satsang et de la bonne influence d'un endroit particulier.
C'est à cause de cela aussi qu'un sâdhaka ne permet pas que son âsana, ses vêtements ou son lit etc. soient touchés par qui que ce soit.
Les qualités de ce que nous mangeons et de ce que nous pensons nous pénètrent, et ces choses nous transforment également.

Nous avons dit aussi auparavant que ce qu'on voit dans ce monde, si nous le faisons du seul point de vue du bonheur et de la peine, ne fera qu'augmenter le sens de servitude en nous.
Si, en percevant les arbres, les montagnes, les fleurs etc. nous pensons : « Oh, comme tout cela est beau ! », les qualités de ces objets nous pénétreront et conséquemment, de plus en plus de sentiments nouveaux seront engendrés en nous. Mais, tout en percevant ces objets, si nous sommes capables de les accepter comme des formes différentes du divin, si nous sommes capables de considérer que le divin lui-même réside dans la forme de ces belles fleurs ou de ces beaux fruits, etc., c'est alors seulement que nous développerons des pensées pures.  
Ainsi, on ne doit rien voir ni faire avec une envie profonde pour les plaisirs du monde. Tant que vous n'êtes pas à l'abri des sentiments qui sont engendrés par de tels désirs, on ne peut pas même parler de salut.
Bien sûr, par la grâce de Dieu, la racine de tous les désirs peut être détruite en un seul instant. Néanmoins, il s'agit d'un sujet différent. On doit plutôt avancer sur le chemin du développement progressif. De ce point de vue, il faut entretenir des sentiments purs à travers la répétition du Nom, le japa, et la méditation en fonction de son niveau.

On ne doit pas se décourager en voyant qu'il n'y a pas de résultats rapides alors qu'on s'évertue à faire certains efforts sur ce chemin.
Les samskâras, les empreintes du passé accumulées à travers de nombreuses vies ont créé à l'intérieur des masses de déchets. Tant qu'ils ne sont pas dégagés complètement, il n'y a pas d'espoir pour développer des sentiments divins. Cependant, on voit que même après un effort de quelques jours, certains peuvent réaliser quelque chose. On doit considérer dans ce cas que de telles personnes sont nées avec de bons samskâras. Ainsi, leur progrès peut se déployer facilement.
Si l'on continue à travailler, on obtiendra très certainement des résultats - on doit oeuvrer dans cet état d'esprit.
Si l'on n'a pas de gourou, il n'y a pas de mal, car le gourou est déjà présent en tous.
Si l'on continue à travailler, c'est Lui-même qui va venir Se manifester.
Mais si l'on parle du point de vue général, c'est mieux de faire effort sous la protection d'un gourou.

जय माँ
Jay Mâ
Transformations

(en riant) : Baba, qu'est-ce qu'on appelle philosophie ?

Upendra : Qu’est-ce que j'en sais ?

: Oh! Vous connaissez tant de choses ! Vous enseignez les garçons (en me regardant) : Est-ce que ce n'est pas vrai ? Est-ce qu'il n'est pas professeur ?

Moi-même : Oui, Mâ, il enseignait, mais maintenant il est à la retraite.

(en riant) : Ainsi donc, vous êtes un enseignant plein d'expérience. Dites-moi, qu'est-ce que signifie  "philosophie"?

Upendra : Je ne pourrais parler que simplement si vous me le demandez. Pourquoi ne parlez-vous pas ?

: Qu'ai-je donc étudié ? Vous, dites-nous !

Upendra : Parler de quelque chose dont on n'a pas la connaissance, voilà ce qu'on appelle philosophie!

: Peut-on parler sans connaître quoi que ce soit?

Upendra : Bien qu'on ne sache pas, on prétend savoir.

(en riant) : Oui,  c'est savoir quelque chose sans le comprendre. Mais Baba, vous avez très bien parlé, en fait.
Afin de Le connaître, vous devez entrer dans votre vraie nature.
Vous demeurez dans le royaume du manque constant. Tout ce que vous faites ne fait que produire de plus en plus de manque. Il ne peut y avoir de paix tant que vous ne transformez pas cet état de manque (abhâva) en votre vraie nature (svabhâva).

Upendra : Que devons-nous faire ?

: Je vous répète ce que je dis à tout le monde : commencez avec vos études ! Ce qui est destiné à arriver aura lieu de lui-même.
Tenez, quand les enfants commencent à étudier, ils ont d'habitude un sujet dans lequel ils sont particulièrement forts. De même, quand quelqu'un se met en chemin pour la quête de la réalisation de Dieu, tout ce qui doit être fait se trouve révélé à partir de son propre intérieur. C'est pour cela qu'on dit que Dieu brille de Lui-même. Il montre lui-même le chemin qui mène à Sa réalisation. Ce qui est nécessaire pour vous, c'est simplement de vous mettre au travail - de commencer vos études.

Très souvent, vous niez que votre mental soit agité et qu'il vous est impossible de le stabiliser. Mais en fait, de par sa propre nature, le mental ne peut se reposer. C'est pour cela que je considère le mental comme un enfant. L'intelligence et le sens du 'je' (ahamkâra) sont les parents du mental - enfant. De même que le père et la mère influencent leur enfant qui ne veut pas travailler de différentes façons afin de le persuader d'apprendre à lire et à écrire, ainsi, grâce au discernement de votre sens du 'je' et de votre intelligence, vous devez concentrer votre mental. Ce travail doit être accompli avec patience et avec le zèle d'un esprit bien unifié. Sinon, il n'y aura pas de résultats. De même que quand vous désirez extraire de l'eau du sol, vous devez creuser patiemment à l'endroit choisi et ne pas piocher un peu par ici un peu par là, de même, afin de réaliser Dieu, vous devez pratiquer pendant longtemps avec une dévotion unifiée et une persévérance des plus grandes.

Souvent, on entend dire, quel que soit le nombre de fautes que le plus grand des pécheurs puisse avoir commis, ils seront tous purifiés en prononçant le nom de Râm même une seule fois. Cela est tout à fait vrai, tout comme une seule étincelle de feu brûle plus d'objets que ce que l'homme ne pourra jamais accumuler. Que vous récitiez son nom ou que vous l'adoriez, quoi que vous fassiez pour réaliser Dieu, si vous l'effectuez avec une patience sans faille et une dévotion unifiée, vous trouverez le chemin de la paix durable.

En nettoyant la forêt, vous obtenez un champ, vous n'avez pas besoin de créer un nouveau champ.
Vous répétez souvent "je-je" (ahamkar) "je suis Lui" (soham), n'est-ce pas ?
Savez-vous où cela mène ? C'est comme l'arbre et son ombre, si vous suivez l'ombre,  vous arriverez à l'arbre.
De même, en vous concentrant sur "aham", vous arriverez au "soham".

जय माँ
La vie en jeu
Offrande

Quelqu'un dit : "Mâ, nous sommes tous des mendiants ! Nous mendions votre grâce."

Mâ dit aussitôt :

"... et je suis la mendiante des mendiantes, toujours à mendier votre envie, vos colères, vos jalousies, votre orgueil, votre égoïsme, pour que vous les déposiez enfin aux pieds des dieux de vos temples ! »

जय माँ
Satsang avec Mâ
Guru

Question : Jusqu'à aujourd'hui, j'ai cherché un guru sans être à même de le trouver.
Finalement, je suis venu à cette semaine de méditation et, à présent, j'ai développé une foi totale en Vous.
Voulez-vous, s'il vous plaît, m'accepter comme disciple ?

: Le disciple qui accepte un guru, le guru qui accepte un disciple, ces deux personnes ne sont rien d'autre que Mâ...
Je n'ai aucun désir de disciples ni ne souhaite devenir le guru de quiconque. La relation guru-disciple ne peut s'établir que spontanément.
Mais si vous acceptez Dieu comme guru, alors quoi que vous cherchiez, tout prendra place naturellement.

Un swâmi : Mâ, pourquoi ne l'acceptez-vous pas explicitement comme disciple ?

: Je n'ai aucune idée de ce qu'est un guru.
Laissons donc la volonté de Dieu s'accomplir.
N'êtes-vous pas vous-même Dieu ?
Et qui ne l'est pas ? Et où n'est-il pas ?
Tout arrive à cause de sa Lîlâ (jeu cosmique).

जय माँ
Satsang avec Mâ
Bonheur

Question : Il y a tellement de gens en face de vous, des riches, des pauvres, etc.
Pourquoi viennent-ils ici ? Pourquoi ne sont-ils pas heureux de ce qu'ils sont ?

: Le vrai bonheur n'est pas quelque chose qui s'acquiert, que l'on possède et dont on puisse se satisfaire.
Le bonheur acquis est un bonheur dont on est prisonnier. Vous devez aller au-delà de la prison de ce bonheur.

Question : Combien de temps devons-nous ainsi "voyager" vers cette perfection ?

: Jusqu'à ce que vous ayez atteint le but, vous devez continuer à avancer. Je vous dis la Vérité. Tant que ce but transcendant n'est pas atteint, vous êtes forcément soumis au bonheur acquis, donc au malheur.

जय माँ
Matri Darshan
Feu

Quand j'arrivai à Shahbag, Mâ me dit :

" J'ai remarqué ton agitation intérieure depuis quelques jours.
La paix et la tranquillité ne peuvent survenir s'il n'y a pas au début quelque agitation dans l'esprit.
On doit allumer le feu par n'importe quel moyen, que ce soit avec du beurre clarifié (ghî), du bois de santal ou même de la paille.
Une fois allumé, le feu continue à brûler ; tous les soucis, toute l'humeur sombre disparaissent peu à peu.
Le feu réduira en cendre tous les obstacles.
Songe qu'une seule étincelle peut déclencher l'incendie qui réduira en cendre des maisons qu'on a construites avec tant d'efforts ! "

जय माँ
Satsang avec Mâ
Rêves

Question : Il y a un frère étranger qui pose en anglais la question suivante à Mataji :
Mâ, est-ce que vous dormez et est-ce que, dans votre sommeil, vous rêvez comme nous le faisons ?

(...)

Swâmi Prakashânanda : C’est une question qui vous avait été posée il y a très longtemps...

: Oui, il y a très longtemps, et la réponse qui avait été donnée alors est identique à celle que je vais donner aujourd’hui.
A celui à qui vient le sommeil, le rêve vient aussi ; ou encore, celui qui dort, celui-là rêve aussi.
Mais l’état de veille est aussi une forme de rêve.
La question qui vient d’être posée ainsi que ma réponse présente, tout cela fait partie du rêve qu’est le présent état de veille (jagrat svapna).
Ce que nous faisons ici, poser des questions et y répondre, tout cela est aussi un rêve.
Il faut s’en tenir à ma première proposition : c’est seulement celui qui dort qui rêve.
Tout cela ne concerne uniquement que le corps. Voilà la réponse que j'avais donnée à ce disciple en ce jour lointain.

Un autre jour, ce mahâtma qui s'appelait Purnânanda Baba me fit venir à son ashram et me reposa la question.
On parla longtemps et il me redemanda : « Mâ, est-ce que vous avez des rêves, est-ce que vous dormez ? »
Et je répondis : "Cet état de veille est un rêve autant que l'est le monde mental (mano rajya) que notre imagination produit.
Mais pour celui qui est conscient de son propre Soi, il n'y a ni rêve, ni sommeil.
Le rêve et le sommeil n'existent pas, car il est toujours dans l'état de veille véritable.


जय माँ
La vie en jeu
Réalisation

Une personne demanda :

" Mâ, comment réaliser l'union ? "

Elle répliqua en riant :

" De qui vient la désunion ? "

जय माँ