Pratiques spirituelles
Question : Nous méditons tous sur vous Mataji ; et Vous, sur qui méditez-vous ? (rires de l'assemblée)
Mâ : Juste à présent, sur quoi méditez-vous ?
Présentement, vous regardez et parlez ; et quand vous voulez méditer, vous restez silencieux en faisant le calme.
Dans ces deux cas, sur quoi méditez-vous ?
Parler, ne pas parler, regarder, ne pas regarder, dans toutes ces situations, il n'y a qu'une Vérité.
Question : En d’autres termes, voulez-vous dire qu’en toute circonstance vous méditez sur Dieu ?
Mâ : Quoi que ce soit qui apparaisse, n'est-ce pas le Soi ?
Dans cet état, le méditant, la méditation et la chose méditée, ces trois termes ne font qu'un.
Débrouillez-vous pour comprendre ce sur quoi je médite !
Vous pouvez comprendre que je médite sur vous car je suis ici et vous êtes face à moi, n'est-ce-pas ?
Mais la vérité, c'est que ce que je suis, vous l’êtes aussi !
Ce que vous êtes, c'est cela que je suis.
Le Soi lui-même est l'Absolu et l'Absolu est l'Unique Réalité.
Alors comment peut-on méditer et sur quoi ?
Quand on est devenu Un avec le Soi, qui peut donc méditer sur le Soi ?
Question d’un sadhou : Mâ, est-ce que nous devons suivre le système des castes ?
Mâ : Les gens se comportent selon ce qu'ils préfèrent : qu'en pensez-vous ?
Le sadhou : Je pense qu'on doit observer les règles.
Mâ : A ce moment-là, il est juste pour vous d'en faire ainsi.
Le sadhou : Je me déplace avec des ascètes, ils n'observent aucune règle, cela me pose problème.
Mâ : Qui êtes-vous ?
Le sadhou : Je suis un brahmachâri.
Mâ : Alors, vous devez suivre les règles et les coutumes liées à votre état.
Maintenez votre propre individualité.
Laissez les autres ascètes faire comme ils veulent.