Bibliographie
Extrait en partie de " En compagnie de Mâ Anandamyî "
Dans la bibliographie ci-dessous nous mentionnons à la fin de la description
des livres ceux qui sont disponibles aussi, ou seulement, sur internet.
Aux sources de la joie, traduction et préface de Jean Herbert, éd. Paul Derain, 1963
Ce livre est la réédition de la première traduction de l’enseignement de Mâ en français, pendant la seconde guerre mondiale en Suisse sous la plume de Jean Herbert ; avant même qu’il n’ait entamé la collection « Spiritualités vivantes » chez Albin Michel en 1946. Les enseignements spirituels brefs, en général une page, qu’il contient ont inspiré nombre de chercheurs spirituels. Il s’agit de la traduction « Sadvani » (« Paroles de vérité ») qui a été le premier ouvrage sur Mâ à avoir été publié au Bengale en 1935. C’est un recueil de ses conseils. Les paroles de Mâ ont été notées par Bhaïjî qui, à cette époque, vivait à ses côtés avec Bholonâth, son mari, tous trois en retraite aux pieds de l’Himalaya. Il devait écrire après coup les conseils que Mâ donnait ; car celle-ci s’arrêtait de parler dès qu’elle voyait quelqu’un noter.
autobiographie d'un yogi, paramahansa yogananda, edition philosophical library, 1946
Ce n'est pas un livre sur Mâ en tant que tel, mais c'est un incontournable : Le témoignage de Yogananda à propos de Mâ.
L'Autobiographie d'un Yogi a d'abord été imprimée en décembre 1946 par la Philosophical Library jusqu'en 1953. En octobre 1953, la Self-Realization Fellowship, l'organisation de Yogananda, a acquis les droits du livre et a imprimé le livre depuis lors.
Un chapitre intitulé "Ma Ananda Moyi, « la Mère rayonnante de joie »" est consacré à la rencontre de Paramahansa Yogananda avec Mâ Ânandamayî en 1935, les quelques échanges qu'ils ont pu avoir et ensuite la visite de Mâ à l'école de Ranchi.
L’année 2021 marque le 75e anniversaire de la publication de Autobiographie d’un yogi de Paramahansa Yogananda, l’un des classiques de la spiritualité les plus acclamés au monde.À l’image de l’histoire de la vie de Paramahansa Yogananda, qui est souvent considéré comme le père du yoga en Occident, ce livre a su toucher les cœurs et les esprits de millions de personnes dans le monde entier.
Traduit en cinquante langues, il a servi d’ambassadeur à la science ancestrale du yoga, propre à l’Inde, en introduisant d’innombrables lecteurs aux méthodes permettant de parvenir à la réalisation de Dieu, ces méthodes qui constituent la contribution exceptionnelle et pérenne de l’Inde à la civilisation mondiale.Reconnu comme un chef-d’œuvre dès sa première publication en 1946, le livre fut sélectionné en 1999 comme étant l’un des « 100 meilleurs livres de spiritualité du siècle ». Aujourd’hui, l’histoire de cette vie d’une grandeur incontestable continue avec succès à offrir au public un domaine de connaissances spirituelles libératrices auparavant accessible seulement à quelques-uns.
Ashrams : les yogis et les sages, Arnaud Desjardins, ed. La Palatine, 1965
Issu des voyages d'Arnaud Desjardins en Inde en 1959 puis en 1961, cet ouvrage rend compte des impressions de l'auteur sur ce pays. Il témoigne d'une réalité encore méconnue des Occidentaux, celle de la vie dans les ashrams hindous, et constitue une introduction à la spiritualité hindoue.
Arnaud Desjardins a fait connaître Mâ en France grâce à son livre Ashrams et à son film du même nom (Alizé Diffusion BP 3 07800 St Laurent du Pape) et Denise Desjardins parle de ses expériences avec elle dans son autobiographie La route et le chemin La Table ronde.
L'Enseignement de Mâ Ananda Moyî, traduit par Josette Herbert, préface de Jean et Josette Herbert (Mâ Ananda Moyî), coll. "Spiritualités vivantes" dirigée par Jean Mouttapa et Marc de Smedt, 1974, éd. Albin Michel
Il s’agit d’un classique sur Mâ Anandamayî constitué par la combinaison de multiples écrits en anglais transmettant les paroles de Mâ. Il est accompagné d’un index et glossaire utile pour chercher les références dans ce livre de 350 pages.
Visages de Mâ Ananda Moyî, de Bharati Dhingra, coll. Témoins spirituels d'aujourd'hui, 1981, éd. du Cerf
Cet ouvrage est la publication posthume par sa veuve d’écrits sur Mâ de Baldoon Dhingra qui a été un des représentants de l’Inde à l’UNESCO. Il est malheureusement épuisé actuellement.
Guru Kripa, ou la grâce du guru, l'enseignement vivant de Mâ Ananda Moyî, de Patrick Mandala, coll. Mystiques et religions, 1984, éd. Dervy-Livres
L'enseignement vivant de Sri Rämakrsna, Svämi Rämdäs et Sri Ananda Moyi à travers 108 causeries, histoires, chants et paraboles inédits.
La piste, récit d’une aventure spirituelle, de Madhuri, Ed. Guy Trédaniel, 1984
« La Piste » est l’histoire d’une quête intérieure poursuivie parfois dans l’ignorance mais souvent dans une conscience aigüe des étapes franchies, sur le chemin singulier qui conduit d’un vieux château breton pendant la guerre de 1939 aux rivages de la mer d’Oman dans l’Ashram de Ramdas et chez d’autres saints Hindous, au bord du Gange ou tout au long des pèlerinages himalayens.
« La Piste » est un itinéraire personnel qui n’est pas proposé comme « la » Voie, la seule ou la meilleure. Ce récit qui s’adresse à tous les vrais chercheurs leur permettra de mieux comprendre comment tout est mené par le jeu imprévisible et souvent déconcertant de cette force que d’aucuns appellent Dieu ou Allah, Rama ou Shiva et d’autres Providence, Science ou Hasard. Mais c’est dans les conditions mêmes de sa vie et selon son propre cheminement intérieur, que chacun peut poursuivre cette longue quête de l’Absolu, de l’Amour infini et de la Paix du coeur.
Présence de Ma Anandamayi, pages de journal 1947-1963, traduit par Josette Herbert, 1985, éd. Les Deux Océans
Présence de Mâ d’Atmânanda qui a fait publier une partie de son journal intérieur sous ce titre aux Deux Océans dans sa version française.
Des pages de journal, des paroles inédites et des anecdotes recueillies par une des plus anciennes disciples européennes de Mâ Anandamayî.
Elle a laissé avant de mourir l’ensemble de son journal à Ram Alexander, qui l’a fait publier en anglais (Death must die, Indica Books, Bénarès). La traduction française est parue sous le titre :
Voyage vers l’immortalité chez L’Originel Accarias, 2003.
En Tout et pour tout, traduction Jean-Claude Marol, coll. communion, éd. Le Fennec, 1994.
En tout et pour tout est un livre de photos et textes préparé par Marol. C’est le premier ouvrage de ce genre sur Mâ à être paru en français ; il a été publié pendant l’année du centenaire de la naissance de Mâ en 1995. Il montre non seulement des photos de Mâ elle-même, mais aussi de l’Inde où celle-ci vivait. C’est un beau livre d’introduction à Mâ qu’on peut facilement offrir. Les éditions Le Fennec ayant fermé en 1997 ; le moyen d’obtenir le livre complet est d’écrire à Claude Portal, 12 rue Lamartine 78100 St Germain en Laye.
Une fois Ma Anandamayî, de Jean-Claude Marol, 1995, éd. le courrier du livre
Une fois, Mâ Anandamayî est un autre livre de photos et textes sur Mâ préparé par Marol.
Perle de lumière, 1995, éd. la Table Ronde (traduction de Laurence Frisch)
Il s’agit d’un petit livre de pensées de Mâ joliment présentées.
Ce Corps, paroles de Jésus et de Mâ, traduction de Jean-Yves Leloup et Jean-Claude Marol, 1999, éd. ALTESS
Un curieux mais profond "dialogue" de citations entre "Il" (Jésus) et "elle" (Ma Anandamayi). Des textes choisis par F. Delbecq et T. Cazals, traduits par J.-C. Marol et J.-Y. Leloup.
La saturée de joie, par Jean-Claude Marol, Ed. Dervy 2001
Ce livre est paru quelques semaines seulement avant la mort de son auteur, il a eu donc la satisfaction de le voir publié. Il présente différentes facettes de l’enseignement et de la personne de Mâ vue par l’esprit français actuel.
Voyage vers l'immortalité, la quête spirituelle d'une occidentale auprès de Ma Anandamayi, édition établie et présentée par Ram Alexander, traduction J. Gontier, 2003, ed. Accarias L'Originel.
Voyage vers l'immortalité est le récit intime d'une Occidentale qui s'est lancée avec beaucoup de courage dans une quête spirituelle au cours de laquelle elle entre en contact avec quelques-uns des plus grands maîtres de l'Inde contemporaine : J. Krishnamurti, Ramana Maharshi et Ma Anandamayi dont elle devint la disciple. Atmananda essaie désespérément de concilier la voie "iconoclaste" de Krishnamurti avec celle plus traditionnelle de Ma Anandamayi. Cela donne au récit une intensité dramatique. Ce journal retrace de façon précise et concrète l'évolution de son développement spirituel, ses doutes, ses compréhensions et son courage à franchir les frontières de l'intellect. Ce livre se lit comme un roman et nous offre de précieux enseignements recueillis de la bouche même de Ma Anandamayi (instructions sur la méditation, les émotions, le travail, l'attitude quotidienne...).
En compagnie de Mâ Anandamayî, de Bithikâ Mukerjî, traduction de Geneviève Koevoets et Jacques Vigne, 2007, éd. Agâmât
L'auteur, Bithika Mukerjî, fut une amie d'enfance de Mâ Anandamayî, elle a passé ensuite la plupart de ses vacances et de sa vie à ses côtés. Elle nous transmet ici un témoignage de son vécu en sa compagnie ainsi que les grandes lignes de son enseignement. Elle évoque également les multiples rencontres entre la sage et le monde indien traditionnel des sadhus (saints-hommes hindous), ascètes, hommes politiques ou celui des chercheurs spirituels occidentaux.
Cet ouvrage est un témoignage attachant et émouvant sur la vie quotidienne de Mâ Anandamayî. Ce récit, qui fourmille d’anecdotes touchantes, est riche d’enseignement et présente de nombreuses réponses de Mâ aux questions diverses qui lui étaient posées. Il plonge l’occidental dans l’univers prenant de la spiritualité indienne. Un ouvrage à lire mais plus encore à méditer.
Retrouver la joie, de Patrick Mandala, textes inédits de Mâ Anandamayî, préface d'Arnaud Desjardins, 2010, éd. Le Relié
Considérée comme la plus grande sainte de l'Inde du XXe siècle, Ma Ananda Mayi avait un indéfectible bon sens, qui lui permettait de faire grandir le meilleur en chacun des innombrables visiteurs qu'elle recevait. Redécouverts et présentés par Patrick Mandala, ces textes inédits restituent son enseignement. Celui-ci prenait la forme d'aphorismes de sagesse et, souvent aussi, de contes. Ils témoignent de l'extraordinaire force de cette femme lumineuse, au sourire ineffable et aux yeux sans cesse emplis de bonté. Voici un livre précieux pour affronter notre temps et nos propres angoisses. " L'épreuve ne sera pas vue comme un malheur... Elle oeuvre pour le bien des êtres. En aucune circonstance, si dure soit l'adversité, tu n'accepteras la défaite." Dans sa préface et sa longue introduction, Arnaud Desjardins nous raconte son expérience vécue auprès de Ma Ananda Mayi.
Voyage intérieur aux sources de la joie, par Geneviève Koevoets, Préface de Jacques VIgne, ed. du Petit Véhicule, 2012
Souvenirs de l'Inde en hommage à Mâ Anandamayî et à Swami Vijayânanda, l'auteure veut transmettre une expérience spirituelle, un "voyage intérieur". Ce livre contient des témoignages, des reportages épiques de voyages vécus en Himalaya, des poèmes, des photos et des portraits. Ses écrits débutent en 2003, à sa découverte de l'Inde dans tout ce qu'elle représente comme choc émotionnel, et vont jusqu'à maintenant, à travers une progression.
Mâ Ananda Moyî et le grand vide, par Jean-Jacques Enjalbert, Unicité 2015
Présentés sous forme manuscrite, un ensemble de textes spirituels et de citations de la sainte hindoue Mâ Ananda Moyî, exprimant la beauté de la création et l'éveil à la spiritualité orientale. Ils sont accompagnés de photographies de sculptures en bois réalisées par l'auteur.
Visages de l'amour, par Véronique Francou, préface du Cheikh Khaled Bentounes, ed. Nouvelle Cité, coll. Vie des hommes, 2016
L'éternel féminin de deux grandes mystiques d'Orient et l'Occident Mâ Ananda Moyî (1896-1982) et Marthe Robin (1902-1981)
Deux femmes mystiques, si différentes et si semblables, l'une indienne, sage bengalie, l'autre française, petite paysanne de la Drôme ; l'une hindoue, l'autre chrétienne, deux âmes d'exception rayonnantes qui touchaient profondément ceux qui les approchaient. Ni maître, ni gourou, leur connaissance ne venait pas de leur érudition mais d'une formidable intuition qui mettait les âmes à nu. L'auteur a rencontré ces deux femmes fascinantes et nous partage avec simplicité et clarté leurs expériences spirituelles uniques. Messagères pour notre temps, Mâ Ananda Moyî choisit la splendeur de la sagesse et Marthe Robin, la folie de la Croix. À travers son livre, Véronique Francou souligne la vocation de la femme qui est d'humaniser notre civilisation en l'ouvrant au caractère sacré de la vie. Pour elle, l'amour aura le dernier mot. Comme l'écrit dans la préface le Cheikh Khaled Bentounès, ces femmes « incarnent cet éternel féminin, matrice du monde qui porte, engendre et veille le Vivant ». Un cri d'amour, un message d'espérance pour le monde.
Le Divin parmi nous. La vie rayonnante de Mâ Ânandamayî, de Swami Acharya Mangalananda, trad. et avant-propos de Ghislain Chetan, ed. Tasnîm, 2020
Mâ Ânandamayî est l’une des plus grandes saintes hindoues du XXe siècle. Mais tout en étant ancrée dans l’hindouisme, sa spiritualité était parfaitement universelle. C’est pourquoi le rayonnement spirituel de Mâ toucha non seulement des hindous, mais aussi de très nombreux bouddhistes, chrétiens et musulmans. Elle invitait chacun de ses visiteurs à réaliser l’Omniprésence divine et la véritable connaissance de soi, sans trahir les formes spécifiques de leur religion. De cela, le présent ouvrage offre un témoignage précieux pour notre époque...
Introduction à la philosophie indienne de la connaissance de l'absolu selon Srî Mâ Anandamayî, de Swami Kedarnath, traduit de l'anglais par Ghislain Chetan. Avant-propos de Richard Lannoy, ed. L'Harmattan, coll. Théôria, 2021
Ma Anandamayi (1896-1982) fait partie des saints hindous du xxe siècle les plus célèbres et les plus vénérés. Par sa sagesse, sa joie et sa compassion, elle a inspiré des millions d'individus de toute croyance et de toute origine. Cet ouvrage présente pour la première fois, en une étude détaillée et approfondie, les enseignements de Ma. Swami Kedarnath est un de ses disciples les plus proches. Il contextualise son approche inédite en exposant les fondamentaux de l'épistémologie indienne à travers les âges, offrant un véritable résumé de l'histoire de la philosophie indienne que couronne et illumine la vision de Ma. Il s'agit d'un véritable darshana, une vision de la Vérité ancrée dans l'expérience ineffable. Elle débouche sur la contemplation et la réalisation spirituelle. Cet aspect essentiel la Connaissance de la Vérité complète et absolue.
Trois saintes : Râbi'a Al-'Adawiyya, Marie des Vallées, Mâ Ânanda Moyî, Ed. Saër Al Mashrek, 2021.
La sainteté est la perfection de l’homme. Il retrouve grâce à elle le contact avec un petit morceau d’éternité ou un grand, qu’il y ait un dieu ou qu’il n’y en ait pas, qu’il y en ait plusieurs ou seulement l’Un planant par-dessus toute déité passé, présente et à venir.Bien que les femmes qui font l’objet du présent essai appartiennent à des religions (islam, christianisme, hindouisme), des époques (VIIe, XVIIe et XXe siècles) et des tempéraments différents, elles ont en commun le geste de l’excès dans l’amour de Dieu et des humains. Le décisif pour elles était, outre la quête de l’absolu, la peine réalisation d’elles-mêmes que ce soit dans la plénitude, le désert, l’enfer ou le néant.
Mère se révèle ; Première période de Mâtri Lîlâ : 1896-1932, compilée par Bhaiji, trad. Ghislain Chetan
Bhaiji (Jyotish Chandra Roy) reçut les bénédictions de Mâ dans une abondante mesure. En privé et en réserve, Elle lui permit d'être dans Sa proximité ; et profitant de cette occasion en or, il Lui posa diverses questions spirituelles, et nota quotidiennement Ses réponses dans son journal. Ce journal fut le trésor qui inspira des ouvrages tels que Sad-Vani, Mâtri Darshan, Srî Charane et Dwâdash Vânî.
Les livres ci-dessous sont disponibles aussi sur internet :
Aperçu sur la vie de Mâ Anandamayî de Bithikâ Mukerji, traduction d’après le livre:« From the life of Sri Anandamayi Ma » par Bithika Mukerji 1970 Volume I
Traduction de Jack Gonthier, parue dans le bulletin mensuel de Panharmonie de 1972 à 1978, et autorisée par la Shree Shree Anandmayi Sangha, Bhadini.
C’est la traduction de la première moitié de la biographie classique de Mâ en anglais. C’est certainement dans ce premier volume qu’on trouvera le plus d’anecdotes peu ordinaires et d’événements qui donnent à méditer. Dans la seconde partie de son existence, Mâ était plus posée et avait moins de ces manifestations extatiques qui étaient néanmoins attendues dans la culture bengali de la part d’un ou d’une mystique. Mâ n’était pas une personne habituelle ; Bithikâ Mukerji a rendu un grand service en écrivant cette biographie objective et bien informée ; elle a évité le double écueil de la froideur pseudo-scientifique ou de la dévotion par trop émotionnelle. Elle a consciencieusement vérifié les faits de la vie de Mâ auprès de son entourage proche ; les parents de Bithikâ et elle-même faisaient partie du « cercle intérieur » des disciples de Mâ. Parfois, elle a vérifié les faits avec Mâ elle-même.Il y a deux aspects dans l’itinéraire de Mâ, qui sont différents sans pour autant se contredire : le premier, c’est l’appel auquel elle a répondu en venant en ce monde, lancé par un groupe de brahmines orthodoxes bengalis qui souhaitaient ardemment restaurer la tradition, au moins dans certains centres ; et les quelques vingt-cinq ashrams de Mâ, plus l’influence indirecte de son mouvement, montre qu’elle a eu une réussite dans ce domaine. Par ailleurs, Mâ est venue pour mettre le plus grand nombre possible de gens dans le courant spirituel, qu’ils soient d’Orient ou d’Occident, et elle a accompli cette mission de multiples façons.La traduction française de cet ouvrage a été publiée par épisode dans le journal Panharmonie sous la plume de Gilbert Gaucher dans les années soixante-dix. Pendant une vingtaine d’années, cet ouvrage a été introuvable, puis nous avons décidé de le rééditer sous forme polycopié à l’occasion du centenaire de la naissance de Mâ (95-96). Nous sommes heureux, aujourd’hui, de compléter le processus de résurrection de cet ouvrage de référence en le publiant sur internet.
Satsang avec Mâ, Questions-réponses avec Sri Mâ Anandamayi à Nadiad.
Traduit de l'Hindi et du Bengali par : Sri D. Kulkarani et Sri Gangoli.
Recueilli, traduit en français et présenté par : Yann et Anne-Marie Le Boucher, Mars 1979
Participant au Samyam Mahavrata de Nadiad en novembre 1978, nous avons, sur place, assisté aux sessions de questions-réponses (satsang) avec Mâ Anandamayi, qui se déroulaient chaque soir en cette occasion.
A la rencontre de Mâ Ananda Moyî, entretiens avec Atmananda, de Madou, éd. Medirep, 1986
A la rencontre de Mâ de Madou est un livre qui est né d’un voyage et d’une rencontre : Madou s’est rendue pour la première fois en Inde au début des années quatre-vingt et a rencontré Atmânanda qui, avec Vijayânanda, ont été les deux Occidentaux à faire partie pendant plusieurs décennies des ashrams de Mâ. Atmânanda avait eu une éducation cosmopolite dans la Vienne d’avant la première guerre. Elle s’est intéressée après le conflit mondial à la théosophie ; puis a suivi J. Krishnamurti d’abord en Hollande et ensuite en Inde, à Bénarès. Après dix ans environ d’enseignement à son école de Rajghat ; elle a été déçue par le caractère peu pratique des conseils de Krishnamurti sur la vie intérieure et sur le manque d’évolution du personnel et des enfants de l’école où elle enseignait ; elle s’est alors progressivement tournée vers Mâ pour rentrer finalement dans ses ashrams en 1946. Elle y restera jusqu’à sa mort en 1985. Venant de chez Krishnamurti ; elle a eu des difficultés à accepter le bien-fondé des règles brahmaniques ; mais s’est finalement mise à les pratiquer avec beaucoup de soin, grâce à l’amour intense qu’elle ressentait pour Mâ.
Ce livre est né de la première rencontre de Madou non seulement avec Atmânanda mais aussi avec les ashrams de Mâ et l’Inde. Atmânanda était la seule femme occidentale à être restée à vie auprès de Mâ et à avoir pris avec elle l’habit orange. Le texte de cet ouvrage est basé pour la plus grande partie sur la transcription d’enregistrements, ce qui permet de mieux apprécier la gentillesse et la spontanéité d’Atmânanda quand elle parle de Mâ et de sa vie auprès d’elle. Ceux qui ne connaissent guère ou pas du tout le milieu des ashrams de Mâ trouveront toutes sortes d’explications utiles et de détails intéressants dans ces écrits, et pourront mieux se figurer la vie là-bas. Quand on rapproche ces textes du journal d’Atmânanda rédigé surtout dans sa jeunesse et dans ses débuts avec Mâ, on apprécie mieux la sérénité et l’équilibre qu’elle a pu trouver dans sa vie à Kalyanvan, à l’extérieur de Dehradun (au nord de Delhi) et tout au pied de l’Himalaya, où elle a passé toute la dernière partie de sa vie.Elle a travaillé avec persévérance pour traduire les paroles de Mâ et des textes sur elle pendant des dizaines d’années, et ce que nous avons à propos de Mâ en anglais, et par là dans les autres langues européennes, est en grande partie dû à ses traductions. Elle a aussi été pendant longtemps l’éditrice d’ « Ananda Varta », le journal de la Sangha de Mâ. Ce livre n’est plus disponible en librairie, mais seulement sur le site internet.
Vie en jeu, textes de Ma Anandamayi, réunis et traduits par Jean-Claude Marol, éd. Accarias L'Originel, 1995
Vie en jeu est une anthologie de paroles de Mâ réunie par Jean-Claude Marol.
Matri Darshan, en compagnie de Mâ Ananda Moyî, Bhaïjî, traduit par Jacques Vigne, coll. Yoga sadhana, 1998, éd. Terre du Ciel
« Ceux qui ont observé le visage resplendissant de Mâ, avec son sourire toujours radieux, sa simplicité enfantine, son humeur joyeuse et ses plaisanteries s’écoulant d’un coeur débordant de joie ont dû être fascinés. Toutes ses paroles et expressions, chacun de ses regards et de ses gestes sont pénétrés d’une douceur sans égale. Un parfum divin émane de son corps, de chacune de ses respirations, de ses habits et de sa literie même. Quand elle chante, le coeur est empli de pensées et d’idées qui proviennent de la source la plus intime. »
Grâce à la traduction de Jacques Vigne, nous avons pour la première fois en français le témoignage de Bhaïjî, l’un des premiers et des plus proches disciples de Mâ, celui qui lui donna son nom « d’Anandamayî » et fut à l’origine des premiers ashrams de Dacca et de Dehra-Dun. De sa rencontre avec elle en 1925, à sa mort en 1937, Bhaïjî qui avait placé Mâ au centre de son existence, vécut dans un émerveillement croissant. Shrî Mâ avait éveillé en lui l’amour divin par sa seule présence. Ecrit en bengali, puis publié en hindi et en anglais après sa mort, le livre de Bhaïjî est un document de première main sur une relation authentique entre guru et disciple, et, à ce titre, il est précieux pour le public français d’aujourd’hui.
Un Français dans l’Himalaya ou itinéraire avec Mâ Anandamayî, par Vijayânanda textes rassemblés et présentés par Jacques Vigne. Editions Terre du ciel (1997).
Un Français dans l’Himalaya relate l’itinéraire de Vijayânanda avec Mâ depuis qu’il l’a rencontrée à Bénarès en 1951 et qu’il est resté en Inde depuis. On y retrouve une série d’articles qu’il a écrits sur elle ainsi que des questions-réponses sur la vie spirituelle et le témoignage de ses rencontres avec quelques sages de l’Inde contemporaine.
Ce livre a été traduit en italien par Geneviève Koevoets.
Après le départ de Swami Vijayânanda, de Jacques Vigne, 2010
Recueil des textes écrits par Vigyânânda après le départ de Vijayânanda,
avec la contribution d'Isabelle Fournier, Joëlle Coiret et Geneviève Koevoets
"Après le départ de Swami Vijayânanda" n'est pas le titre officiel de cet ensemble de textes, mais une initiative du site anandamayi.one pour réunir tous les textes de Jacques Vigne concernant Swami Vijayânanda : "Les derniers jours", "Satsangs avec Vijayânanda", "La flamme de la conscience", "Témoignages", "Le sage", "Le témoin de Mâ".
Paroles de Ma Anandamayi, classées par thème. Préface de Jacques Vigne. Traduction de l'anglais par Jean E. Louis. Coordination de Geneviève Koevoets, éd. Unicité, 2013
Il est dans la nature de l'homme d'invoquer Dieu et de chercher la réalisation du Soi. Invoquer Dieu c est se défaire du sentiment du manque. Le but de la vie humaine devrait être la réalisation divine. Le renoncement viendra spontanément pour nous rendre capables d'accepter quelque chose de supérieur, comme on laisse un objet qui était dans la main pour en prendre un autre. On doit accepter ce qui est éternel et vrai. N'est-ce pas ce Dieu qui a forme de vérité, la vérité, n'est-ce pas Lui qui est à l'intérieur de vous ? Voilà pourquoi vous ne devez jamais laisser de côté introspection et méditation. Chacun doit obtenir sa propre réalité. Il y a la béatitude, rien que la béatitude. Où est la souffrance ? Là, il n'y que Lui. Dieu est le père suprême, la mère suprême, le frère suprême, l'ami, le mari tout cela en un. Il est chaque nom et chaque forme. Il est également sans nom et sans forme. Aussi, la voie où règne Son souvenir constant dans le coeur et dans l'âme engendre la paix. Cette voie-là doit être tentée.
Vijayananda, un chemin de joie, Témoignages et réponses d'un disciple français de Mâ Anandamayî, de Jacques Vigne, 2018
Un chemin de joie, ouvrage qui regroupe des conversations avec Swami Vijayânanda et certains de ses écrits sur l'Inde, ouvrage qui y avait été publié en anglais. Swami Vijayânanda n'a pas voulu qu'il soit publié en français, mais il a accepté qu'on le mette en ligne.
Marie-France Martin a vécu plus de 15 ans en Inde et y retourne régulièrement.
Elle est membre d’un ashram, Ma Sharanam, situé au centre de l’Inde, dans le Madhya Pradesh. Elle parle et lit couramment le hindi, ce qui lui donne accès à de nombreux documents qui ne sont actuellement traduits ni en anglais ni en français. C'est donc une bénédiction inestimable que nous offre Marie-France Martin par ce travail qu'elle effectue depuis quelques années déjà.
Elle a déjà publié les textes suivants :
- Sad Vani : Bhaiji explique, en 101 petits textes, l’essentiel de ce que Ma enseignait sur la pratique spirituelle. Il s'agit d'une nouvelle traduction, beaucoup plus littérale. Les textes sont concis, donc beaucoup plus courts que ceux qui ont été publiés auparavant.
- Nama-Japa recueille 108 questions posées directement à Mâ sur le sujet du Japa, la récitation du Nom divin.
- Amritvani, paroles immortelles : Ce livre contient une compilation de sessions de questions-réponses avec Ma. Il est divisé en cinq parties : Première partie, Bhakti (amour), seconde partie Yoga (union), troisième Karma (action), quatrième Jnana (connaissance), et cinquième autres sujets.
jay mâ, de Jacques Vigne et genevieve koevoets
Le journal « Jay Mâ » a été commencé à l’initiative d’Atmânanda et de Danielle Perez en 1985. Revoir son premier numéro a été sans doute le dernier travail éditorial qu’ait fait Atmânanda avant sa mort inattendue en septembre 1985. Depuis, il se poursuit et a même développé significativement son audience depuis le Centenaire de la naissance de Mâ en 1896. Il permet d’offrir chaque trimestre aux lecteurs francophones un choix de paroles de Mâ à méditer ; des réponses de Vijayânanda ; des contributions de Swami Nirgounananda, le dernier secrétaire privé de Mâ qui a été quinze ans ermite en Himalaya et qui est invité maintenant en France chaque été pour animer des retraites autour de l’enseignement de Mâ ; des traductions de textes de ou sur Mâ non seulement de l’anglais, mais aussi parfois de l’hindi directement. Sont ajoutées à cela quelques nouvelles des ashrams en Inde et d’évènements ou publications en français ou en anglais concernant Mâ. Les nouveaux numéros sont ajoutés à la série en principe au fur et à mesure de leur publication et Geneviève Koevoets (Mahâjjyoti) se charge désormais de leur envoi par email, sur abonnements.