les conseils de Mâ
Mettez de côté dix minutes pour Dieu sur vingt-quatre heures.
Je ne vous demande pas d'être dans un lieu particulier, dans une posture particulière.
Simplement, où que vous soyez, soyez-y dix minutes en Son nom.
Les différentes activités qui contribuent à la vie spirituelle doivent être étroitement reliées par un effort toujours renouvelé de même que dans une guirlande, le fil invisible et sans cassure qui la maintient ensemble.
Aussitôt qu’un débouché vers l’extérieur s’ouvre dans une conscience, toutes ses actions se précipitent vers l’inférieur, vers le périssable.
C’est pourquoi, même si la méditation n’est jamais une réussite, persistez jusqu’à la limite de votre capacité ; on doit s’engager dans le japa, le culte, réciter des textes sacrés, chanter les louanges de Dieu (kirtana), ou lire des livres sur des sujets spirituels.
Choisissez attentivement et fixez-vous strictement sur de telles occupations qui éveillent les pensées et les sentiments Divins. Soyez très ferme dans votre résolution de cultiver autant que possible les actions qui favorisent une vie centrée sur Dieu.
Faites-les, même quand vous n’en avez pas le désir, comme on prend un médicament. Que vous en ayez le penchant ou non, persévérez dans leur accomplissement, de sorte qu’il ne reste pas de temps disponible pendant lequel l’agitation puisse se manifester.
Si vous ne permettez pas à vos pensées de s’éloigner de Ses Pieds de Lotus, toutes sortes de tentations vous seront épargnées.
Le devoir de l’homme est de s’éveiller à la véritable humanité et de se séparer de ses instincts animaux, de choisir ce qui est bon et de réprimer les jouissances pernicieuses.
Que votre esprit soit comme une belle fleur que vous puissiez offrir en adoration au Seigneur.
En vérité le seul devoir de l’homme est la réalisation du Soi.
Sans jamais perdre de vue l’Unique Ami Suprême, essayez d’éviter les liens de l’amitié terrestre.
En toute chose et en chacun, il n’y a que l’Unique Lui-même.
Essayez d’être constamment conscient du fait que, quoique ce soit qui soit aperçu à n’importe quel moment, de n’importe quelle manière, n’est que la manifestation de l’Être Suprême.
Comment celui qui perçoit peut-il être exclu ?
L’exclusion et la non-exclusion ne sont aussi que Lui.
Même le sentiment de l’absence de Dieu est Sa manifestation — afin que Sa Présence puisse être réalisée.
Sans la répétition du Nom et la pensée constante de Dieu, il n’y a pas d’espoir sur la terre.
Que ce devoir soit observé avant tout en premier lieu.
Dans Râma, qui est celui qui dissipe tout chagrin, il y a Arâma — repos et bien-être ;
là où Râma n’est pas présent, il y a Vyarma — inconfort et malaise.
Essayez au maximum de ne pas succomber à l’influence de quelqu’un.
Pour devenir ferme, calme, profondément sérieux, plein de courage, avec sa personnalité pleinement intacte, pur et saint par sa propre force ; on doit être centré en Dieu.
Chacun court après le bonheur et la jouissance.
Pourtant le bonheur suprême et la félicité sont toujours « là » et nulle part ailleurs.
Ce qui est éternel doit être découvert et alors la question d’aller à la recherche de quelque chose ne se pose pas.
Tout ce qui arrive par la volonté de Celui qui est la Volonté elle-même, est bénéfique.
Dans la vie qui se meut à l’intérieur des considérations terrestres, le conflit est naturel.
Persévérer avec fermeté dans l’élan qui aboutit à la réalisation du Soi, voilà quel est le devoir de l’homme.
Une lueur de sa propre et essentielle nature, donne de la félicité.
Lorsque l’esprit aspire à la félicité, il n’aspire en réalité qu’à trouver son propre Soi, qui est sa mère — même l’idée que la conscience est l’enfant de son propre Soi est pure imagination.
De qui viennent, après tout, les mouvements de l’esprit ?
Si l’on reste toujours plongé dans le rythme de a nature vraie (« La nature vraie de l’homme coule vers Dieu seul »), comment serait-il possible de faire du tort ou de vivre dans la malchance ou de, s’égarer ?
Y a-t-il même une possibilité à envisager ces éventualités ?
Que vous fassiez un effort pour établir un traitement médical est aussi l’expression de Sa volonté.
Vraiment, Lui, l’Unique, est toute chose.
Tu es, en vérité, la maladie, Tu es le remède et le pouvoir de guérir — dans tous les aspects et sous toutes les formes, seul Tu es.
Que vos pensées demeurent constamment en la Réalité Suprême — efforcez vous de laisser votre esprit s’absorber en CELA.
En tous temps que vos paroles soient vraies, sans faire de concessions à la discipline de soi et vouez-vous à l’étude de livres de sagesse et au satsang.
Chérissez la compagnie de ceux qui peuvent être des aides dans votre recherche, évitez ceux qui vous en distraient — en d’autres mots, tenez fermement au bien et évitez ce qui donne seulement du plaisir.
Si vous vivez dans cet esprit, l’aide dont vous avez besoin viendra à vous tout naturellement — sans que vous ne la demandiez.
On doit continuellement s’engager dans le Japa silencieux.
Il ne faut pas perdre inutilement son souffle ; chaque fois que l’on n’a rien de particulier à faire, on doit pratiquer silencieusement le Japa au rythme de sa respiration — en fait cet exercice doit se faire continuellement jusqu’à ce que le Japa soit devenu aussi naturel que de respirer.
Lire des textes sacrés et des livres de sagesse a une grande valeur.
N’oubliez jamais que le Nom Divin, c’est LUI, LUI-même sous une certaine forme que ce soit, votre compagnon inséparable.
Essayez tant que vous pourrez de ne jamais rester sans Lui.
Plus vos efforts pour demeurer en Sa Présence seront intenses et continuels,
plus grande sera la possibilité de vous développer dans la joie et la sérénité.
Si votre esprit est vide, essayez au moins de le remplir de la conscience de Dieu et de Sa contemplation.
La souffrance de l’esprit écoutant les conversations et les bavardages des gens, tout cela se passe à l’intérieur de nous-mêmes.
La proximité ou l’éloignement sont aussi uniquement en nous-mêmes.
Il ne suffit pas d’être un sadhaka au moment de vos exercices spirituels — quoique tout est dans tout — La capacité de rester en permanence dans la sadhana est potentiellement en chacun de nous, elle peut être découverte grâce à une sage discrimination.
On devrait être continuellement plongé dans sa sadhâna particulière, permettant d’entrer en possession du Trésor Suprême qui est notre nature essentielle.
Comment peut-on être un être humain sans courage ?
Pour atteindre la Vérité, on doit supporter toutes les difficultés, en restant toujours patient.
Ce sont les obstacles qui donnent naissance à la patience.
L’insuccès ne doit pas être considéré comme un désastre ; ce serait commettre un péché : Tout ce qu’Il fait est entièrement bénéfique.
En aucun cas, fut-ce dans la pire adversité, l’homme ne doit se reconnaître vaincu.
« Gurudeva, vous n’agissez que pour mon bien » — Gardez toujours cette pensée présente à votre esprit.
Ce monde n’est pas possible sans qu’il ne se présentent de nombreux ennuis.
Si vous avez perdu votre fortune et votre situation, laissez-les être perdues.
Ne priez Dieu que pour la vie des vôtres.
Essayez d’accepter le plus possible ce qui se présente et comme il convient aux circonstances.
Chassez la paresse et faites un effort.
Il est naturel pour l’esprit de trouver toutes sortes de raisons pour ne pas faire la sadhana (exercices spirituels dans le but de se préparer à la réalisation du Soi) ; cependant votre but doit être de persévérer.
Rejetez les pensées telles que : « Je ne serai pas capable de le faire ; ce ne sera pas possible ».
C’est le désir qui engendre le chagrin ; mais la volonté de réaliser Dieu est elle-même félicité.
Soyez certains qu’IL vous purifiera, vous réconfortera et vous prendra dans Ses bras.
Le chagrin survient dans le but de vous amener au bonheur.
En tout temps restez liés à LUI par Sa pensée.
Vraiment tout se passe à l’intérieur de Sa Loi.
Comment, celui qui a été capable de comprendre ceci, peut-il encore être si grandement troublé ?
C’est de votre devoir que de considérer toutes choses comme LUI appartenant.
Essayez de laisser Sa Pensée vous maintenir en paix, quoiqu’IL puisse faire.
Il est possible de pratiquer la répétition du Nom Divin dans les circonstances les plus adverses.
IL est cause de tout ce qui arrive et c’est pour cette raison qu’IL est toujours proche.
Que l’équanimité soit votre constante règle de vie.
Dites-vous sans cesse : « Seigneur, tout ce que Vous faites est pour le mieux ».
Priez pour être fort et persévérant.
Rien ne s’accomplit qui ne soit l’expression de la Grâce Divine : en vérité, tout provient de Sa Grâce.
Ancrez-vous dans la patience, supportant toute chose, demeurez fidèlement en Son Nom et vivez dans la joie.
Tout travail doit être fait comme un service de Dieu.
Plus vous maintiendrez l’émotion suscitée par le sentiment de Sa Présence, plus votre corps, votre esprit et vos actions progresseront dans la communion Divine (divya bhâva).
Ne vous accordez qu’avec Dieu.
Là où est la pensée de Dieu, Dieu Lui-même est présent sous la forme de cette pensée.
Chercher la Vérité est l’unique et seul devoir de l’homme.
Tout vient de Lui, tout est Lui ; votre seule ambition doit être de tout remettre entre Ses mains.
Invoquez Son Nom, méditez sur Lui, qu’Il soit constamment présent à votre pensée.
Ne demandant quoi que ce soit pour vous qui soit de ce monde, efforcez-vous de vous abandonner sans réserve entre Ses mains.
En Lui n’existe aucune déficience d’aucune sorte, pas de douleur, pas d’agonie — en Lui tout est atteint, le sommet de l’accomplissement, le repos, la tranquillité.
Quel que soit le travail qui doit être accompli à n’importe quel moment que ce soit, consacrez-lui votre attention entière et faites-le parfaitement.
Dans toutes les circonstances, fiez-vous à Dieu.
Vraiment Il est immanent en toutes choses et peut être trouvé partout.
De tout votre être, invoquez le Seigneur de Vie.
Dans la perspective de Son jeu, même obtenir signifie perdre.
C’est là la nature de Son Mouvement.
Pensez à LUI qui ne peut être perdu.
Méditez sur LUI seul, sur LUI, la Fontaine de Bonté.
Priez-Le ; dépendez de LUI.
Essayez de donner plus de temps au japa et à la méditation.
Abandonnez votre esprit à Ses Pieds.
Efforcez-vous de maintenir sans arrêt le japa et la méditation.
Celui qui n’arrivera pas à accomplir son devoir en s’y adonnant de toute son âme ; quelles que soient ses obligations, à n’importe quel moment, trouvera la vie difficile et ne sera jamais capable de réussir quoi que ce soit d’une manière satisfaisante.
Le devoir humain, en particulier celui d’une personne ayant pour but la totale consécration à la Tâche Suprême de la vie, est de travailler joyeusement à l’élévation de l’humanité en étant convaincu que tout service est celui de Dieu.
Un travail ainsi accompli, purifie le cœur et l’esprit.
Se permettre le confort physique est tourner le dos à la communion avec Dieu ; se soumettre à ce que le palais aime ou déteste et déguster dans le but de satisfaire ses goûts, c’est se déposséder soi-même, dans une mesure égale, de la saveur du Divin.
C’est pourquoi quelle que soit la nourriture ou la boisson qui est prise, elle doit être consacrée à Dieu et partagée comme Son Prasàda (La nourriture offerte à une déité ou à un saint se transforme en Prasàda lorsque celle-ci est acceptée et bénie. Elle est alors distribuée parmi les dévots.)
Ne mangez pas ce qui ne vous convient pas.
Prenez un repas complet à midi, du lait dans l’après-midi et un fruit ou quelque rafraîchissement léger et de l’eau le soir.
Vous devriez Lui donner un peu de temps. Vous en donnez beaucoup à vos autres occupations. Une heure... une demi-heure... dix minutes même pour Son travail !
Voilà une (petite) requête : mettez de côté dix minutes pour Dieu sur vingt-quatre heures.
Je ne vous demande pas d'être dans un lieu particulier, dans une posture particulière. Simplement, où que vous soyez, soyez-y dix minutes en Son nom.
C'est l'aumône que je demande.
"Aumône" n'est pas le bon mot. Demande-t-on l'aumône à celles et ceux qui sont si proches, qui sont d'autres nous-mêmes ?
Que cela vous plaise ou non, vous aurez à faire de l’Éternel votre compagnon constant :
exactement comme un remède qui doit être pris.
Sans aimer Dieu vous n’arriverez à rien.
Souvenez-vous de ceci tout le temps.
Un pèlerin sur le sentier de l’immortalité ne contemple jamais la mort.
Par la méditation sur l’Immortel, la peur de la mort se dissipe, rappelez-vous ceci !
Dans la mesure où votre contemplation de l’Unique devient ininterrompue, vous avancez vers la Réalisation totale sans faille.
Les joies et les tristesses sont nées du temps et évidemment ne durent pas.
C’est pourquoi ne soyez pas gouverné par elles. Souvenez-vous qu’elles passeront avec le temps.
Visez au Plus-Haut, maintenez votre orientation, occupez-vous de votre travail, avec une indifférence totale pour les résultats obtenus.
Et autre chose encore : c’est Lui, en vérité, qui Se manifeste dans tous les tempéraments et toutes les formes : qui que ce soit que vous haïssiez, vous ne haïssez que votre propre Seigneur (Ista), celui que vous avez adopté.
Dans l’univers entier, dans tous les états d’être, dans toutes les formes, Il est. Tous les noms sont Ses noms, toutes les formes Ses formes, toutes les qualités Ses qualités, et tous les modes d’existence sont vraiment Lui.
Ceux qui suivent ce sentier long et difficile, soutenus par une profonde aspiration à la vision de l’Être Suprême, ne peuvent le faire que par Sa Grâce.
Prendre refuge dans la patience est la seule attitude acceptable.
On ne doit jamais perdre l’espoir.
Où que vous puissiez être placé et quelles que soient les circonstances, que votre pensée soit centrée en Lui et en Lui seul.
Beaucoup se sentent appelés à créer un monde nouveau et meilleur.
Plutôt que de laisser vos pensées s’arrêter sur de telles matières, vous devriez vous concentrer sur Cela par la contemplation duquel il y a espoir de paix parfaite.
C’est le devoir de l’homme de devenir un chercheur de Dieu ou de la Vérité.
Abandonnez-vous à Dieu en toutes choses sans exception.
« Qu’Il fasse de moi ce qui Lui plaît ; moi qui ne suis qu’une de Ses créatures ». — Ceci doit être votre attitude mentale.
Il faut se consacrer jour et nuit à la recherche de Dieu (sadhana bhajana).
Le désir d’atteindre Dieu doit être développé au suprême degré.
Être un être humain implique la proéminence absolue de la recherche du Soi.
A l’exception des moments limités employés aux devoirs familiaux, tout votre temps doit être consacré au japa, à la méditation, à la lecture de livres religieux, à l’adoration, à la prière, à l’engagement.
Jusqu’à en pleurer, aspirez à Dieu, pour le seul amour de Lui.
Si l’occasion se présente, participez au satsang.
Lorsque cela n’est pas possible, efforcez-vous de conserver constamment en vous le sentiment de Sa Présence, incluse dans le tabernacle de votre cœur.
Quelle quantité du karma des naissances précédentes reste-t-il encore à épuiser !
Exactement comme si, par exemple, un homme délabre son estomac en se laissant aller à trop manger, sans aucune restriction : même si plus tard il adopte une diète frugale et bien réglée, le résultat de cette sage mesure ne portera pas immédiatement ses fruits.
Ainsi, quelle que soit la nature des actions actuelles de quelqu’un, il aura aussi simultanément à jouir et à souffrir des conséquences accumulées de sa conduite précédente.
Il y a une justice parfaite dans la Création.
L’homme est né en ce monde dans le but de moissonner les résultats plaisants de ses bonnes actions aussi bien que les conséquences de ses erreurs.
Qu’en est-il des erreurs et des manquements qu’il commet actuellement ?
Il aura naturellement à les supporter.
L’homme jouit des fruits engendrés par sa bonne conduite antérieure ; mais il aura aussi à souffrir des effets de ses mauvaises actions.
La Volonté du Tout-Puissant s’accomplit.
L’homme doit cultiver le désir de bien agir.
Avec l’aide de Dieu, même l’impossible devient possible.
Que Ses Pieds de Lotus soient votre seul refuge!
O Volonté Suprême, Ta Volonté prévaut.
La Fontaine de Bonté accomplit tout quand le temps est révolu.
Il est bien que tout chacun s’efforce constamment à aspirer vers ce qui est la Vérité Éternelle.
De Toi seul doit être parlé, tout le reste n’est que futilité et douleur.
Rester calme et en paix en toutes circonstances, est le devoir de l’homme.
Se former une mauvaise opinion d’une personne uniquement parce que l’on a entendu quelque commérage sur elle, est une erreur.
L’hostilité, la condamnation, le langage abusif, les mauvais sentiments, etc… même s’ils sont gardés cachés dans la pensée, retomberont et doivent retomber sur celui qui les émet. Personne ne devrait se faire du mal à soi-même en hébergeant de telles pensées et de tels sentiments.
La colère, la cupidité et les sentiments similaires doivent être rejetés complètement.
Vous ne devez pas davantage être gouverné par la louange et le prestige.
Ne répliquez pas par esprit de contradiction à tout ce qui est dit. Répondez poliment avec un sourire et n’en dites pas plus.
I1 est du devoir de l’homme de cultiver sa foi et sa dévotion.
Les coups du sort sont dans la nature des choses de ce monde.
C’est ainsi que l’homme apprend à comprendre la nature du monde
et alors il en résultera son détachement des plaisirs et des jouissances.
L’homme a pour devoir de rechercher la compagnie de saints, de sages et d’aspirants à la Vérité.
De telles fréquentations l’aideront à éveiller son intérêt pour la Réalité.
Le profit sera d’autant plus grand, qu’il recherchera davantage et ardemment l’amitié d’êtres spirituels.
D’une manière ou d’une autre, la Grâce du Guru doit être obtenue.
Jusqu’à ce que le Guru ait été trouvé, il est du devoir de l’homme de l’invoquer et d’essayer de réaliser Dieu en considérant toutes les formes comme étant Sa Forme, tous les noms comme étant Son Nom, et tous les modes d’être comme Siens.
Si quelqu’un n’atteint pas l’état de calme, l’agitation de tout son organisme se manifestera à travers chaque nerf et fibre de son corps et le rendra inefficace. Si l’énergie n’est pas économisée, il ne lui est pas possible de fonctionner harmonieusement dans une tranquillité parfaite.
L’intérêt pour la Quête Suprême et les pratiques accomplies pour la recherche de la Vérité, ont naturellement un effet calmant. Il est essentiel de ménager son énergie.
S’il trouve que la pratique du kirtana lui est favorable, il devra au moment où celui-ci est chanté, essayer de rester assis absolument tranquille, dans une position fixe et se concentrer.
La dispersion de la pensée et l’agitation du corps sont défavorables.
Les occupations mondaines et les affaires amènent inévitablement des soucis ; il ne peut en être autrement.
La seule manière d’y faire face est la patience, encore la patience et toujours la patience.
Ayant plongé dans les profondeurs de la mer, on a l’obligation de s’élever à nouveau.
Les talents et le travail que Dieu vous a confiés ne sont que des moyens de Le servir.
Ne vous souvenez que de cela !
Le corps appartient au Seigneur, l’esprit appartient au Seigneur, toute l’humanité appartient au Seigneur.
Servir quelqu’un est Le servir exclusivement.
Efforcez-vous de garder toujours votre pensée à un niveau élevé.
Y a-t-il jamais un temps où Il soit invisible ?
La découverte de ceci est tout ce dont on a besoin.
On doit donner à la nourriture, au sommeil, à la toilette, aux vêtements, etc… seulement autant d’attention, qu’il est nécessaire pour maintenir la santé.
A quoi bon un corps bien nourri ?
Qu’il devienne plutôt un soutien pour l’effort spirituel. Dans ce but, exclusivement, doit être dirigé le courant de la vie, hors du monde et entièrement vers Dieu.
Astreignez-vous à découvrir en vous-même les différentes choses que vous pouvez accomplir avec une joie réelle et qui vous rapprocheront de Dieu.
Quelqu’un a-t-il jamais atteint la grandeur en s’asseyant par terre et en disant : « Je ne peux pas » ?
Tout travail entrepris doit être bien fait.
Si l’on prend l’habitude de tout faire bien, il est probable que l’on fera de même dans la voie spirituelle.
L’action est Lui et celui qui agit est Lui, pas un autre.
En toute circonstance, on doit s’efforcer de cultiver cette attitude mentale.
La Vérité – en laquelle l’illusion est connue comme illusion – la Vérité, CELA qui EST, on doit en faire son bien.
Dieu seul est Vérité, Bonheur, Félicité. Ne mettez vos espoirs qu’en la Béatitude Suprême, la Félicité du Soi. Rien d’autre n’existe.
Ce qui semble exister en dehors d’Elle, n’est que pure illusion.
Essayez de trouver votre Soi.
Toutes ces vociférations sont dans la nature de l’homme. Il gémit encore et toujours dans son effort de se débarrasser de son sens du vide.
Le vrai but de la vie de l’homme est de réaliser Dieu. La question de renonciation ne concerne évidemment que ce qui est à rejeter de toute façon. Ce qui est Éternel, ce qui est Vrai doit être saisi.
Celui qui est lui-même limité sera toujours attiré par le limité. C’est la nature même de l’individu.
Avec l’aide du Guru on arrive à réaliser l’impermanence des choses. Tout est possible par le pouvoir du Guru.
Même quand vous sentez que vous avez perdu patience, ne relâchez pas vos efforts, mais essayez encore et encore.
Ne cessez jamais de lutter jusqu’à votre dernier souffle.
Priez-Le afin que vous puissiez continuer à rester constamment à Ses Pieds au cours des vingt-quatre heures de la journée.
Celui qui a été initié par un Guru doit, sous Sa direction, essayer de garder son esprit engagé toutes les minutes de sa vie en des occupations spirituelles, telles que culte, japa, méditation, lecture des textes sacrés, Kirtana, Satsang et autres choses semblables.
Faites effort jusqu’à la limite de vos possibilités, aussi faibles qu’elles puissent être.
IL est là pour accomplir ce qui n’aura pas été achevé.
Dans toutes les formes, dans toutes les diversités et les disparités, Il est unique.
L’infinie variété des apparences et des manifestations, des modes de devenir et des états d’être, des espèces et des types, toutes les distinctions sans nombre, aussi bien que toutes les identités, ne sont que Lui, Lui-même.
Alors, contre qui êtes-vous en colère ?
Quoi que ce soit et quoi que dise quelqu’un, est en accord avec son niveau et sa condition à ce moment particulier, donc, c’est juste pour lui.
Il est sûr qu’il ne représente que ce qu’il perçoit et comprend à ce point de son développement.
Ceci aussi n’est qu’une expression, une manifestation de l’Un.
Il est nécessaire d’essayer de dédier au Suprême chaque action courante de sa vie journalière. Depuis l’éveil matinal jusqu’à ce que l’on s’endorme la nuit, on doit s’efforcer de maintenir cette attitude d’esprit. En agissant ainsi on en vient peu à peu à sentir : comment puis-je transformer en offrande la convoitise, la colère et d’autres défauts indésirables de ce genre ? A Lui qui m’est si infiniment cher, qui est mon être même ?
Donne-t-on ce qui est mauvais à ceux qu’on aime ?
En continuant à réfléchir ainsi, on devient finalement incapable de faire quelque chose de mauvais ou d’indésirable.
Alors, quand on Lui a sacrifié sans réserve jusqu’au moindre des pouvoirs que l’on possède, de sorte qu’il ne reste rien dont on puisse dire ceci est à moi, savez-vous ce qu’Il fait à ce moment béni ? A partir de votre petitesse Il vous rend parfait, complet, et alors rien ne reste à désirer ou à achever.
Au moment où la consécration de vous-même devient complète, à cet instant même se produit la révélation de l’indivisible, la perfection sans brisure qui est toujours révélée par le Soi.
Indolence et luxure — ce sont là les plus grands obstacles sur le sentier de la réalisation du Soi.
Ce sont la patience et la persévérance qui vous sont le plus nécessaires.
Si quelqu’un a reçu des bénédictions telles qu’il sente que seule la voie spirituelle est bénéfique — si Dieu confère ainsi Sa Grâce à quelqu’un — il devient nécessaire que celui-ci voue toute sa volonté et qu’il se dévoue jour et nuit au service de Dieu.
On pourrait dire : Quel mal peut-il y avoir à faire kirtana, japa, des méditations etc… en commun avec d’autres ?
Mais sentir l’attraction vers d’autres compagnons constitue un obstacle.
Cela amène naturellement l’instabilité. De plus, si le désir d’être la tête ou le chef de l’assemblée se cache ou se manifeste en soi, c’est également nuisible.
Cela est valable aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Si vous demandez conseil à ce corps, il vous dira de vous tenir tranquille quelque part et d’y pratiquer la Sadhana en sincère et fervent aspirant et, avant tout de combler votre propre vide ; alors le trésor que vous aurez accumulé en vous, cherchera de lui-même une issue et se communiquera ainsi à d’autres.
Tandis que, si vous commencez dès le commencement à prodiguer le bien, en servant et en donnant des instructions spirituelles aux autres, vous vous serez bientôt vidé vous-même et le regret ne manquera pas d’en être la conséquence.
Naturellement si votre but est de servir et d’enseigner, ce sera tout différent.
Mais si vous voulez atteindre la perfection votre procédé n’est pas le bon, car il crée des obstacles. Ce corps persiste à dire que vous devez vous en tenir à celles des deux voies que vous préférez.
Changer d’opinion encore et toujours ne mène nulle part. Ce que l’on doit faire doit être fait avec une pleine concentration.
S’étant détourné des plaisirs du monde et ayant commencé à avancer vers le But de toute vie humaine, on devrait s’efforcer d’atteindre à la Réalisation de son Soi.
Considérant tous les êtres comme des formes revêtues par Lui,
servez le Seigneur avec calme et dévouement, servez le Seigneur et Lui seulement.
Dans la mesure où vous devenez de plus en plus parfaits dans votre capacité de servir le Seigneur,
la tendresse, l’amour et la dévotion pour Lui, aussi bien que la foi inébranlable s’éveilleront en vous.
C’est toujours le Soi qui est à l’œuvre en tant qu’ego et en tant qu’intelligence.
Servez-vous avec grande habilité du moment présent.
L’Unique qui se manifeste dans les actions (impures) de Son Etreté, apparaît Lui-même aussi dans l’Action Pure.
Afin que ceci soit révélé, l’intelligence devient capable de percevoir la stabilité dans le mouvement, tandis que dans les mouvements dus à l’action du Soi, une sage discrimination réalisera sa propre vraie nature. Lorsque ceci se produit, Celui qui se révèle est perçu aussi bien dans la stupidité que dans la sagesse.
Il est reconnu comme l’Unique qui Se révèle qui EST. Il est infini et également fini.
A travers Lui on devrait essayer d’avancer sans heurt, sans jamais s’arrêter, étant libéré des obstacles et des obstructions. Une fois qu’on entre dans le courant, toute forme perçue par la pensée purifiée et l’intelligence doit être considérée comme une expérience sur le chemin vers la perception du Soi.
Lorsqu’on est devenu calme, c’est-à-dire lorsque l’on est établi dans un état de tranquillité, alors l’activité vitale qui continue à tout instant dans le sommeil et la veille, et qui fait partie du pèlerinage de la vie à la mort, se trouvent entraînés ainsi que la pensée rationnelle dans ce courant et restent éternellement unis à son flux.
Maintenir constamment la pensée équilibrée dans le Soi, clairement éveillée à la perception du flux de la Réalité, où le « Sans-Fond », « l’Infinité » de l’Unité sont constamment révélés dans Son infinité, doit, avec l’intensité d’une possession, être votre seul et unique propos.
Il est propre et juste de se concentrer seulement sur LUI
dans la perception de Son omniprésence qui apporte un relâchement de toutes les anxiétés.
Efforcez-vous à tout moment de maintenir la contemplation de Dieu et le flux de Son Nom.
Par le pouvoir de Son Nom tous les malaises sont transformés en bien-être.
Le devoir spécial de l’homme est la pensée de Dieu, l’activité de l’esprit qui éveille le désir de savoir ce que vous êtes réellement ; vous devez vous concentrer là-dessus.
Il est de la plus grande importance de faire un effort particulier dans cette direction.
Portez toute votre attention sur la pratique régulière et journalière du Sadhana.
Si les circonstances ne vous permettent aucun autre exercice, ayez alors le sentiment de Sa présence.
Le but de toute pratique étant la réalisation de l’Un qui est manifesté en toutes les formes et en tous les modes d’être.
Servez chacun d’une manière plaisante et pleine de grâce.
Sentez que Dieu vous a confié le soin de votre famille.
Faites en sorte que votre père ne devienne pas mélancolique.
De voir le chagrin sur le visage de ses enfants intensifiera grandement son malheur.
Soyez attentif à cela, ayez soin de vous dominer en sa présence.
Apprenez par cœur des hymnes et des versets à la louange de Dieu et répétez-les pendant que vous vous déplacez.
Ne permettez jamais que votre esprit soit oisif.
Maintenez-le en éveil par la répétition d’un Mantra, du Nom Divin, d’hymnes sacrés et autres choses semblables, ou même dans le pur Souvenir de Sa Présence.
Maintenez vos habitudes concernant vos bains et votre alimentation, de sorte que vous puissiez obtenir un sommeil paisible. Cela vous aidera à penser à Dieu et à méditer.
Quand le corps est en bonne santé cela aide à fixer sa pensée sur Lui.
A mesure que vous progressez dans la pratique de votre sadhana, votre alimentation et votre sommeil subiront automatiquement certains changements nécessaires.
C’est le devoir de l’homme que de demeurer dans la joie qui jaillit de la préoccupation constante de l’esprit pour les choses divines.
Penser à autre chose qu’à Dieu est ce qui crée la souffrance.
Que ce soit la répétition du mantra, la méditation, le culte d’adoration, la lecture attentive des textes sacrés, le simple éveil à la conscience de Dieu ou une pratique semblable, que ce soit kirtana ou musique religieuse toutes ces activités sont des modes différents de se tenir en la présence Divine.
On doit toujours s’occuper de l’une d’elles, en fait, n’être jamais sans Lui.
Souvenez-vous que c’est ce que ce petit enfant demande à ses père et mère
Quand il y a effort constant pour être de plus en plus conscient de CELA qui EST,
on peut espérer qu’en temps voulu cette conscience deviendra permanente.
Au cas où l’occasion de se trouver en compagnie physique de saints et de sages ne se présentait pas, il conviendrait de méditer sur Vasudeva, le Divin Habitant de chaque cœur humain.
En cherchant à percevoir Sa Présence, on se prépare à Elle.
Il faudrait choisir les activités et les fréquentations aptes à vous ouvrir à des pensées et à des aspirations divines (sad bhàva).
C’est seulement quand vous quittez tout pour LUI,
LUI qui est la Fontaine de Paix,
que vous pouvez avoir l’espoir de la Paix.
Chaque moment appartient à Dieu.
Efforcez-vous de garder votre esprit fixé à Ses Pieds.
Dieu, Océan de Miséricorde, qui toujours bénit le monde, répand Sa grâce inlassablement.
Le devoir de l’homme est de considérer tout ce qui arrive, comme étant pour le mieux. « Pour le mieux » signifie l’aide la plus efficace pour aller vers la réalisation du Divin, la réalisation de la plénitude de la félicité.
En période d’affliction, persévérez patiemment.
Même si le désespoir et le danger constituent le lot des hommes, celui qui leur fait face avec courage et calme, finira bien par en triompher.
Les circonstances de la vie changent.
Pendant des périodes d’adversité il est nécessaire d’avoir recours à Lui avec encore plus de ténacité.
On ne peut pas savoir si, au moyen d’un coup du sort, Il ne vous évitera pas un danger plus grand encore.
Quelque fois Il suscite un accident pour éviter un plus grand danger.
C’est la raison pour laquelle on le Nomme le « Dissipateur du Danger, Sauveur ».
Dites la vérité à tous.
Cachotterie, ruse et déception sont équivalentes à tromperie.
Elles ne font qu’infecter l’esprit et vous envoient à la dérive sur un océan de douleur.
Une vie vraie, pure et sainte tend vers la joie et le suprême bonheur.
Ceux qui recherchent l’état de brahmcaris (étudiant religieux qui se voue aux pratiques spirituelles, au service, et qui observe une stricte chasteté), doivent vivre une vie de renonciation.
L’abandon aux passions, la gloutonnerie, l’impatience, l’amour de la gloriole et de la renommée sont de sérieux obstacles.
Toute action devra être entreprise dans un esprit de service et en prenant grand soin d’éviter tout cela.
En plus, il faut apporter une attention spéciale aux règles enjointes aux brahmcaris et aux sadhus (qui a consacré sa vie à l’effort spirituel). Ce qui pourrait offenser quiconque ne devra pas être poursuivi, ni ce qui pourrait infliger à d’autres la peine la plus légère.
Selon sa force individuelle, on doit essayer de réserver un jour à la maîtrise de soi-même (Samyam), si ce n’est une fois par semaine, alors tous les quinze jours ou au moins une fois par mois.
En ce jour, une stricte surveillance doit être exercée sur la nourriture et la boisson, la parole et la conduite, les lieux et les personnes visités — en fait, par rapport à toutes choses quelles qu’elles soient.
Ainsi on développera graduellement la maîtrise de soi et la capacité de s’astreindre sans effort à ces règles ou en tout cas, avec une certaine facilité, même pendant deux ou trois mois chaque année.
Plus tard, il deviendra peut-être possible de maintenir en permanence une telle attitude qui engendrera L’aspiration conduisant à la réalisation du Soi.
La conséquence de l’indiscipline et de l’indulgence envers soi-même, est souffrance, cela signifie s’éloigner de son propre et vrai Soi.
Tout ceci, qui est Sa création, est sous Sa dépendance, est en Sa présence et est LUI.
Quel que soit l’état dans lequel IL maintient quelqu’un à n’importe quel moment, IL le fait totalement pour le bien,
car, en vérité, tout est ordonné par LUI,
tout est de LUI.
Le bonheur relatif, est un bonheur dépendant de quelque chose et se termine dans le chagrin.
Le devoir de l’homme est de méditer sur Dieu, qui est la Paix.
Il ne peut y avoir de paix sans recourir à ce qui aide à se maintenir dans la pensée de Dieu.
N’avez-vous pas vu ce qu’est la vie dans le monde ?
Dieu est celui qui doit être aimé.
En LUI est toute chose, c’est Lui que vous devez essayer de trouver.
Le remède souverain et universel est la contemplation de l’UN.
L’essentiel pour tout être humain est de penser seulement à LUI
et de LE servir à tout moment.
Voici le temps venu de vous former vous-même.
Vous allez avoir à recourir au renoncement et à la force de caractère. Ceci afin d’être libéré des mauvaises tendances acquises dans des vies antérieures, qui vous ont amené des souffrances et des épreuves.
Essayez de faire de votre cœur le sanctuaire consacré au service du Tout-Puissant, et recherchez l’absence de tout désir.
La première condition est celle de se sentir attiré vers Dieu.
Ne manquez jamais de remplir vos obligations.
Quoique vous ayez à faire pour qui que ce soit, que ce soit dans un esprit de fidélité au service.
Il y a encore une autre chose à prendre en considération, abandonnez une fois pour toutes la mollesse.
Lorsqu’il s’agit de remplir un devoir précis, le manque d’entrain, la mollesse doivent être complètement éliminés de votre comportement.
Toutes les difficultés qui pourraient survenir dans l’accomplissement d’un devoir, doivent être supportées avec bonne humeur.
C’est la fleur pure, immaculée qui trouve place aux pieds du Seigneur et nulle part ailleurs.
Prenez grand soin de passer votre vie en une pureté sans tache, méritant d’être dédiée au culte du Seigneur.
Parlez de Lui, méditez sur Sa gloire, essayez de Le voir en chacun, Lui qui est le Soi, le souffle de vie, le cœur des cœurs.
Vous vous sentez seul ?
En vérité vous n’êtes pas seul.
L’Ami Suprême abandonne-t-Il jamais Ses amis ?
Si vous pouvez rester silencieux et en harmonie avec tout votre entourage, ce sera excellent.
Essayez de rester immobile et sans rien manifester aussi longtemps que possible.
Qui suis-je ?
Par cette attitude, efforcez-vous de situer votre pensée en-dehors de votre vie et qu’elle en soit le témoin.
Recherchez votre Soi.
Restez plongé dans la méditation aussi longtemps que possible, devenant très calme, ferme et pleinement concentré.
Où que Dieu vous place, à n’importe quel moment et sous n’importe quelles circonstances, souvenez-vous que tout est pour le mieux.
Efforcez-vous de traverser la vie en laissant votre fardeau entre Ses mains.
Il est le Protecteur.
Il est le Guide, Il est Tout en tout.
Il y a différentes manières de vivre ;
- l’une est l’ashram (1) du chef de famille ;
- une autre est de rendre service, regardant qui que ce soit que l’on sert, comme étant une manifestation de l’Être Suprême ;
- une troisième manière est de fixer la réalisation du Soi comme le seul et unique but et d’avancer vers Lui avec une hâte ininterrompue et avec détermination.
Suivant ses inclinations et le penchant de son esprit, chacun choisit une de ces façons de vivre.
Dieu Lui-même prendra soin de toutes choses concernant un homme qui met toute sa confiance en Lui.
(1) Ashram signifie ici l’état ou l’âge, un des stades de la division Hindoue de la vie en quatre âges (N.d.l.r.).
Quand l’esprit est centré sur ce qui donne la Paix et que le regard demeure fixé sur ce qui la produit,
quand les oreilles écoutent ce qui remplit le cœur de paix, et cela en tout temps, il y a une réponse de LUI qui est la Paix Elle-même.
Alors seulement il peut y avoir promesse de paix.
Pour les aider à la réalisation du Soi, Il apparaît aux différents individus de différentes manières : sous la forme du Guru, du Mantra, de l’Ista (l’objet individuel du culte), et de Bhâva (dévotion, inspiration).
Même si la dévotion et le respect religieux ne vous sont pas naturels, essayez de les cultiver en reconnaissant leur nécessité.
Que telle soit votre attitude constante dans votre travail.
Plus grande seront les difficultés et les obstructions, et plus intense votre effort pour vous tenir à Ses Pieds ; plus votre pouvoir se développera par l’intérieur.
Et quand le temps sera venu, vous gagnerez la maîtrise sur le pouvoir lui-même.
Le temps est précieux et doit être bien employé. Le jour, l’heure qui sont partis, ne reviennent jamais.
Exécuter ses devoirs dans le monde est une bonne chose.
On doit être attentif en même temps au Devoir réel de l’homme.
Si quelque chose doit être obtenu, quoique ce soit, de quelque manière que ce soit — cela doit être obtenu de LUI seul.
Le devoir obligatoire de l’homme, en tant qu’être humain, est de chercher refuge à Ses Pieds.
Les jours s’écoulent ; vous en avez déjà laissé passer tellement ; efforcez-vous d’utiliser au mieux le nombre de jours qui vous restent à vivre.
Soyez vrai de toutes les manières.
Sans pureté on ne peut avancer vers Dieu.
La Vérité elle-même aidera en tout cas celui qui va de l’avant à la recherche de la Vérité.
Maintenez vos pensées au niveau le plus élevé.
La louange et le blâme, l’ordure et la pâte de santal doivent devenir similaires.
Rien au monde ne devrait nous répugner.
Regardez dans votre propre cœur et soyez repoussé par votre répulsion.
Ce n’est que lorsque le mental est saturé de la pensée de Dieu et de la conscience de Sa Présence, qu’il peut y avoir paix totale.
Que Son Nom soit toujours avec vous ; imperceptiblement, sans relâche, le temps s’enfuit.
On doit apprendre à trouver sa joie dans le Sublime, alors seulement on mérite d’être appelé un être humain.
Ayant été béni en recevant un corps humain, il n’est que juste que l’on se comporte comme il faut. Pourquoi céder aux instincts animaux ?
Si vous ne pouvez soutenir le japa continuellement, égrenez en tout cas, complètement et journellement, deux rosaires le matin et le soir.
La recherche de la Réalité est la véritable vocation de l’homme.
Celui qui aspire à Dieu Le trouvera, et pour l’homme qui L’a trouvé, la mort meurt.
On doit tourner son regard vers "la vision de Dieu" qui est la mort de la mort et s’efforcer de maintenir son esprit absorbé continuellement dans des activités ou des pratiques qui puissent le préparer à une telle vision.
Vous ne savez pas sous quelle forme ou de quelle manière Dieu est avec vous.
Essayez toujours d’employer les vingt-quatre heures du jour dans la contemplation et la pensée de l’Être Suprême, dans la répétition du Nom Divin ou l’étude des livres de sagesse.
Que ce soit par quelqu’une réalisation, par une communion divine ou par une vision, que ce soit même par des larmes versées en soupirant vers Lui, l’Unique fait sentir Sa Présence en temps voulu.
Maintenez-vous toujours dans un état favorable à la contemplation du Divin.
C’est ainsi que votre esprit recevra l’aliment qui lui est nécessaire.
Si quelqu’un avance sur la voie, en d’autres mots, pratique la sâdhana, n’est-il pas simplement de son devoir de garder son esprit fixé, sans déviation, sur l’idéal choisi ?
Il faut se rendre à l’évidence que si on est privé de la saveur de l’expérience de la communion, de la joie intérieure, on ne trouve pas l’énergie de continuer.
Cependant si la sadhana reste le but essentiel de la vie, il ne faut pas lui permettre de se faner et de se rétrécir.
Le devoir incessant de l’homme est de lui apporter constamment des aliments nouveaux. C’est l’interruption qui produit le malaise.
Bien qu’il soit exact que sans Sa touche la sadhana ne peut se révéler, il faut néanmoins garder sa vision concentrée sur la lumière obtenue jusqu’alors.
Chaque instant est pénétré par Sa Présence, par Son contact, Son toucher, Sa venue, Son acceptation, Sa victoire.
Soyez affermi dans l’intrépidité.
Qu’est-ce que la vie terrestre, sinon la peur ?
Quand vous vivez sous l’étreinte de la peur, pouvez-vous ne pas être effrayé ?
Il est vain alors d’espérer l’intrépidité.
Pour être délivré de toutes les souffrances, vous devez vous efforcer de faire de Dieu votre seul et unique soutien.
Il n’y a jamais deux jours semblables. Ne vous laissez pas submerger par le désespoir.
Quoiqu’il arrive et malgré tout, gardez en Lui la plus entière confiance.
Ayez recours à Lui dans la joie et dans la peine.
Si vous êtes tombé, servez-vous du sol comme d’un point d’appui pour vous relever.
Car il est du devoir de l’homme de combattre avec toutes ses forces quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve.
Consacrez-vous au service d’autrui, le cœur et le mental en seront purifiés soyez-en convaincus !
Servir est une sadhana très puissante ; ne soyez pas impatients.
Servez plutôt votre prochain avec calme et ayez un bon mot pour chacun.
Toutes les fois que vous dites ou faites quelque chose d’erroné, demandez-en pardon et essayez de votre mieux de ne pas laisser une semblable erreur se répéter à nouveau.
Quand bien même d’autres seraient injustes envers vous, ne dites rien ou ne faites rien qui ne soit acceptable.
En vérité, les descendants de l’Éternel doivent centrer leurs pensées sur Lui.
Il ne peut y avoir même un espoir de paix pour les divorcés de Dieu – jamais, jamais, jamais.
En demeurant en Dieu l’homme trouvera la paix, le voile sera déchiré, et le Destructeur de la souffrance se révèlera.
Lui seul est le conquérant du mal, Il est vôtre, le seul trésor du cœur humain.
En vérité, il est méritoire de consacrer vos journées au service de votre mère.
Efforcez-vous de concentrer votre pensée sur les pieds sacrés du Seigneur.
A ce prix seulement vous aurez des chances de voir s’atténuer votre instabilité.
Le courant incessant, sans fin, de Miséricorde et de compassion divines se déverse sans cesse : dans ce courant baignez-vous.
Quels sont ceux qui sont vraiment riches ?
Ceux qui sont en possession du Trésor Suprême, eux seuls sont réellement riches et vivent dans l’abondance.
L’homme dans le cœur duquel ne se manifeste pas la présence de Dieu, doit être considéré comme étant pauvre et dépourvu.
Dépendre uniquement de LUI est le premier et le seul devoir de l’homme.
Celui qui sert Dieu ne sera jamais sans secours.
Plus on cherche ardemment la communion en pratiquant le japa, dans Son service et dans Sa contemplation, plus Sa révélation sera totale.
En vérité, l’abondance du malheur est ce qui caractérise essentiellement la vie en ce monde.
Fixez votre esprit sur Dieu.